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dom1
27/1/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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Beau poème plein de mots choisis avec bravoure...
Le thème est ici traité de façon simple et précise. J'aime beaucoup. Un seul vers me gène: " Moi voulais juste être heureuse " L'écriture est délicate mais pas seulement. Dans ce cas, il n'est pas question de choix: je veux être heureuse mais de constat: je suis heureuse avec lui... domi |
papipoete
30/1/2017
a aimé ce texte
Passionnément
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néo-classique
Il était beau, il était si gentil, mais son habit était " vert de gris " ! A tout cela, j'ai succombé, nous nous sommes aimés . Nous n'étions que deux êtres de chair, non pas plénipotentiaires espionnant, trahissant . Les " bons français, les vrais " sont venus, m'ont en place publique tondue, humiliée, lavant ainsi ce déshonneur ! De mon amour défendu est né un sale " fils de boche " comme ils disent ; mais je l'aime autant que son père que je ne reverrai sans doute jamais plus ! NB j'aime ce sujet " rebattu " ( je m'en fiche ), et songe à ces couples pacifiques qui oubliaient la guerre, l'instant du canon tu . le 3e quatrain est très touchant " il a défait mon tablier, et je suis tombée sous son charme " au 20e vers " moi voulais " pas joli, simplement " je/voulais " quelques hiatus mais bon ! |
madawaza
14/2/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Curwood
J'aime beaucoup ce parti-pris : l'amour n'a ni frontière ni religion, l'amour est beau. Jolis vers et sûrement belle chanson. |
LeopoldPartisan
14/2/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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ayant écrit moi aussi sur le sujet, vous mettez des mots dans la bouche de mon héroïne et ils sont vraiment beaux et tendres et aimants pris dans la tourmente, la fureur et si souvent hélas la bêtise...
Qui méconnait le passé est condamné à le revivre sans cesse. Bravo |
klint
14/2/2017
a aimé ce texte
Bien
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C'est un poème doux et mélancolique que rompent les vers
"puis ils sont venus ..." Pour celles qui quelques années lus tard, succombant au charme d'un autre uniforme auraient été regardées avec bienveillance. Un joli texte pour une histoire triste et douce... |
Alcirion
14/2/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Curwwod,
Le style romantique coule décidément dans tes veines ! J'ai bien aimé le fond et la façon avec laquelle tu racontes l'histoire. En octosyllabes cette fois. Honnêtement sur le rythme, les sonorités, la forme en général, j'ai préféré d'autres textes, dans mon souvenir coulant merveilleusement, mais c'est peut-être l'impression de l'instant. Tes textes ne sont pas de simples tableaux, ils disent, il y a des idées, du rêve, de la métaphysique parfois. C'est ce qui m'attire, je pense, au-delà de la forme gracieuse souvent stupéfiante. A te relire |
Anonyme
14/2/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un épisode sombre de notre histoire dont on n'a pas à se vanter mais qui rappelle bien la connerie humaine tant est qu'on puisse l'oublier de temps en temps. "Je n'ai pas trahi, rien vendu,"
Une écriture sobre qui relate un amour comme n'importe lequel de deux êtres. " Il était tendre, il était doux, Le reste ne m'importait guère, Je vivais dans mon rêve fou Et l'aimant, je niais la guerre. " |
Bidis
14/2/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Comme l'atroce est dit doucement ici ! Et l'on s'aperçoit soudain que la douceur des mots et le rythme du texte peuvent expriment mieux l'abomination que ne l'auraient fait les cris, les larmes et les imprécations.
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leni
14/2/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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salut ami Curwwood
Tu me rajeunis j'aicconnu cettepériode de l'épuration Femmes tondues croix gammée dans le dos Ton récit est sobre L'humain est touchant Puis ils sont venus un matin, M'ont mise nue, ivres de rage, M'ont appelée garce et putain, Tondue et craché au visage. Mon amour était reparti ; Des étreintes qu'on me reproche, Son enfant est né, que, petit, Tous ont surnommé « fils de Boche »… ça sonne vrai BRAVO Salut amical Leni |
plumette
14/2/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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décidemment j'aime bien le rythme créé par les octosyllabes!
