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Anonyme
27/8/2016
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonsoir,
Un poème d'amour éternel d'une grande beauté ! Héloïse devait être belle pour que son époux lui tende encore les bras par-delà la mort... J'aime cette légende ou l'amour est plus fort que tout, jusqu'à s'affranchir de l'espace... et du temps. Bien à vous, Wall-E |
Anonyme
28/8/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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Je trouve le ton de ce poème très approprié au sujet médiéval : le langage soutenu, l'exaltation amoureuse solennelle, sont bien à leur place. J'apprécie aussi que la première et la dernière rime soit "amant(s)".
On est davantage dans l'amour romantique que courtois me semble-t-il, avec "moissonner ma blondeur", "flot insolent", "contraindre ma pudeur". "L'hiver des frimas et les douceurs d'avril", intemporels, me ramènent au Moyen Âge, ainsi que la religiosité qui sous-tend tout le texte. Sur un sujet qui à la base ne me passionne pas, vous parvenez à me retenir par ce récit où se mêlent avec bonheur l'amour et la mort, comme dans les danses macabres au temps de la Grande peste. |
Johannes
28/8/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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Une poésie classique sur un sujet classique.
A titre strictement personnel, ce n'est pas ma tasse de thé quand il s'agit de poésie contemporaine, ça me semble un peu du "réchauffé", comme les compositeur qui écrivent encore aujourd’hui de la musique selon les canons de l'époque romantique. Mais ceci est mon problème et non celui de l'auteur. Je reconnais que c'est très bien écrit, et que le développement des idées est parfaitement cohérent. |
papipoete
28/8/2016
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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néo-classique
Après ta mort, je pris le voile de nonne pour le reste de mes jours sans toi . Je t'imaginais partout, là sur une croix, ici au milieu de champs de fiers épis . Et je me rappelle de toi, tes mains, ô mon cher amant qui me prit, qui m'apprit sous des gestes lascifs les plaisirs charnels . Aujourd'hui, nos corps vont se rejoindre en ce tombeau pour l'éternité alors que Dieu en a pris l'âme ... Magnifique ! Que j'aime le français lorsqu'il est écrit de la sorte ! Suranné diront certains, mais le beau n'a pas d'âge . Je ne peux relever de vers particuliers, sinon je devrais recopier le texte entier ; mais " là, tu vins moissonner l'éclat de ma blondeur, en mon courtil, tresser mes roses en couronne " en est un bel exemple ! Qui êtes-vous donc pour me transporter ainsi ? NB les hiatus se font oublier au long d'un si/ardent poème ! Je mets la note maximum pour que votre oeuvre ne tombe point à la trappe ! papipoète |
Anonyme
8/9/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour.
Bizarre, on vient de me réponde sur mon texte : L'imagination que la rime âme/flamme n'était pas admise même en néo ??? "En effet Hananke, Flamme et âme ont un son a différent selon le Littré." Dans ce beau poème d'amour, le bon et le moins bon se côtoie : Le premier quatrain est très beau et le deuxiéme vraiment convenu avec ses hiatus et son second vers pas joli du tout. La suite est de très bonne facture avec cette moisson de la blondeur, aux champs des fiers épis ou la brise du cou pour ne citer que ces passages de vers. |
Vincendix
8/9/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Un légende éternelle et tragique évoquée avec justesse et une certaine élégance, mis à part le deuxième vers du deuxième quatrain. Mais beaucoup d’autres vers compensent cette faute vénielle et l’ensemble est plaisant à lire.
J’aime particulièrement l’avant-dernier quatrain qui résume les sentiments profonds de ces deux amants qui ont bravé les convenances de l’époque. |
Anonyme
8/9/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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Cette passion hors du commun est narrée ici avec finesse et élégance dans le langage.
" Voici venu le temps d'ouvrir tes bras aimants Pour accueillir ce corps dont Dieu a reçu l'âme, Puisqu'il sait que jamais ne s'éteindra la flamme Qu'il inscrivit jadis au blason des amants… " Un beau quatrain final dicté par la légende. |
Anonyme
8/9/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Quel dommage d'avoir fait rimer chevaucher/épanché; églises/fertilise; âme/flamme. Trois hiatus gênent la lecture : tombeau/où... Tu/ aimas.... cherché/au
.....................Tu/auras Que tu daignas conduire au fleuve s'épancher ............................. aux vitraux de l'église ............................ ce corps que Dieu réclame Hormis ces détails, je le trouve superbe car j'ai "entendu" un cri d'amour et le soulagement lors de retrouvailles imminentes . Tout le discours s'enchaîne à merveille. A. |
MissNeko
8/9/2016
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Je suis une grande fan de votre plume et là encore une fois je tombe en pâmoison pour vos vers.
Un sublime poème sur un amour légendaire et éternel. Bravo |
plumette
8/9/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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je suis entrée lentement dans ce poème et je me suis emballée dans les trois dernières strophes qui disent tellement bien la passion d'Héloïse pour Abélard.
