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Brume
23/2/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour,
Je n'y connais rien aux techniques de la poésie classique, donc je laisse les connaisseurs s'en charger pour les commenter. L'ambiance est posée, on est plongé dans le décor illico avec ce premier vers dont l'image superbe me saute au visage sans crier gare. Une atmosphère inquiétante qui n'annonce rien de bon. Toute la scène se déroule sous mes yeux avec de jolis détails qui donne du relief à chacune de vos descriptions comme: - " Sur un bas fatigué qui se veut aguichant," Et dans ce décor sombre, l'horreur surgit en silence. Vous ne faîtes pas dans la surenchère sordide, juste quelques vers simples et puissants pour faire ressentir aux lecteurs une bonne dose d'angoisse. Je suis un peu gênée par l'utilisation du pronom relatif "Qui" placé dans ce vers: - " une fille Qui guette," Déjà niveau sonorité "Qui guette" n'est pas très jolie, je pense que vous pouvez supprimer "Qui": - " ...une fille Guette sous la pluie,..." 3ème strophe, devinant son effroyable destin j'ai un doute sur le choix du S apostrophe lié au verbe achever: - " Peut-elle imaginer que cette nuit s'achève" - pourquoi pas: - "Peut-elle imaginer que cette nuit achève" et qui ferait meilleur écho avec la phrase qui suit: "Le destin de misère où elle se débat." Malgré ces 2 petits bémols, j'ai apprécié lire votre poème inspiré de l'histoire de jack l'Eventreur et de sa prochaine victime. Une belle qualité d'écriture dont tous les bons ingrédients sont présents; sensation visuelle, atmosphère pesante, émotion inquiétante. |
lucilius
27/2/2017
a aimé ce texte
Pas
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Mon dieu ! Epouser le personnage de Jack l'éventreur n'est pas une mince gageure. Mais dans ce texte, le suspense et l'horreur sont masqués par des mots trop convenus et des expressions "boiteuses" :"Et sur son masque peint met en se déhanchant un sourire perdu, dont elle n'est pas dupe" - "Peut-elle imaginer que cette nuit s'achève le destin de misère où elle se débat".
"le pavé luisant" en entrée et "le pavé qui luit" en finale, font pâle figure dans une poésie classée "néo-classique". La "pâte" du dramaturge n'a pas bien levé. |
papipoete
28/2/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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néo-classique
Les rues sombres de Londres, résonnent d'un pas précipité qui s'éloigne . Mais nul n'a entendu le cri d'une femme qu'un assassin torture, ôte la vie ... NB atmosphère bien restituée avec cette fille qui attend le client, qui peut être brave, qui peut être l'horreur personnifiée ! " elle attend, elle écoute - on approche là-bas " j'en ai la chair de poule ! papipoète |
Anonyme
18/3/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour
Bon texte qui rend bien l'atmosphère du lieu et de l'époque. On se sent transporté des siècles en arrière. L'alexandrin qui se prête bien à la contemplation se transforme ici en un doigt accusateur pour montrer l'endroit sordide et ce qui s'y passe. Bon poème qui déclame bien son sujet avec beaucoup de réalisme. |
Anonyme
18/3/2017
a aimé ce texte
Passionnément
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L'atmosphère de Whitechapel dans le contexte de 1888 est bien restituée, je trouve. Le nom de Jack l'Eventreur n'est pas mentionné et je trouve cela subtil. Le seul vers que je n'ai pas apprécié est le suivant : "Le destin de misère où elle se débat", pas seulement à cause de l'erreur technique de "où elle" - après tout nous sommes en néo-classique - mais à cause du rythme un peu "bancal" (entre guillemets) par rapport aux autres.
Dommage aussi pour la faute à l'élision de "Une griffe acérée pour choisir avec soin", car "acéré(e)" compte 7 syllabes à cause du mot suivant qui commence par une consonne. Il aurait donc fallu élider par un mot commençant par une voyelle. Ceci dit, j'ai vraiment adoré ce poème du début à la fin pour son univers glauque et inquiétant. |
Lulu
18/3/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Curwwod,
Je ne suis pas une grande adepte de ces ambiances qui font peur... mais j'ai adoré celle que vous avez su exprimer ici. Il y a d'abord les images : nous nous représentons très bien la jeune fille et les lieux, ainsi que ce qui peut advenir au personnage. Ensuite, il y a ce changement de pronom. Nous passons de la troisième personne du singulier avec "Elle" à la première "Je" que j'ai trouvé inattendu et fort bien adapté pour distiller cette ambiance particulière. J'ai vraiment beaucoup aimé l'ensemble et notamment cette musicalité grave qui court d'un bout à l'autre. Il y a ce ton et ces rimes fort belles qui nous plongent au cœur du poème. Le titre ne m'avait pas attirée au départ... mais je le trouve tout à fait adapté et ne regrette nullement d'être allée au bout de ma curiosité. A vous relire. |
Anonyme
18/3/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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Une allusion (de plus) à ce ripper qui fut la bête noire de Scotland yard en 1888.
