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Queribus
11/1/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
la bonne surprise du matin: un texte bien écrit qui respecte les règles de la poésie néo-classique, un poème pas trop long qu'on comprend tout de suite. Rien que du bonheur en somme. Toutefois(Il fait bien trouver quelque chose), j'aurais plutôt vu le tutoiement à la place du vouvoiement qui donne un petit coté rétro; par ailleurs, vous avez quelques rimes à l'hémistiche, ce qui n'est pas vraiment une faute mais est plutôt à éviter: Je vous ai regardé À mes espoirs secrets C'est l'amour vagabond Ses cheveux sur son front Pour vous seul j'ai tissé Afin de les draper Je vous enseignerai Les baisers indiscrets Et leur bouquet sucré Quoi qu'il en soit, votre poème est une belle réussite qui mérite un beau coup de chapeau. À quand le prochain? Bien à vous. Cordialement. |
Anonyme
20/1/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour
On commence par la maison, on finit par le roman. Entre les deux, une bien jolie et nostalgique promenade. Le coeur battant d'une femme déjà bien mûre pour l'éphèbe qui passe, provocant un plein de remous bien exprimés. Suis-je assez belle encore et saurai-je vous plaire ? Tout le poème peut se résumer en ce seul vers. Dommage que l'auteur laisse passer quelques hiatus ( même permis par la catégorie) qui heurte mon oreille fragile. Mais bon, un bien joli texte dans son ensemble sur un cheminement que l'on aimerait partager. |
Annick
20/1/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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La seule chose qui me gêne dans votre poème, et puisque la narratrice est Colette elle-même, (ou le personnage qui est censé être Colette), c'est que je ne retrouve pas le style de celle-ci, comme dans "le blé en herbe". J'aurais aimé retrouver la propre voix de Colette. Vous allez dire que je vous en demande beaucoup et pourtant, c'est ce qui s'est imposé à moi quand j'ai lu votre poème.
Trop de lyrisme sans doute, (mon âme, de grâce...) mais d'accord pour une certaine sensualité : "Les baisers indiscrets que le désir réclame Et leur bouquet sucré comme un raisin muscat..." Ceci dit, votre poème est très beau et emporte mon adhésion. |
papipoete
20/1/2020
a aimé ce texte
Passionnément
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bonjour Curwwod
Décidément, une semaine qui commence ( après la coquinerie de Vincente ce matin ) sous de bons auspices ; une invitation de Colette en personne, lancée plutôt susurrée à voix haute, à ce beau monsieur qui croisa le chemin de notre belle dame. NB qu'en termes fort galants s'exprime l'auteur, dans la peau de la séductrice ( on ne parle plus ainsi, diront les ronchons ) et toute phrase est emplie de grâce ( je pourrais en prendre de la graine, mais en moi elle ne germe pas ! ) Toute strophe est belle, difficile d'en préférer l'une ou l'autre ; mais j'ai un faible pour l'avant dernière. Je précise que Colette avait une résidence ici, à Lons le Saunier ; plus exactement celle de sa belle-famille, où l'atmosphère quand elle y séjournait, n'était pas très détendue ( sa belle-mère l'appelant Gabrielle, son vrai prénom, qu'elle n'aimait que peu ) et l'on ne rigolait pas avec les bonnes manières dans cette austère famille ! ) Je pense donc que le beau phrasé de l'auteur, ne devait pas précisément être celui de Colette ? ( je ne dis pas qu'elle parlait comme un charretier ! ) Un très bon " néo-classique ", ( oui, quelques hiatus et rimes singulier/pluriel ) mais la qualité est vraiment de très haut rang ! |
hersen
20/1/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Le charme.
C'est le meilleur mot que je trouve pour qualifier ce poème, qui se lit sans fin, sans faim, tellement l'ambiance superbe est reposante. De l'auteur, naturellement, nous ne sommes pas très étonnés, mais il faut souligner une fluidité tranquille. Lire ce poème, c'est un peu s'immiscer, c'est un peu profiter du bord de mer, c'est... ah, ce blé en herbe ! merci curwwod pour ce si agréable moment ! |
Lebarde
20/1/2020
a aimé ce texte
Passionnément
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Quoi dire à la lecture de ce poème magnifique, d'une fluidité et d'une poésie extrêmes.
