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Poésie néo-classique
cyclo : Maintenant
 Publié le 21/06/08  -  6 commentaires  -  729 caractères  -  38 lectures    Autres textes du même auteur

L'amour, toujours l'amour.


Maintenant



Maintenant que mes yeux sont pleinement ouverts,
Maintenant que je vois et ton corps et ton âme,
Flamboyant à ma vue comme une fière flamme,
Attisant dans mon cœur mille pensers divers,

Maintenant que je peux me mettre à découvert,
Que mon œil aiguisé brille comme une lame,
Je peux dire à voix haute, même je le proclame :
Je me veux avec toi fondre dans l’univers.

De ton épaule nue sourd une tendre image ;
De ton sein émouvant j’apprécie le partage ;
Ton beau bras balancé au vent frais du matin

A pour mon corps ému des houles de caresses,
Tandis que tout ravi, éperdu, je paresse
Sur ton ventre arrondi comme un volcan éteint.


 
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   clementine   
21/6/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Magnifique poème plein d'amour joliment dit.
J'ai particulièrement apprécié les 3 derniers vers.

   lotus   
22/6/2008
 a aimé ce texte 
Bien
Je partage l'avis de Clémentine...belle tournure!
Lotus

   Bidis   
22/6/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Très bien tourné, de beaux mots, de belles images.
Pas très original...

   Anonyme   
26/12/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'aurai bien voulu écrire celà!

   Anonyme   
30/10/2016
 a aimé ce texte 
Bien
Ce que je n'ai pas vraiment aimé, la répétition du "Maintenant", une fois suffit amplement, il est une entrée en matière et guide déroulement de l'écrit, qui ne manque pas d'être à la hauteur de l'attente.

L'on comprend très bien la force de ce "Maintenant, c'est pour cela qu'il n'est pas nécessaire de trop l'appuyer, vous développez fort bien l'objet de votre ressenti qui vous comble allègrement.

Aux deux dernières strophes va préférence, car elles se trouvent être le plus abouti.

   Lotier   
24/12/2022
Jolie aubade. Reste à trouver l'heure et le balcon idoines.
« Je me veux avec toi fondre dans l’univers. » L'Univers est assez indulgent dans ces cas-là. C'est encore loin de la faconde de Cyrano envers Roxane, mais l'émotion pointe. Et elle pointe d'autant mieux qu'elle est moins explicite. Les tercets, tout au paysage, en sont témoins. Ils l'auraient été davantage en supprimant les mots « émouvant » et « ému ». C'est un peu comme si sur un tableau, on ajoutait des flèches avec le label « s'émouvoir »…


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