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Anonyme
10/1/2016
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour.
Dans votre titre, j'aurais plutôt vu bois au pluriel et amour au singulier. Puisque vous déclinez les bois que compose l'évolution d'un amour. "Les bois de l'Amour" Votre poème est très beau. De part ces différents bois, vous teintez cet Amour de noblesse , de parfums, de belles couleurs malgré la tristesse. Et pour finir, ce questionnement avec ce bois de cercueil dont on ne sait pas de quel bois il est fait mais qui ne peut être que laid. Vraimant bravo. |
Vincent
11/1/2016
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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De notre amour en bois de rose
Ne subsistent que des copeaux, Tombés en risibles dépôts Sous le rabot du temps morose. et Me faudra-t-il faire mon deuil Des bonheurs goûtés à l'envi Et n'avoir plus aucune envie Que dormir au bois du cercueil ? bonjour votre texte est magnifique pour moi cette déclinaison de bois cette structure lui donnent une superbe musicalité vos images sont éblouissantes j'ai adoré |
Anonyme
11/1/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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Texture de l'essence de bois, décline avec un certain charme, un amour qui se consume au fil du temps, dont la chaleur s'éteint peu à peu, jusqu'à l'ultime fin, plaisant écrit.
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lala
13/1/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour,
Je suis charmée par votre poésie, par la douce nostalgie qui en émane, par la déclinaison des bois, par les images sincères, simples, presque évidentes, et pourtant cruelles, de ce temps qui passe et qui emporte avec lui l’amour, les serments, les nuits, les désirs, les étreintes, et finalement le bonheur. Le savoir, n’y pouvoir rien changer, regretter désespérément l’envie, devoir se contenter de copeaux, de fantômes, de souvenirs, et se satisfaire d’un baiser discret, ne pas abdiquer, résister au deuil de la passion, et sans doute s’y résigner finalement. |
Anonyme
31/1/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour
Un petit poème sur l'érosion de l'amour dans un couple que le temps accomplit, imagé par différentes sortes de bois. Original mais quelques tournures me chagrinent. J'aime bien le premier quatrain qui donne le la sauf ces risibles dépôts, je ne vois pas ce que des dépôts peuvent avoir de risibles. Le vers : De quand tu étais une amante ne me semble pas non plus d'un meilleur cru. Avec la rime du premier vers de l'ultime quatrain, on sait exactement ce qu'on va trouver au dernier vers, dommage, l'idée finale est bonne mais la strophe devrait être agencée autrement : elle tue l'effet de surprise. Malgré cela, l'ensemble est assez original et agréable à lire. |
Vincendix
31/1/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Ex-homme du bois (commerce), je ne peux qu’apprécier ce poème et son inventaire forestier éclectique, du bois de rose de Madagascar au chêne rouvre de France en passant par l’acajou d’Afrique et l’amarante de Guyane, deux essences très prisées des ébénistes-marqueteurs.
Les souvenirs d’un amour illustrés par le bois, une bonne idée, même si la fin est triste… Un seul vers me dérange : « de quand tu étais une amante », à remplacer peut-être par « du temps où tu étais amante » |
Arielle
31/1/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un coeur d'ébéniste qui bat de manière touchante au rythme du temps morose.
La métaphore est juste et bien choisie, la vie rabote nos désirs puis les jette entre quatre planches ... "Le fil" qu'on retrouve dans le deuxième et le quatrième quatrain aurait pu être évité de même que ce vers un peu lourd qui tranche sur la fluidité de l'ensemble "De quand tu étais une amante." J'ai particulièrement aimé les premier et cinquième quatrains |
Francis
31/1/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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La foudre alluma la flamme. Puis, avec le temps, des serments au désir, des étreintes au baiser sur la joue, l'amour devint tendresse. Les noces de chêne sont le fruit d'une belle histoire. Un texte original qui décline les saisons de ce voyage.
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Anonyme
31/1/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Curwwod. Au vu du titre je m'attendais au petit bois de Trousse chemise, il n'en est rien ! L'auteur nous amène à travers ces essences forestières du bois de rose à celui du cercueil, de la naissance de l'Amour à sa fin prochaine avec une belle maitrise pour qualifier chaque étape intermédiaire.