Court et précis! le sujet n'est pas facile. Il est ici traité avec finesse, sans fioritures. j'ai été un peu dérangée, visuellement, par la ponctuation, surtout par les : et les ; Je crois que le poème se lirait tout aussi bien, sans cette ponctuation. Merci pour cette lecture, Plumette |
Zorino
14/2/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Curwwod,
C'est drôle car en vous lisant pour la deuxième fois, je me suis mis à fredonner vos vers sur la magnifique chanson d’Édith Piaf : "Mon légionnaire". Je pense que ceci est dû au contenu de certains vers comme celui-ci : "Il était tendre, il était doux" (il était beau, il sentait bon le sable chaud). J'ai bien aimé votre histoire et j'étais loin de m'attendre à la chute. Ce qui est dramatique dans votre poème, c'est qu'en arrivant à son terme, on pourrait presque en vouloir à cette femme, la traitant de collabo horizontale, comme bien souvent hélas, ce fut le cas durant cette triste page de l'Histoire de l'humanité. Alors que dans le cas présent, seul l'amour a uni ces 2 êtres si différents et pourtant si proches. Très touchant. Merci pour ce partage ÉDIT : c'est amusant car en lisant les commentaires des autres, je me rends compte que la plupart d'entre eux ont écorché involontairement votre pseudo. J'avoue que j'ai bien failli faire partie du lot. Il faut dire qu'il n'est pas simple à écrire. J'aimerais d'ailleurs savoir sa signification, si ce n'est pas trop vous demander. |
Proseuse
14/2/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Le sujet n' est pas simple et l' Histoire pour certains, de nos jours, le rend encore épineux! pourtant, que l' amour soit plus fort que la guerre, ou tout au moins, n' empêche pas l' amour devrait plutôt rassurer !
votre poème aborde le sujet de belle façon, avec une fin bien triste ! encore que la narratrice ici, a gardé avec fierté et amour tout de même son enfant, tandis que bien d' autres dans le même cas l' ont ( de gré mais souvent plutôt de force ) abandonné !) Merci pour ce partage à vous relire |
Anonyme
14/2/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Curwwod,
Le poème attaque un air de chansonnette « Aux bords du Rhin j'ai mon amour », convoque les flonflons du bal « Il était jeune, il m'a souri / Il était tendre, il était doux » mon légionnaire…, et envoie la grosse caisse comme cymbale de fin (« M'ont appelée garce et putain / Tondue et craché au visage »). L’insouciance de l’ amour naïf (« Le reste ne m'importait guère / Et l'aimant, je niais la guerre ») a toujours confondu les pétards et les boulets de canon, les coussins péteurs et la chiasse des tranchées. Ah l’amour l’amour, qui nous extrait du monde… Toutefois, tricoter une maille de "l’amour sans frontières" sous les tondeuses mal affûtées de l’après-guerre, me paraît être un parti-pris aussi courageux que casse-gueule. Sur le plan formel, et malgré la recherche évidente de la même insouciance, il me semble que certains poncifs comme « Et je suis tombée sous son charme », ou « J'étais naïve et amoureuse » , ou encore "amoureuse/heureuse" auraient pu trouver meilleur sort. Etant adepte de l’intertextualité pour améliorer ma lecture de texte, je dois vous dire qu’après la découverte récente de votre œuvre poétique, celui-ci m’apparaît flotter sous l’étiage, comme un échauffement, une respiration avant la prochaine crue. Très cordialement Ludi coiffeur pour dames |
Anonyme
14/2/2017
a aimé ce texte
Pas
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Les deux premières strophes me laissait présager un bon moment de poésie. Malheureusement le reste ne m'a pas emballé.
J'ai trouvé ''mon amour vert-de-gris'' pas très glamour. On croirait la marque d'un escargot. Ensuite je n'ai pas été convaincu, pas assez poétique à mon goût. Et l'histoire de cette femme tondue ne m'a pas ému. Non pas que j'ai été ravi qu'elle le soit, mais une impression de déjà vu. Des reportages en noir et blanc, retraçant ce passage de l'histoire, peu glorieux pour les lâches. Oui, voilà, c'est ça en fait. J'ai lu un reportage, mais qui n'était pas à la hauteur de ce que je pensais. Pour finir, je n'ai pas aimé les trois dernières strophes. Elles sont de mon point de vue, trop appuyées, afin de vouloir faire absolument pleurer dans les chaumières. Désolé, pour une autre fois. |
Michel64
15/2/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Un joli poème sur un sujet grave.
Quelques endroit moins fluides, lorsque la césure dépasse l'hémistiche comme : "C'était mon amour vert-de-gris." peut-être : Mon bel amour en vert-de-gris. "Et l'aimant, je niais la guerre." peut-être : Et je l'aimais loin de la guerre. "Et je suis tombée sous son charme." qui me parait un peu plat. Surtout celui-ci me gène : "Son enfant est né, que, petit, Tous ont surnommé « fils de Boche »… j'aurais préféré : "Naquit son enfant que, petit, Tous ont nommé « le fils de Boche »… plus fluide il me semble. Ou plein d'autres possibilités que vous savez si bien trouver d'habitude. J'ai l'impression que vous avez lâché votre texte peut-être trop vite. Vous n'êtes pas à votre forme habituelle, je crois mais le sujet n'est pas facile. J'ai hâte de lire le prochain qui reviendra au niveau de votre "Requiescat" et autre "Poudrier" j'en suis sûr. Michel |
Miguel
17/2/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Un très beau texte qui dit exactement, sur le sujet qu'il traite, ce qu'il convient de dire. L'amour n'a que faire des guerres, il est universel, et cette belle histoire, qui tourne au tragique, émeut. Ainsi il fut des temps où aimer était un crime. Ce poème est plein d'un lyrisme discret, tout en retenue, mais frémissant. Pas de haine, pas de rancoeur, juste un cri d'amour et de souffrance lancé à travers des vers sobres et mélodieux. Bravo, et merci.