Le récit est traité ici de façon sobre, bien conduit, où la poésie n'est pas absente. D'abord celle qui va être la victime. Puis l'avant dernier quatrain qui donne la parole au meurtrier. Et cette chute laconique "Une fille ce soir est morte à Whitechapel... " Comme si cela représentait un fait presque banal... |
silvieta
18/3/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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Le Londres brumeux, cadre des crimes de Jack l'éventreur est bien rendu dans ce poème qui nous retrace, en douceur, sans forcer sur le "gore" mais avec fatalisme , la dernière nuit d'une prostituée de Whitechapel.
Je me demande si ce poème est l'autre versant d'une nouvelle que j'avais commentée en EL il y a quelques semaines, qui se situait dans un quartier nommé " Chapelle Blanche" et que je ne retrouve plus. Le choix du mot "miché" me semble anachronique pour l'époque visée. Sinon les rimes se tiennent et même si à partir de la troisième strophe elles riment visuellement moins parfaitement elles restent de bonne facture. |
Anonyme
18/3/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Non seulement on sent que vous avez pris un réel plaisir, à retranscrire une scène de Jack l'éventreur, mais ce qui ne gâche rien, c'est que c'est très réussi.
Personnellement, je me suis tout de suite projeté dans cet univers particulier, un peu glauque, de ce Londres où suinte la saleté, les mauvaises odeurs, avec ce fameux lampadaire, et en dessous, une prostituée accoutrée d'une tenue affriolante. On est en plein dans le thème. Il ne reste plus qu'à Jack de faire le reste. Voilà pourquoi je trouve votre poésie réussie, car elle a provoquée en moi des réminiscences, cependant bien précises, de cette atmosphère brumeuse, miséreuse, où la violence paraît dominer continuellement. La quatrième strophe est celle que je préfère, je la trouve percutante, et ''le théâtre effrayant de sa noce sanglante'', reflète parfaitement ce que vous décrivez. |
Anonyme
18/3/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Ce poème rend bien l'atmosphère du Londres de la fin du 19ème siècle. On imagine cette fille qui attend, dans la nuit, pendant qu'une ombre s'approche lentement, et sort son couteau...
Faire parler le meurtrier dans la quatrième strophe est judicieux. Sur un plan technique, les vers sont bien construits, le côté solennel de l'alexandrin à presque disparu. Merci pour cette lecture agréable. |
Anonyme
19/3/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Salut Curwwod... Un sujet peu banal auquel il fallait penser, un scénario bien organisé et une écriture classique qui tient la route (hormis deux, trois vers déjà signalés) mais comme c'est proposé en néo je n'insiste pas. Je n'ai pas connu les docks londoniens de cette époque mais l'ambiance des quais sous la pluie, bec de gaz, pavés luisants, est bien rendue...
Une scène de crime qui nous mène au quatrain final... et fatal ! Tout ceci est très bien vu et parfaitement conté ! Bravo et merci... |
leni
19/3/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour Curwood
Un fait divers dont la lecture se fait d'un trait Avec les expressions soignées de l'auteur Digne de MAC ORLANJE Je cite Le miché complaisant lr bas fatigué et ce quatrain final Nul n'a rien entendu, ni sanglot, ni appel, Un pas précipité s'éloigne dans la nuit. Le ventre déchiré sur le pavé qui luit Une fille ce soir est morte à Whitechapel... Qui est de toute beauté MERCI AMI A bientôt LENI |
Michel64
19/3/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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Le poème pose d'entrée, par un beau premier quatrain, l'ambiance.
