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papipoete
22/9/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ne me laissez pas seul avec l'Automne qui grignote ma vie; emmenez-moi là où rient les jeunes-filles; là où, les regardant dans l'éclat de leur jeunesse, leur beauté ravive mes pauvres yeux fatigués. Venez me chercher, j'ai déjà clos mes volets, laissé le feu s'éteindre " sous le coquemard de cuivre ". Je n'ai même pas vu, ô cher visage, couler une larme sur votre joue!
Vocabulaire délicat pour habiller ce poème empli d'appels à l'aide, qui demande qu'une main se tende... |
Anonyme
13/10/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai trouvé ce poème bien construit, puisque les trois premiers quatrains sont dédiés à la jeunesse, quand les trois autres le sont à la vieillesse.
L'impératif et le choix du verbe mener dénotent une attirance encore pour la beauté et la fraîcheur, une envie de les partager. Puis vient avec quelque amertume la résignation, dans le quatrain 4, et enfin dans les deux derniers, la douleur de tout quitter. L'ensemble est exprimé dans un style élégant et se lit dans l'harmonie. J'ai aimé trouver ces deux mots : muscadins et coquemar qui donnent au poème un côté surranné de bon aloi. |
leni
14/10/2015
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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A curwwod
Un regard nostalgique on pourrait dire serin sur notre Passage un hasard biologique qui dure le temps qu'il peut L'écriture nous offre par ta plume quelques quatrains qui mérite le détour je cite Conduisez-moi par le chemin Où de très vieilles gens s'asseyent Et tout doucement s'ensommeillent En rêvant qu'il est un demain. Et les derniers vers sont comme une dernière touche du peintre Tendre subtil sobre murmuré sonore réaliste Merci à toi Mon salut très cordial Leni j'ai relu ce texte qui a tout pour me plaire et je revois ma note à la hausse |
Anonyme
13/10/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Salut Curwwod. L'incipit nous met tout de suite dans l'ambiance de ce fort joli poème... De très beaux vers, deux mots assez peu usités de nos jours ( muscadins et coquemar ) qui ne sont pas pour me déplaire et j'ai un faible pour ce qui suit :
Menez-moi par l'ombreux sentier, Sous les frondaisons séculaires, Partager la beauté solaire De leur jeunesse sans pitié. Envers de la médaille, "j'ai usé" , hiatus il est vrai admis dans la catégorie. Dans ce même quatrain on trouve A douleur... Pourquoi pas De douleur ? Dernier point, "dispensateurs" ! Je pense que "Des ans qui dispensent ma peine" aurait fait moins lourd... Des remarques qui n'engagent que moi bien entendu ! J'aime beaucoup le quatrain final comme d'ailleurs le poème dans son ensemble... Beau travail, bravo et merci ! |
Anonyme
13/10/2015
a aimé ce texte
Pas
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Un poème techniquement maîtrisé, mais qui me semble vu et revu et qui ne m'apporte pas grand-chose de plus au final que ce que j'ai déjà pu lire ailleurs sur le même ton.
Même si je reconnais, une fois de plus, que la forme est bonne, le fond n'a pas su me transporter plus que ça et je n'arrive pas vraiment à accrocher. Wall-E |
Vincendix
13/10/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Apaisant et nostalgique à la fois.
Apaisant, avec une promenade dans les vieux jardins, la découverte d'une insouciante fontaine, puis l'ombreux sentier aux frondaisons séculaires, je m'y attarde.... Souvenirs, regrets, une certaine amertume et un renoncement, un texte dense. |
Astras
13/10/2015
a aimé ce texte
Un peu
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C'est un très beau texte de haut niveau diplomatique. Il évoque d'une manière élégante plusieurs grands sujets sans s'exprimer sur aucun en profondeur.
Je dirais que l'auteur a beaucoup trop à dire pour un seul petit poème, il papillonne... Il y en a de la matière pour 2 ou 3 sujets différents, au minimum! C'est dommage que l'auteur n'ose pas développer ici, ça pourrait être sublime. Pourtant, faire un papillon qui survole le jardin au lieu de planter de fleurs a ses propres charmes... |
Arielle
13/10/2015
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonsoir Curwwod,
S'il s'agit de désespoir comme le suggère l'incipit, je trouve qu'il est exprimé ici avec beaucoup de retenue et d'élégance tout en témoignant d'une sincérité et d'une chaleur qui me touchent. Un équilibre subtil qu'on ne rencontre pas souvent dans ce genre d'écrits. Sans insister, avec légèreté ("laisser des traces, non des preuves")tu esquisses devant nous les différentes étapes d'une vie que tu as aimée jusqu'à la fermeture du lourd coquemar qu'on redoute. L'ombre et la lumière se disputent ce Passage auquel le narrateur se prépare à regret. L'emploi de termes comme muscadins ou coquemar, de même que les expressions "menez -moi", "à douleur" ou encore "m'en suis allé" donnent au poème un air intemporel qui convient particulièrement à son sujet. Verlaine et ses Fêtes galantes hantent les allées de ces vieux jardins .. J'ai beaucoup aimé |
Anonyme
13/10/2015
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Bonjour Curwwod
Je retrouve dans ce poème tout ce que j'aime en poésie Une écriture élégante qui se joue des contraintes de la prosodie au point que celles-ci se font oublier. On n'en retient que le rythme léger mais harmonieux des octosyllabes et la couleur qu'apportent les rimes. J'ai un gros faible pour le cinquième quatrain, cet "A douleur" délicieusement suranné et ce "coquemard" tout autant. Merci Curwwod et bravo |
Anonyme
13/10/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Une sorte de testament pour demander que le dernier "Passage" se fasse parmi les " beautés de ce monde " ?