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jfmoods
17/2/2017
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Ce poème est composé de huit quatrains en octosyllabes, à rimes croisées, riches, suffisantes et pauvres, alternativement masculines et féminines.
La première strophe met clairement en lumière la problématique d'une histoire intime douloureuse (présent : "j'ai mon amour", passé composé : "Il est parti", futur : "Reviendra-t-il ?") dont les six strophes suivantes vont récapituler les étapes. Le portrait de l'Aimé brille par sa simplicité (jeu rimé des comparaisons : "un garçon comme les autres", "des yeux pareils aux nôtres"). Les coupes à l'hémistiche des vers 5 et 13 et les deux points en fin de vers 6, 10 et 18 matérialisent l'évidence d'un sentiment amoureux dont la puissance est soulignée par deux adjectifs qualificatifs ("éperdu", "fou") et deux diérèses significatives ("niais", "renié"). Le titre ("Vert-de-gris"), les deux compléments de lieu ("Aux bord du Rhin", "sur l'autre rive") et la gradation ("Ses parents, son pays, ses armes") conduisent petit à petit le lecteur vers l'enjeu complexe du poème. La quatrième strophe, sous l'égide de l'imparfait de l'habitude, fait office de havre de paix dans un monde où les repères sont sur le point de s'écrouler. La gradation du vers 17 ("pas trahi, rien vendu") constitue la première station d'un chemin de croix de l'humiliation (participes passés : "nue", "tondue", "craché", noms communs injurieux : "garce", "putain"), traversé avec l'enfant de l'amour, dans une fidélité indéfectible à l'Absent (mise à distance de la société par le jeu des pronoms : "ils", "on", "Tous", négation : "je n'ai cessé de croire"). Merci pour ce partage ! |
Curwwod
18/2/2017
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Vincendix
19/2/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Curwwod,
Un sujet qui remonte le temps mais qui, sur le fond, reste malheureusement d’actualité, la vindicte populaire existe encore même si les lynchages sont différents. Il faut tout de même comprendre qu’à la Libération, la haine envers le « Boche » était vive, pour la majorité, les années d’occupation avaient été douloureuses à supporter, physiquement et moralement. Tous les soldats de la Wehrmacht (vert-de-gris) n’étaient pas nazis, mais ils étaient considérés comme complices et les filles qui avaient succombé à leurs charmes l’étaient aussi aux yeux de beaucoup. Mais il est vrai que parmi les lyncheurs, certains auraient mérité la même peine humiliante et même pire en raison de leur attitude durant l’occupation. (D'après mon grand-père) Malgré la présence permanente de soldats ennemis dans mon village, aucune scène de ce genre ne s’y est déroulée, peut-être que les filles étaient « sages », mais je pense plutôt que les habitants ont pardonné ? La forme est plaisante, je trouve que les octosyllabes conviennent parfaitement pour ce sujet. Vincent |
Francis
20/2/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ma profession m’entraîna des dizaines de fois à visiter cette page d'histoire. J'y ai rencontré des jeunes filles qui avaient transgressé l'interdiction d'aimer. Les Résistants "de la dernière heure" les ont souvent jugées, punies, humiliées. L'amour était considéré comme collaboration, comme trahison. Certaines de ces filles tondues sur la place publique ont porté cette cicatrice tout au long de leur vie. Pas facile d'avoir vingt ans dans ce contexte ! Votre plume dit simplement les choses et j'y ai été sensible.
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Anonyme
20/2/2017
a aimé ce texte
Vraiment pas
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Désolé mais je n'aime pas ce terme de "Vert-de-gris".
D'habitude j'aime vos poèmes mais je n'ai pas du tout accroché avec celui-ci. Le sujet y est peut-être pour quelque chose... difficile pourtant d'exprimer ce que l'on ressent lorsqu'on ne ressent rien, finalement. L'écriture ne m'a pas plus emballé que ça. Wall-E |
MissNeko
22/2/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour
Je verrais bien ce poeme être fredonné. Le rythme à un petit air de chansonnette. J aimé le sujet de cet amour de passage qui ignore la guerre et les frontières. "Mon amour vert-de-gris" : je trouve ça vraiment beau. Le poeme est mélancolique et touchant. Merci pour ce partage. |
arigo
23/2/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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En peu de vers, on retrouve un décor et une atmosphère à part entière.
Je trouve que la rencontre est évoquée de belle façon, dans des tournures différentes et élégamment tournées. J'accroche à ces vers-ci : "Je n'ai pas trahi, rien vendu, J'étais naïve et amoureuse : Dans ce sentiment éperdu Moi je voulais juste être heureuse…" Je les trouve en-dessous du reste du poème, un peu trop simples, moins travaillés, et pour le coup... naïfs. Merci pour le partage, Arigo |