Le hiatus est admis je crois en néo mais je trouve toujours un peu dommage, pour la fluidité à la lecture, de ne pas essayer de les éviter. "Et sur son masque peint met en se déhanchant Un sourire perdu, dont elle n'est pas dupe." Ces deux beaux vers suffisent à montrer la tristesse de sa condition. Peut-être aurais-je mis une virgule après "peint" et après "déhanchant". Au quatrième quatrain, on lit que le "rôdeur... serre... un griffe... pour choisir" Je crois qu'il y a erreur là. Il aurait fallut écrire, il me semble, "choisissant" même si je ne suis pas sûr de ce que j'avance. Je trouve aussi que le côté angoissant de la situation aurait pu être mis un peu plus en avant. Cette prostituée devait bien connaître l'existence de ce Jack. Ma lecture a été agréable, mais je n'ai pas encore retrouvé dans ce poème, tout ce dont je vous sait capable. J'ai déjà hâte de lire votre prochain. Michel |
Anonyme
19/3/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Curwwod,
Si Baudelaire n’avait pas abusé trop vite des bonnes choses, il aurait pu traîner son spleen à Whitechapel et s’inspirer de votre charmante catin pour écrire cet extrait d’un poème de jeunesse : « Si vous la rencontrez, bizarrement parée, Se faufilant au coin d'une rue égarée, Et la tête et l'œil bas comme un pigeon blessé, Traînant dans les ruisseaux un talon déchaussé, Messieurs, ne crachez pas de jurons ni d'ordure, Au visage fardé de cette pauvre impure Que déesse Famine a par un soir d'hiver Contrainte à relever ses jupons en plein air. » Je retrouve par endroits ces beaux accents baudelairiens dans ce poème crépusculaire qui culmine au quatrième quatrain : « Car je suis le rôdeur de vos nuits d'épouvante, Qui nourrit votre angoisse et serre dans son poing Une griffe acérée pour choisir avec soin Le théâtre effrayant de sa noce sanglante. » Si Baudelaire avait voulu proposer du néo-classique sur Oniris, je crois qu’il n’aurait pas changé une virgule à ces quatre vers. Je vous envie votre don de restituer certaines ambiances. Si je ne connaissais pas votre amour du grand air et des barbecues, je me demanderais si vous n’y avez pas fait plus que des reportages, à Whitechapel. « Sur un bas fatigué qui se veut aguichant » Je suppose que de nuit, faut avoir été sous le même bec de gaz. Vous savez, comme on dit, aller au plus près de l’action. Vous êtes l’entomologiste nyctalope des sauterelles en bas nylon. Je me suis régalé sans claquer un fafiot. Ludi Agence de tourisme curwwodienne |
Bidis
19/3/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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L'atmosphère y est et connaître les tenants et aboutissants de cette bien sombre histoire n'empêche pas que j'ai pris plaisir à la lire sous forme de poème.
Une petite chose cependant. Je n'ai pas aimé "elle écoute" repris deux fois. La première fois, lisant "elle écoute, elle attend" j'ai pensé que "elle écoute" n'était là que pour le nombre de pieds. J'ai trouvé cela dommage. Et pour moi, cela enlève la pertinence de la seconde fois où l'on rencontre "elle attend, elle écoute" car là, il y a les pas de l'éventreur. Mais vraiment bravo ! |
Arielle
19/3/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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"Elle écoute, elle attend ...
Elle attend, elle écoute ... Nul n'a rien entendu" Entre l'ombre et la lumière, le drame s'est joué avec une maîtrise absolue, digne des plus grands films du cinéma muet. Une mise en scène glaçante dont j'admire le sens du raccourci qui dit juste ce qu'il faut pour suggérer l'horreur. Un grand bravo, vraiment ! |
archibald
19/3/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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J’ai été amusé que tu plantes le décor d’une façon similaire à ma dernière production : des phrases nominales avec le halo qui évoque une atmosphère brumeuse… mais pardon de parler de moi.
J’ai beaucoup apprécié ce poème ; c’est très bien raconté et le choix du sujet offrait des possibilités que tu as su exploiter avec le talent que l’on te connaît. Me permettras-tu de pointer quelques éléments qui, à mon sens pourraient être retravaillés ? “Et sur son masque peint met en se déhanchant un sourire perdu dont elle n’est pas dupe.” C’est une belle image, mais le verbe “mettre” me semble un peu plat : “pose en se déhanchant” ? L’irruption de la première personne à la quatrième strophe me fait un effet insolite. Et pourrait-on imaginer un amant, plutôt qu’un rôdeur, pour mieux faire écho à la noce sanglante du dernier vers ? Le “e” muet de la griffe acérée pourrait sans doute être également évité. J’aurais aussi ponctué ce texte différemment, en plaçant notamment une virgule après “luit” au pénultième vers. Quelques broutilles, eu égard au plaisir que j’ai pris à lire ce texte. Merci pour ce partage, comme dit l’autre. |
Vincendix
20/3/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Curwwod,
Jack l'éventreur, le retour. Un triste décor, une fille paumée et un assassin qui rôde à la recherche d'une victime... Bien écrit comme d'habitude mais je ne vibre pas tellement, c'est un peu mélo à mon goût. Vincent |
Curwwod
20/3/2017
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Juste quelques mots ici : http://www.oniris.be/forum/jack-vous-remercie-t23708s0.html#forumpost315756
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BeL13ver
20/3/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'apprécie cette poésie inquiétante et dérangeante de par son thème terrible.
