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Geigei
14/8/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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L'amour, la mort, le souvenir.
Des lys en novembre... Le texte est forcément émouvant. "Oh, oui, je vous aimais sans savoir vous le dire : Rien ne m'était plus cher que votre doux sourire Qui me disait alors : « C'est pour la vie entière »." Il y avait déjà un "Qui", 3 vers plus haut. "creusant leur chemin" pour les rides, j'imagine. |
Lebarde
14/8/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Comme c’est l’habitude en “Ce matin de novembre au temps gris et pluvieux”, il vient “avec un frais bouquet de grand lys orgueilleux “ se souvenir de ces “instants précieux” et redire à son aimée disparue tout l’amour qu’il “n’a pas su dire à temps “ dans “un ultime hommage/je ne puis que poser la main sur votre pierre ( belle image).
L’écriture est délicate et élégante, le ton recueilli et subtil; beaucoup de poésie dans tout cela que je savoure. Le sonnet estrambot est sans reproche à tous points de vue, me semble-t’il; sa lecture est plaisante. Bravo et merci j’apprécie et le fond et la forme. En EL Lebarde |
poldutor
14/8/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour
Triste poème rempli des regrets de celui qui n'a pas su en son temps dire "je t'aime". Le temps est passé, l'aimée s'en est allée et repose maintenant sous cette pierre... Votre deuxième quatrain a ma préférence, l'être disparu lorsque on l'évoque parait "palpable" tant son souvenir est présent. De beaux vers : " Ce matin de novembre au temps gris et pluvieux; J’y porte un frais bouquet de grand lys orgueilleux" comme un échos à "demain à l'aube..." Beau poème qu'un rien eut mis dans la catégorie classique. C'est triste mais très beau. Cordialement. poldutor en E.L |
papipoete
15/8/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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néo-classique
Comme chaque Novembre, je viens vous rendre visite là d'où mon regard le vôtre s'enfuit ... à jamais ! je vous parle alors, moi qui ne savais pas l'art de dire ces mots, ceux qui mordent les lèvres, mais ne veulent pas sortir. Paupières baissées, je vous vois et peut-être m'entendez-vous ? - je vous aime NB " sonnet estrambot " dont les trois tercets purent se multiplier à l'infini ; en effet, devant la sépulture d'un être cher, comme nous en avons des choses à dire ! la seconde strophe, où le héros se rappelle : - mais ne vous affolez pas, ce n'est rien ; ça va passer ! alors que depuis longtemps la sinistre vérité était connue... Le vouvoiement accentue ce fossé qui ne facilite pas le dialogue entre deux êtres épris. des alexandrins néo-classiques sans faute papipoète |
Robot
15/8/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Visite au cimetière pour rappeler et ne pas laisser disparaître le souvenir d'un amour disparu trop tôt, pour lequel le narrateur aurait voulu pouvoir exprimer des sentiments qu'il n'a pas évoqué avant cette perte.
La rédaction en sonnet forme un bel hommage de mémoire fidèle énoncé avec une fraicheur que l'on sent empreinte de sincérité affective. |
Ornicar
17/8/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Requiem pour une histoire intime non aboutie du vivant du défunt ou de la défunte. C'est un très beau poème, tout en retenue, qui, plus que du deuil, nous parle du souvenir et du regret. Délicatesse, élégance et pudeur des sentiments sont de mise ici, servies par une écriture qui l'est tout autant.
Autant dire, que je n'ai pas de franche réserve à formuler sur celle-ci. Seulement des interrogations, des suppositions ou de simples conjectures sur certains points. - vers 3 : "J"y porte un frais bouquet..." - "Y" ne peut que faire référence à un lieu. Aussi, compte tenu de l'exergue, du titre, des fleurs et de la saison ("Ce matin de novembre au temps gris et pluvieux"), le lecteur comprend tout de suite qu'il a rendez-vous avec le narrateur au cimetière. Il me semble que dans cette première strophe, l'auteur pourrait laisser planer une petite incertitude en ne déflorant pas d'emblée son sujet. Pourquoi ne pas avoir utilisé le "je" ? - vers 8 : "Révolus sans retour, dont j'ai la souvenance ?" - "sans retour" me paraît faire redondance avec "révolu". Est-ce un effet volontairement recherché de la part de l'auteur, comme pour insister sur le caractère irréparable de cette perte ? Je m'interroge aussi sur la présence de ce point d'interrogation à la fin du vers. - vers 12 : "Je n'ai pas oublié le poids de vos alarmes" - "Alarmes" pour "alertes" bien sûr. Je note que le terme a une connotation très 19ème siècle mais je n'en vois pas d'autre pour rimer avec "larmes". -vers 13 : "Dont je riais pourtant et trop souvent les larmes". Il me semble ici qu'une virgule après "souvent" ne serait pas inutile, facilitant la lecture et la compréhension de ce vers. - vers 14 : "Qui, creusant leur chemin, perlaient votre paupière" - Avant de vous lire, je croyais bêtement que le verbe "perler" n'était qu'intransitif (la larme ne pouvant perler que "de" votre paupière, ou encore, "à" votre paupière). Or, il n'en est rien. Vérification faite, il peut s'utiliser dans une forme transitive, comme ici, et qui signifie alors : décorer de perles. Ce qui a l'avantage de superposer à la gravité de l'instant, une image poétique. - la chute avec son dernier vers est d'une froide et élégante sobriété. Ce poème est présenté en catégorie néo-classique. Personnellement, je ne vois pas bien ce qui lui interdirait la classe supérieure. |
Provencao
29/8/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour Curwwod,
"Je n'ai pas oublié le poids de vos alarmes Dont je riais pourtant et trop souvent les larmes Qui, creusant leur chemin, perlaient votre paupière." Mon préféré, quand "ce je n'ai pas oublié," ces mots effacés apparaissent, il ne nous reste que ce souvenir d'une perception qui perlait "votre paupière " Belle perception endormie en " Je ne puis que poser la main sur votre pierre." Au plaisir de vous lire Cordialement |
Mokhtar
30/8/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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J’aime bien ce vouvoiement, un peu vieille France, qui ajoute une touche de classicisme au poème. Où l’on retrouve un peu l’ambiance du « Resquiescat », fleuron à mon goût du catalogue d'Oniris.
Quand le deuil survient, que l’on a pas su, ou voulu, envisager, viennent les regrets des non-dits retenus à tort. Regrets qui sont assez fréquents lors des deuils d’être chers. L’écriture a ce cachet qui me séduit toujours. Le classement en néo est probablement dû aux manques d’alternances dans les rimes finales. Mais je sais que l’auteur n’est pas un obsédé du classement en classique onirien. J’ai une petite réserve sur la construction de la strophe 4. J’aurais bien vu « Dont je riais souvent » en incise, entre deux virgules ». Mais je confirme le plaisir ressenti à la lecture de ce poème émouvant et nostalgique. |
Curwwod
30/8/2023
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Marite
2/9/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Très bel hommage si bien formulé que l'on peut s'approprier l'ensemble des mots ... pas d'inutilité ou de remplissage artificiel pour respecter la prosodie classique, une véritable expression poétique qui touche l'âme.
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Nomad
1/12/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Cette lecture est un coup au cœur, on ressent terriblement cette tristesse à l’âme
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