Le sujet est plaisant, les images sont délicates et explicites, le ton et le rythme envoûtants, la prosodie sans faille ( même s'il y en avait je ne veux surtout pas les chercher). Quoi dire je vous le demande, à part bravo et merci. Lebarde (pensif) |
Aconcagua
20/1/2020
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour
Je me sens bien à lire ce poème, il fait oublier la chute des rimes tant le phrasé coule comme un verre (vers) de bon vin. Il réussit à allier douceur et légèreté, rythme et mots précieux. Il a aussi un petit côté suranné qui donne envie de vivre cet instant éphémère et plein de désir retenu. Merci pour ce beau texte |
Anonyme
20/1/2020
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonsoir,
Quelques mots pour définir ce magnifique poème: Charme, élégance, beauté, finesse et délicatesse d'une plume que je ne lis pas assez souvent...( à mon goût )et c'est bien dommage. Quelle beauté ! Vivement le prochain... Au plaisir de vous relire avec grand plaisir. |
emilia
20/1/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Merci au narrateur de conter avec grâce un épisode réjouissant vécu par Colette et transposé dans son roman « Le blé en herbe », dont le site enchanteur est celui d’une maison estivale bretonne si appréciée par l’auteure… ; un rôle d’initiatrice invitant un charmant jeune homme « insouciant » à répondre à ses « espoirs secrets », son rêve « d’amour vagabond » … ; l’avant dernier quatrain résume avec délicatesse l’objectif sensuel de son « enseignement » qui fut considéré à l’époque comme une troublante et choquante provocation que ne déparent pas quelques hiatus presque de circonstance…
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BernardG
21/1/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Une poésie que ne renieraient pas les Romantiques de l'époque..... J'ai aimé ce côté un peu suranné dans l'expression mais aussi dans les descriptions (" je n'espérais que vous" "saurais-je vous plaire" "le boulingrin fleuri" et bien sûr "le costume de bain" ☺). La pointe d'érotisme est aussi fort bien amenée....toute en finesse. "Je vous enseignerai le geste délicat" "Qui affole le sang lorsque le corps se pâme," "Les baisers indiscrets que le désir réclame" "Et leur bouquet sucré comme un raisin muscat." Très agréable lecture Bernard G. |
Mokhtar
21/1/2020
a aimé ce texte
Passionnément
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Ce qui est remarquable dans ce poème, et bien souvent chez cet auteur, c’est l’élégance raffinée d’un texte si fluide qu’une seule lecture pourrait suffire à le commenter.
J’ai beaucoup aimé, dans la construction de l’idylle, le quatrième quatrain qui décrit le pivotement de la femme mûre à la jeunesse chaude, se servant de son passé pour être à son tour Pygmalion. La poésie des 3 derniers quatrains est à mourir. Si l’on sort de la technique pour évoquer le « classique », en son sens de « beauté intemporelle », on a là l’exemple parfait. Et s’il faut parler technique, on ne peut que souligner la perfection des rimes, d’une richesse qui ne doit rien au compromis ou à l’approximation. Quant aux hiatus, dont la chasse tient du tic et du TOC, c’est souvent à tort qu’on les considère comme faute d’harmonie. Ceux qui s’entament avec les sons « i »,« é » ou « è » sont inoffensifs. Idem pour ceux situés à la césure, quand celle-ci est marquée. À mon oreille, seul peut-être le vers 12 glisse-t-il un peu moins bien, l’allitération du S me semblant améliorable. Petite réserve de ma part pour ne pas passer pour un béni-oui-oui. Mais quel bon moment que cette lecture raffinée et délicate. |
jfmoods
21/1/2020
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Ce poème est composé de 7 quatrains en alexandrins à rimes embrassées, pauvres, suffisantes et riches, féminines / masculines et consonantiques / vocaliques s'encadrant tour à tour.