La première strophe est jolie sans être exceptionnelle. La deuxième strophe m'a - et c'est la seule - un peu déçu (je crois comme beaucoup d'autres). J'aime vraiment les deux derniers vers du troisième quatrain, qui illuminent le texte et le résument. La quatrième strophe est également très belle. La cinquième est sublimée par son dernier vers, que je trouve très beau "Une fille ce soir est morte à Whitechapel." Je l'ai vraiment savouré. |
Queribus
22/3/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Curwwod,
Une atmosphère à la Fritz Lang, mac Orlan et Baudelaire fort bien réussie. le poème n'est pas trop long et tout est dit en cinq strophes qui vont crescendo. Par contre, j'ai trouvé les phrases des premier, second et quatrième quatrains un peu longues; peut-être eût-il fallu couper en deux phrases; par ailleurs, les deux hémistiches: "un pas précipité, le ventre déchiré"riment entre eux, ce qui est à éviter. J'ai beaucoup aimé la sobriété des images qui ne sombrent pas dans "le gore" ni dans le cliché mais savent rester sobres, ce qui fait leur force. Le dernier vers: "Une fille ce soir est morte à Whitechapel" clôt le poème un peu à la façon d'un sonnet. En conclusion, le poème me semble très réussi et j'attends le prochain avec impatience. Bien à vous. |
MissNeko
22/3/2017
a aimé ce texte
Passionnément
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Comme toujours je suis amoureuse de vos poèmes !
Celui-ci me plait particulièrement car on imagine aisément la scène. Tout défilé sous nos yeux. L ambiance est palpable. Ah ce jack l'éventreur ! Il n a pas fini d inspirer. J ai aimé les vers suivants en particulier : Halo blafard jeté sur le pavé luisant, Bec de gaz à l'œil jaune où la flamme vacille Ou encore : Sur un bas fatigué qui se veut aguichant J'ai beaucoup apprécié le dernier quatrain qui clôt votre poème sur un rythme rapide qui rappelle la fuite de l'assassin. Merci |
jfmoods
6/5/2017
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Ce poème est composé de cinq quatrains en alexandrins, à rimes embrassées, suffisantes et riches, alternativement masculines et féminines au fil des quatre premières strophes, exclusivement masculines dans la dernière strophe.
Je ne comprends pas plus l'absence de virgule dans l'entête que la présence d'une virgule à l'hémistiche du vers 8. À mi-parcours, le remplacement de "s'achève" par "achève" (fin de vers 11) marquerait (en écho à "la flamme vacille" du vers 2) le prolongement d'une prémonition, en forme de clin d’œil, de la chute. La question fermée, qui s'étend sur les vers 11 et 12, se clôt, de manière un peu énigmatique, par un point. Le poème est conçu comme un spectacle. Au fil des deux premières strophes, le regard se pose, obsessionnel, désignant ostensiblement au lecteur la victime expiatoire (personnification : "Bec de gaz à l'œil jaune", contre-rejet et rejet : "une fille / Qui guette", métonymie : "son masque peint", "Un sourire perdu"). Le chiasme ("Elle écoute, elle attend", "Elle attend, elle écoute") ainsi que le recours au pronom personnel "on" appuient sur le suspens à l’œuvre. À la quatrième strophe, le glissement soudain de la troisième à la première personne ("Elle", "Je") permet au poète de prendre à partie le lecteur, l'interpellant efficacement dans ses peurs primales ("vos nuits d'épouvante", "votre angoisse"). L'image de la "griffe acérée" renvoie à une figure emblématique terrorisante du film gore (Freddy). L'écho des vers 1 et 19 ("le pavé luisant", "le pavé qui luit"), l'entame du dernier quatrain (négation obstinée : "Nul n'a rien entendu, ni sanglot, ni appel") et le constat du vers final ("Une fille ce soir est morte à Whitechapel") postulent la perpétuation obligée d'un cérémonial atroce dont le spectateur complice, voyeur, peut se repaître ("le ventre déchiré"). Merci pour ce partage ! |
Anonyme
15/2/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'avais apprécié le poème sur Oscar Wilde...mais là.. le Londres...époque victorienne...le tableau est planté tout y est avec un art du détail très fort...Excellent !
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