Comment ne pas quitter l'absent et ressentir dans son corps sa présence, par delà la mort, à travers les émotions que procure l'art ou la nature. un très beau poème ou la forme néo-classique convient bien à cet évocation d'un amour interdit et emblématique. A vous relire sûrement Plumette |
leni
8/9/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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ce poème a la force de l'âme
ce quatrain que je n'attendais pas m'a surpris e que tu m'auras pris, vois-tu, je te le donne : Ma liberté d'aimer, de rire au jour naissant. Le silence et l'oubli n'ont pas glacé le sang Qui roule sous l'habit funèbre de la nonne. ce second quatrain est également un collier de perles Ton souffle sur mon cou fut celui de la brise, Qui le soir vient mêler les parfums au jardin, Et tes mains sur ma peau, le rayon qui soudain Sait consoler le cœur de la froide aube grise. jesuis admiratif devant ce texte qui m'épate il est lisse simple il a une unité rédactionnelle merci pour m'avoir amené à flirter avec tant de beauté mes respects et amitiés Leni |
Cristale
9/9/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Curwwod,
Le charme de votre écriture est toujours aussi puissant. J'en aime le romantisme, la douceur, l'onirisme, la musique. Tout semble flotter au-dessus de tout. Le discours est fluide, riche, prégnant. Aujourd'hui, ma rigueur personnelle fait que je trouve dommage les petites poses oisives de votre plume laissant la porte ouverte à quelques défauts regrettables pourtant visibles et facilement réparables vu la qualité et le haut niveau de votre poésie. Mais, j'aime trop votre encre pour vous en tenir rigueur, quoi que je trouve cela dommage. Il fallait que je vous le dise, avec tout mon respect, comme je vous dis que j'ai été touchée par cette "Héloïse", qui s'exprime joliment sous votre plume, et le tragique destin de ses amours dont Abélard fut puni de la pire et la plus cruelle des façons qui soit pour un homme. Je n'ai pas retenu ma critique et j'espère que l'auteur affirmé que vous êtes la comprendra. Bien sincèrement, Cristale |
Vincente
10/9/2016
a aimé ce texte
Passionnément ↓
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Bonjour Curwood,
Ce genre de légende qui se joue de la morbidité situationnelle ne m'attire pas particulièrement, mais j'espérais que la souplesse de votre plume saurait en étirer le sens au point de faire saillir les sentiments de vos amants. Entre les deux bras qui sont début et fin de votre poème, une belle suite de délicatesses se sont inspirées des souvenirs de vos amants, originales et séduisantes. Pour tenter de limiter mes citations, voici mes préférées : "Le voici, délivré du voile monastique, Mon corps que tu aimas tant et tant chevaucher, Que tu auras conduit vers le fleuve épanché Du désir assouvi et du songe extatique." On y voit même un petit sourire qui est bien plaisant ! Et "Le silence et l'oubli n'ont pas glacé le sang Qui roule sous l'habit funèbre de la nonne." Et toujours ce petit sourire... Et enfin : "Ton souffle sur mon cou fut celui de la brise, Qui le soir vient mêler les parfums au jardin," Quelle grâce ! Merci pour cette très plaisante facture. |
Alcirion
10/9/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Curwwod,
Avec moi ça marche à tous les coups. J'ai senti dans ce texte une volonté épique, ça va vite, ça virevolte dans un style soutenu qui me fait penser au dix-neuvième siècle, à l'ultra-romantisme. Techniquement parlant, c'est toujours très haut niveau, la phrase est limpide, claire, il y a un souci permanent de l'euphonie qui fait merveilleusement couler cette façon de faire d'un autre siècle. |
jfmoods
10/9/2016
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Ce poème est composé de sept quatrains en alexandrins, à rimes embrassées, suffisantes ou riches, égalitairement réparties entre masculines et féminines.
Le propos, pris en charge par la femme, est empreint d'une expressivité qui épouse agréablement le thème amoureux développé ici (impératif : "ouvre" x 2, présentatifs : "Voilà que je franchis", "Le voici... / Mon corps", "Voici venu le temps", complément de lieu : "là", adjectifs démonstratifs : "ces bras", "ce tombeau", "ce corps", marqueur d'intensité : "tant et tant", points d'exclamation, tirets, deux-points, points de suspension). Les champs lexicaux de l'eau ("fleuve", "flot", "ondée") et de la récolte abondante ("moissonner", "blondeur", "fiers épis", "fertilise") irriguent la lecture, appuyant sur la sensualité riche des amants. Au fil du poème, un certain nombre de figures de style s'invitent à la noce pour manifester la solidité indéfectible du lien amoureux (antithèse : "Du désir assouvi et du songe extatique", allégorie : "Le silence et l'oubli n'ont pas glacé le sang", énumération : "je t'ai cherché au gré de mon exil / Aux branches de la croix, aux vitraux des églises / Aux champs...", "Sous l'hiver des frimas et les douceurs d'avril", métaphores : "ton souffle... la brise", "tes mains... le rayon", personnifications : "Sait consoler le coeur de la froide aube grise", métonymie : "tes bras aimants"). Deux marqueurs spatiaux et temporels ("Partout", "jamais") avalisent la force d'une relation amoureuse qui aura marqué l'Histoire. Merci pour ce partage ! |
Curwwod
10/9/2016
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Anonyme
10/9/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonsoir Curwwod et merci pour ce très beau poème intemporel !
Comme d'habitude je regrette juste quelques hiatus évitables mais c'est votre choix et je le respecte... C'est toujours un plaisir de vous lire... |
Anonyme
14/9/2016
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Bonjour Curwwood
J’arrive bien tard pour commenter votre plume éblouissante. Un amour impossible, interdit mais éternel. Votre bouquet de poésie me fait penser à la saga « Les oiseaux se cachent pour mourir ». Il serait facile de le voir comme une suite logique au départ du Cardinal. Je reste en extase face à votre talent. |
Ora
6/10/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Votre poème est si parfait à mes yeux que je ne sais pas quoi en dire. Au niveau technique, rien, ça n'est pas mon domaine. C'est mon coeur qui m'indique s'il y a là une réussite. Et mon coeur est impressionné! :)
Vos mots évoquent une pièce de théâtre, de grands héros, de terribles tourments… et il y a ce voile de beauté qui donne au tout une saveur délicieuse. Merci et bravo :) |