Hormis le risibles, on doit pouvoir trouver mieux, j'aime beaucoup le premier quatrain et son rabot du temps morose. Un petit plus également pour le quatrain-acajou. A l'avant dernier vers j'aurais bien vu... Et n'avoir pour ultime envie. Bref, j'ai apprécié l'ensemble, et même si ça n'est pas très réjouissant, c'est la vie et il faut faire avec... Merci Curwwod... Ps je rejoins un commentaire précédent concernant le titre... Pourquoi pas "Les bois de l'Amour" ? |
Anonyme
31/1/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour,
Rien à dire de plus que mes prédécesseurs si ce n'est là de la bel ouvrage, un excellent travail d'ébénisterie. Bien trouvé cette déclinaison des essences, cela fait penser aux âges des noces. C'est charmant, sans que ce soit pour autant d'un intérêt exceptionnel, mais charmant. Les vers sont simples mais efficaces et donnent de belles images. Rien qui accroche pour moi, c'est presque parfait. A vous relire donc. Bravo |
Anonyme
31/1/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Belles métaphores filées ; le travail d'ébéniste sur ces essences nobles et le cheminement d'un amour.
" des copeaux, Tombés en risibles dépôts Sous le rabot du temps morose." Le Temps assimilé à ces outils agressifs " tranché net Sous la lame de l'herminette ". Du bois de rose jusqu'au bois du cercueil. Bravo pour ce très bon texte. |
papipoete
31/1/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour Curwwod; une ballade désabusée en forêt, où fermant les yeux, on croise les arbres de tous les continents; l'auteur s'y incrustant, évoque son amour au pied de ces géants; quand tout était rose, quand on jurait de s'aimer 1000 ans, quand planait l'encens du santal, quand nos nuits se teintaient au violet d'amarante, quand l'éclat du désir était plus vif que l'acajou...
Face au fût d'un sapin, l'amour défunt se consumera en planches de cercueil. Cheminement bucolique sur le chemin de ce que fut, ce qui est, ce que sera notre histoire sentimentale. J'aime particulièrement le 1er quatrain avec ses belles métaphores. NB le 4e vers du 4e quatrain aurait gagné à débuter autrement que " de quand " |
Anonyme
31/1/2016
a aimé ce texte
Bien
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Un beau parallèle entre le façonnage du bois (ses outils et ses termes) et la déliquescence de l'amour envers un partenaire que l'on croyait sincère et qui s'éteint au fil du temps...
Wall-E |
leni
31/1/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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C'est un poème tout en nuance Et il n'est pas écrit avec du bois dont on fait les flutes Les bois sont choisis quelle belle idée poétique Chaque parfum d'amour est associé à un bois
Je ne cite pas tout ce qui me plait mais je choisis quelques passages De nos nuits en bois d'amarante, Au fil des ans qui me taraudent, Le souvenir revient et rôde De quand tu étais une amante. C'est superbe superbe et j'aime aussi cette finale Me faudra-t-il faire mon deuil Des bonheurs goûtés à l'envi Et n'avoir plus aucune envie Que dormir au bois du cercueil ? Bravissimo Un excellent moment Salut amical Leni |
Anonyme
31/1/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Une réussite, ce poème. De l'ouverture mélancolique à la grave interrogation de clôture. C'est une sorte de pendant à la "Symphonie en blanc majeur" de Th. Gautier. Frais, doux, charmant et finement sculpté, ce bois-là. A. |
troupi
31/1/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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L'idée est originale et ne manque pas de charme (encore un bois).
Je ne vais pas reprendre les commentaires précédents pour redire les quelques petits défauts faciles à corriger si vous le voulez. Le poème dans son ensemble est agréable à lire, la progression au fil des quatrains est bien construite et inéluctable. Dans mon atelier demain je vais avoir pour certains bois un regard un peu différent grâce à vous. |
angelina
1/2/2016
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour Monsieur Curwwod,
Je suis toujours aussi admirative .Quelle belle écriture ! où la musicalité est au rendez-vous ,ainsi que de magnifiques images . Votre poème m'a attristée ...je dois l'avouer ! ce qui prouve bien qu'il m'a touchée. Vous êtes incontestablement l'un de mes poètes préférés . |
luciole
2/2/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Une belle métaphore pour un poème élégant. Même remarque que Vincendix pour le vers 16. Quant au titre l'idée des "bois de l'amour" me paraît judicieuse.