De la nostalgie, mais empreinte de sérénité. Une écriture raffinée, sans grandes envolées lyriques, comme j'aime la poésie. " Ni cette larme, à mon passage, Qui sur votre joue a roulé " image délicate. |
ameliamo
13/10/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un poème bien construit ayant un style élégant plein de délicatesse. C’est une balade métaphorique par la vie.
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Christine
13/10/2015
a aimé ce texte
Passionnément
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Quellec délicatesse dans ce poème qui exprime avec une douce pudeur cette angoisse que l'on peut éprouver à la veille d'abandonner ce que la vie offre de plus beau, la jeunesse, la femme qu'on aime, les livres, les arbres, la joie, la tendresse. Tout est dit sans pathos abusif pour laisser place à une tristesse sereine et résignée qui se traduit par ce magnifique dernier quatrain.
"Ombre déjà, m'en suis allé Sans revoir votre cher visage Ni cette larme, à mon passage, Qui sur votre joue a roulé..." L'écritue mélodieuse bien que très travaillée donne à ce très beau poème un charme simple et profondément émouvant |
Francis
14/10/2015
a aimé ce texte
Passionnément
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Une belle plume qui fait naître l'émotion ! La jeunesse insouciante, " sans pitié" croise la silhouette, "l'ombre" des vieilles gens qui espèrent encore un demain. J'aime le jardin, l'ombreux sentier, le banc, la bouilloire sur le feu... Une belle et douce mélancolie que je partage.
Merci. |
Anonyme
14/10/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Votre poème m'a plut, car il me semble très équilibré entre la nostalgie et l'acceptation, comme une espèce de résignation sage face au temps et à l'âge.
J'aime cette idée d'accepter en connaissance de cause de vieillir, et de mourir un jour, en laissant la place à la vie neuve...toujours neuve. Cette idée de paix (avec soi et les autres) que je trouve aussi exprimée dans votre beau texte me plaît, même dans sa forme (pourtant néo-classique;o)). À vous relire. |
Anonyme
14/10/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour
J'aime ce Vous nostalgique .... Le texte est gorgé d'envie de retenir le temps , celui de la jeunesse, celui de l'insouciance..et puis l'envie de revenir sur tous ces souvenirs! Alors Oui c'est touchant ....parce que le chemin ne se fait pas à l'envers, donc on part à la recherche d'un ancrage, ce qui fut et qui reste encore immuable ! "Ombre déjà, m'en suis allé Sans revoir votre cher visage Ni cette larme, à mon passage, Qui sur votre joue a roulé..." .....émouvant ! |
emilia
14/10/2015
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« Passage… » du temps, de la vie, de l’amour, comme une prière mélancolique et nostalgique, à la croisée des chemins entre jeunesse et vieillesse, dont le rythme musical produit un charme certain, redoublé par la galanterie et la courtoisie exprimées dans ces suppliques : « Menez-moi…, conduisez-moi… », dans ce cadre ô combien romantique de ces vieux jardins qui abritent les songes et les réminiscences d’un cher visage à l’attendrissante larme, évoquant l’élégie de l’absence et de la souffrance personnifiées par cette ombre errante qui passe et s’en va…, avec sensibilité et délicatesse…
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Curwwod
14/10/2015
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Robot
14/10/2015
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Un poème que j'ai parcouru avec plaisir. La nostalgie et peut être le regret affleurent sans s'appesantir dans une rédaction fort classique. Un petit (tout petit) bémol : le vers "en rêvant qu'il est un demain" me paraît très convenu.
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angelina
15/10/2015
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour Monsieur Curwwod,
Vous avez l'art et la manière de me toucher . Il y a chez vous une élégance naturelle de la délicatesse une harmonie dans les mots employés reflet de votre belle âme ,et j'y suis très sensible . C'est un réel plaisir de vous lire aimant par dessus tout votre authenticité . A bientôt je l'espère |
LEO-P
18/10/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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S'il y a bien un thème qu'il est bon de retrouver, selon moi, c'est bien la nostalgie, ou étymologiquement "la douleur du retour", cette douce souffrance...
Un superbe rythme des octosyllabes, une narration très vivante qui permet de voir les images, de belles rimes, plutôt riches, un hiatus pardonné avec "j'ai usé", et une belle construction syntaxique. J'ai aimé voir la jeunesse et la vieillesse se côtoyer : "vieux"-"jeunes" dans la strophe 1, "insouciante"-"ans" dans la strophe 2, "séculaire"-"jeunesse" dans la strophe 3... Curieusement, j'ai préféré les strophes impaires. Ce poème, en plus de sa brillante composition, nous conduit dans l'univers du voyage temporel et de la vie, ce fameux "Passage" que nous effectuons tous. Dans mon expérience de lecteur, je suis ravi d'être "passé" par votre "Passage". Merci pour cet instant. |
MissNeko
21/7/2016
a aimé ce texte
Passionnément
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Une plume d une délicatesse extrême !
Dans ce poème, on se promène dans un univers où nostalgie, mélancolie, tristesse et résignation en bornent le chemin. Une belle métaphore de la vie. |