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Poésie néo-classique
Cyclid : Gitan
 Publié le 26/08/08  -  7 commentaires  -  1437 caractères  -  289 lectures    Autres textes du même auteur

"Liberté... liberté chérie..." L'amour ne peut rien contre toi.


Gitan



Bohémien envoûtant, peau et rires sauvages
À l’haleine fraîche d’un champ de blancs jasmins
Tes mains dans mes cheveux ont le goût de l’orage
Le parfum des nuits blanches et des baisers carmin

Les saveurs d’un ailleurs en écho des guitares
Se mélangent aux chants, aux robes écarlates
Sortilège évadé de brumeux quais de gares
Glisse entre les passants et mes pupilles éclatent

À l’appel d’un sourire suspendu à mes yeux
Une bouche gourmande blottie sur ton visage
Se jette sur mon cou en virages soyeux
Au creux de l’épaule dépose un doux présage

Tes lèvres rieuses et parsemées d’audaces
Capturent le mystère de ma poitrine offerte
M’attirent, me tiennent, me repoussent, tenaces
Obsession qui s’enfuit par la paupière ouverte

Ô Gitan offre-moi l’éclipse d’un nuage
Un corsage de pluie, des bouchées de ciel bleu
Sculpte nos grains de voix dans un sombre naufrage
Écris-moi un désert à l’encre de ton feu

Le moment du départ se joue des sentiments
Bientôt il fera jour, la route te respire
Tes doigts froissent ma nuque, effeuillent des serments
Mes mains frôlent les mots que je ne saurais dire

Je sens cet horizon qui avale tes pas
Mon âme-sœur solitaire, ivre d’un grand voyage
Rejoins la Liberté, chavire dans ses bras
L'indomptable et féroce invoque son otage


 
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   David   
26/8/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Cyclid,

Le poème m'a beaucoup plu, ce "Gitan" est trés bien dessiné, la fin sur la "Liberté" est jolie, bravo !

   Anonyme   
26/8/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup
C'est clair, c'est limpide, ça coule de source

Pas d'abus de métaphores inutiles
et quand elles sont là, c'est superbe. Comme...

"Ô Gitan offre-moi l’éclipse d’un nuage
Un corsage de pluie, des bouchées de ciel bleu
Sculpte nos grains de voix dans un sombre naufrage
Écris-moi un désert à l’encre de ton feu"

----->Vraiment très beau !

   Melenea   
28/8/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Superbe, une description toute en volupté, liberté, où la nature environnante fait partie intégrante de ces gens du voyage que tu poétises si bien...
Merci

Mél

   Absolue   
7/9/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Très beau poème, rempli de parfums et de couleurs. Belle maîtrise de plume!

   embellie   
7/1/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Les amours passagères des gens du voyage. Peut-être plus fougueuses, intenses, chargées de mélancolie, parcequ'on les sait non renouvelables, uniques... C'est ce que j'ai ressenti.

On s'autotise à aimer brièvement, mais on ne s'autorise pas à entraver la Liberté.

C'est très bien écrit, chaud et délicat.
Merci pour le partage.

   Anonyme   
26/12/2012
 a aimé ce texte 
Pas
"Tes doigts froissent ma nuque..." !
Curieuse image. Peau flasque ? Bosse de bison surdéveloppée ? Tentative de meurtre par l'usage d'un mystérieux art martial issu de l'Asie inconnue ?
Tout le poème est assez surprenant, il faut l'avouer. On imagine l'auteur les yeux au ciel, inspiré ( ée ? ) en titi, pas un poil de sec, les méninges fumantes d'émotions pur génie... Tssss, oukonva, hein, dites-moi ?
A part ça, la chose est assez soignée et les pieds souvent comptés. Nous voici, à coup sûr, en face d'une poétrie.
Bon, j'apprécie le très amusant "...la route te respire", un trait d'humour, certes, à la Gotlib et Alexis mais inversé avec un certain à-propos.
Pour ce qui m'a fait sourire, j'ai relu la poétrie. Elle n'est pas sans charme même si "...les pupilles qui éclatent" me semble un peu brutal.

   Anonyme   
30/6/2016
 a aimé ce texte 
Bien
Curieusement, je trouve que ce poème en fait de trop, déjà dès la première strophe :

" Bohémien envoûtant, peau et rires sauvages
À l’haleine fraîche d’un champ de blancs jasmins
Tes mains dans mes cheveux ont le goût de l’orage
Le parfum des nuits blanches et des baisers carmin "

Tout au long du poème, c'est ainsi, bien trop d’embellies, pas assez de réalisme, trop d'images tuent l'image, et je n'arrive pas à ressentir une quelconque émotion.

Je reconnais que c'est un texte soigné, à la poésie élégante, il y a en effet de belles trouvailles, comme dans la cinquième strophe. C'est un beau texte, où l'amour est présent, n'entrave pas la liberté de ce "gitan".

J'aurais aimé un texte au plus près de la réalité, moins surjoué, mais je reconnais cependant à cette poésie de l'élégance.


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