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Anonyme
2/2/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bravo pour toutes ces essences débitées avec grâce.
Et pour le titre et l’incipit aussi. Pour le titre, j’ai d’abord pensé que j’allais m’ennuyer, mais non, pas du tout, et ce fût une lecture très agréable. À vous relire. |
Curwwod
2/2/2016
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Quelques précisions ici : http://www.oniris.be/forum/au-bois-de-mon-coeur-y-a-des-merci-t21538s0.html#forumpost281400
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emilia
2/2/2016
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Dans le titre choisi, j’entends par association le mot « désamour » qui résume bien la triste fin d’une relation amoureuse qui s’est éteinte au fil du temps, imagée avec pertinence et délicatesse par ces bois précieux et odorants illustrant les saisons d’un amour, du superbe bois de rose que l’on imagine éternel, où tous les espoirs sont permis, ainsi que le bois de rouvre ( dont je ne connaissais pas l’expression) à la longévité maximale, en passant par l’amarante et l’acajou aux teintes exprimant le feu brûlant d’une passion dont la flamme s’est amenuisée progressivement sous l’effet du rabot, avec cette allitération en « r » de « risible à morose » qui accentue par son roulement l’aspect tranchant et douloureux du ressenti et que l’on retrouve dans l’expression « froid éclat » et tout au long du poème, notamment avec « taraude, revient, rôde…et autres mots en « tr, dr, fr, gr, br, cr… »
Quelle belle métaphore bien choisie que celle de l’ébéniste, artisan maître d’œuvre façonnant de ses mains expertes en raffinement les échanges d’un couple ! Il me semble aussi que l’hiatus désagréable du dernier vers au quatrième quatrain a peut-être pour objet de signifier une harmonie désaccordée…, quand la seule envie restante et glaçante est de « dormir au bois du cercueil », alors que sonne l’heure du deuil pour l’amour défunt, l’ultime étape nécessaire avant ( je l’espère pour le narrateur) de pouvoir se reconstruire… |
FABIO
6/2/2016
a aimé ce texte
Passionnément
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Un des meilleurs poème que j'ai pu lire en 7 ans sur ce site,
l'équilibre est parfait, la musique est divine, la transmission des sentiments par les images poétiques est ciblée en plein cœur du lecteur. On a presque envie de vous consoler. Rabot du temps morose ouah! c’est classe des bonheurs goutés l’envi et n'avoir plus aucune envie.... je pense que ce texte parle au commun des mortels, là est sa force. pour cela il faut avoir votre plume. Bravo |
StayinOliv
17/2/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Curwwod,
Nouvel inscrit sur ce site, votre poème est un des premiers que j'ai apprécié. Les poèmes d'amour ou de fin d'amour ont souvent le même champs lexical, et le bois est ici fort bien trouvé comme thème pour décrire les affres du narrateur. |
Anonyme
13/4/2016
a aimé ce texte
Un peu ↓
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"De notre amour en bois de rose" pourquoi ramener l'amour au rose ? N'est pas un peu cliché ?
"Des désirs en bois d'acajou" il va falloir m'éclairer parce que là. L'idée est bonne mais je la trouve mal exploitée et certaines phrases sont laborieuses et cassent la musique du poème c'est dommage. |
Lulu
13/4/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Curwwod,
j'avais lu ce texte en son temps, mais ne l'avais pas commenté, pensant y revenir. Il m'avait paru complexe, quand je découvre, aujourd'hui, parce que je prends le temps de le lire plus tranquillement, ses subtilités, sa finesse. Il est magnifique. Cet "amour en bois de rose" est pour le moins original. Enfin, ce n'est pas tant cet amour qui est original, que le parallèle que vous faites avec le bois. Je suis vraiment admirative devant votre travail d'écriture... Vous ne manquez pas de bien polir vos vers et vos strophes, et ce qui en ressort est un sublime message. C'est pour moi une écriture très maîtrisée. Au grand plaisir de vous relire. |
MissNeko
21/7/2016
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Comment dire ? Que vous m avez tiré une larme tant ce poème est une pure pépite de mélancolie, d amour et de nostalgie. Le regret amoureux qui nous poursuit jusque dans la tombe. Vos vers m ont touché En plein cœur.
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