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Poésie libre
cyclo : Dieu
 Publié le 15/07/08  -  6 commentaires  -  825 caractères  -  41 lectures    Autres textes du même auteur

Le poète s'interroge sur l'existence de Dieu.


Dieu



Vient un moment
il faut te dire
où rien
n’existe
ce rien perçu
comme creux comme
envers du Temps
vide de l’Envie

Vient un moment
il faut t’entendre
et je tombe si
loin
las effarouché superbe
dans l’Entendement pur dans
la demeure des Demeures
enfermé dans le moi
enfanté par le noir

Vient un moment
il faut te voir
la Matrice est innée
c’est là qu’on se
rebelle qu’on enfonce
des portes qu’on ouvre des
pogroms

Vient ce moment
il faut te sentir
je tremble dans le
Vide sauvage
le Temps m’a
conquis et je
grignote l’envie de vivre

Sidéré je te questionne
existes-tu ?


 
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   belaid63   
15/7/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Le grand questionnement eternel. existe-t-il? oui? non? peut-être? beaucoup se sont posé la même question, ils sont partiss sans réponse.
l'auteur le dit si bien:
"le Temps m’a
conquis et je
grignote l’envie de vivre"
autre Question que serait la vie sans la mort?
j'ai bien aimé cette lecture. la forme est jolie, le fond personnel

   Melenea   
15/7/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Dire, entendre, voir et sentir... les sens l'un après l'autre (manque le toucher) pour apréhender le mystique et ses questionnements... j'aime beaucoup cette approche pudique et pourtant si forte...

Mél

   Anonyme   
15/7/2008
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Tiens un poème ontologique :)

Ah.. voilà deux domaines que j'affectionne
en principe
mais là cyclo.. bien que facile à lire, je reste sur ma faim.

   Anonyme   
15/7/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Ce qui m'a frappé, cyclo, est que le texte s'adresse au lecteur en même temps qu'à Dieu. Le lecteur est donc assimilé à Dieu.
Je suis donc resté, à la fin, sur une impression bizzare : est-ce que j'existe ?

   lotus   
16/7/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Croire en" l'impalpable"...toute la question est là et pourtant , tu n'évoques pas vraiment ce sens qui me paraît important.

J'ai bien aimé ton approche du sujet même si j'ai eu un peu de mal avec la forme.

   Anonyme   
27/10/2016
 a aimé ce texte 
Un peu
Je crois qu'au fil de mes lectures, j'aurais toujours à faire au même défaut de vos écrits, des coupures qui ne sont pas appropriées et qui dérangent énormément l'écriture, où avez-vous lu ou vu que l'on sépare un article du nom qui accompagne, c'est ridicule. Pour vous lire aisément il faut tout reprendre de l'écrit pour lui donner bien plus de compréhension et d'aisance.

Vient un moment
il faut te dire
où rien
n’existe
ce rien perçu
comme creux
comme envers du Temps
vide de l’Envie

Vient un moment
il faut t’entendre
et je tombe
si loin
las effarouché superbe
dans l’Entendement pur
dans la demeure des Demeures
enfermé dans le moi
enfanté par le noir

Vient un moment
il faut te voir
la Matrice est innée
c’est là
qu’on se rebelle
qu’on enfonce des portes
qu’on ouvre des pogroms

Vient ce moment
il faut te sentir
je tremble
dans le Vide sauvage
le Temps m’a conquis
et je grignote
l’envie de vivre

Sidéré je te questionne
existes-tu ?

Les mots enfin trouvent toute leur densité, ils expriment, ils viennent proposer un questionnement qui peut paraître à un moment ou à un autre existentiel, ils quémandent, même si je pense que le sujet n'est que survolé, mais vous l'avez à votre manière ébauché, avec votre ressenti.

Je pense que vous savez écrire, mais vous utilisez une mise en forme qui vous défavorise.


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