I) Épisode de la vie d'une romancière 1) Un lieu enchanteur La prosopopée réinvestit le cadre de vie grandiose (titre : "Roz Ven", entête : "La maison de Colette", "sur la grève, à deux pas de Cancale, / Une grande maison à l'abri des vieux pins", "Le boulingrin fleuri d'arums et de lupins / Est un havre de grâce où mon cœur fait escale...", "vers la plage") d'une femme de lettres française à la vie scandaleuse... qui, contre toute attente, devint finalement une idole vénérée. 2) Une séductrice à l'oeuvre La femme mûre jette ses vues sur un jouvenceau ("Jeune homme insouciant", "presque nu / En costume de bain, que j'avais reconnu, / Ses cheveux, sur son front, volant comme une flamme") qui fait partie de son entourage immédiat. Il s'agit de Bertrand de Jouvenelle, fils de son second mari, issu d’un précédent mariage. Cette aventure lui inspirera le roman "Le blé en herbe", paru en 1923. II) Une croqueuse insatiable 1) L'horizon d'attente du plaisir Par la vue, la femme savoure d'avance la résurrection de ses sens, cette magnifique promesse du fruit qui s'offre dans toute sa plénitude, dans toute sa splendeur ("Je vous ai regardé passer sur le chemin / Qui languit au soleil finissant", "vous faisiez au passage / À mes espoirs secrets, un signe de la main", "Je le guettais ce geste, il enchantait mon âme", "De grâce, attendez-moi, je n'espérais que vous !"). 2) L'amour toujours recommencé Gardienne des voluptés ("Je vous enseignerai le geste délicat / Qui affole le sang lorsque le corps se pâme / Les baisers indiscrets que le désir réclame / Et leur bouquet sucré comme un raisin muscat"), Colette réenchante sans cesse le désir ("J'ai tissé ces brocards de caresses / Dérobés aux amants de ma folle jeunesse, / Afin de les draper autour de votre cou", questions rhétoriques qui jalonnent la cinquième strophe). -------------------------------------------------------------------------------- "Tout ce qui m’a étonnée dans mon âge tendre m’étonne aujourd’hui bien davantage. L’heure de la fin des découvertes ne sonne jamais. Le monde m’est nouveau à mon réveil chaque matin et je ne cesserai d’éclore que pour cesser de vivre." (Colette) Merci pour ce partage ! |
Donaldo75
21/1/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Curwwod,
Rien à dire, c’est de la belle poésie classique comme j’aimerais en lire tous les jours ; pourtant, je ne suis pas un afficionado du classique et ne jure pas par ses maitres et ses poésies ancestrales. Cependant, je prends un plaisir certain à la lecture de poèmes aussi réussis que le tien, parce que j’admire ce travail de précision, cette tonalité subtile qui se dégage de l’ensemble. Bravo ! Donaldo |
Michel64
22/1/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Comme d'habitude dirais-je, votre poème si bien écrit arrive parfaitement à dépeindre cette scène du temps passé.
A nouveau je me suis laisser emporter par vos vers impeccables. "De grâce, attendez-moi, je n'espérais que vous ! Pour vous seul, j'ai tissé ces brocards de caresses Dérobés aux amants de ma folle jeunesse, Afin de les draper autour de votre cou." Magnifique ! Quelques hiatus pas trop gênants et autorisés en néo... Merci pour ce beau texte. |
Curwwod
25/1/2020
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Quidonc
29/1/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour,
C'est toujours un plaisir de lire vos textes. A vous lire on croirait qu'il est facile d'écrire. Et vous le faites avec des mots à premier abord si simples que vous n'en avez que plus de mérite. Pour la forme et autres critiques, n'attendez rien de moi, je n'en ai ni l'envie, ni les compétences. Cordialement |
inconnu1
20/12/2020
a aimé ce texte
Passionnément
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Ce commentaire est tardif, mais vos récents écrits m'ont donné envie d'en lire plus. Bien sûr brétillien de naissance, et, comme tous les bretons, un peu chauvin, je suis d'emblée attiré par le premier vers. Et puis, je me suis laissé emporter. Moi qui suis souvent regardant sur la technique, j'ai voyagé sans m'en soucier à la première lecture. Rien n'accroche, c'est fluide. J'ai lu ce long poème d'une traite, en me laissant porté par les images.
Et je le relis et j'apprécie autant, la richesse des rimes, la prosodie parfaite. .Je comprends mieux les compliments de Cristale Merci pour c emoment |