Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie en prose
Cyrielle : Impression soleil mourant
 Publié le 14/08/11  -  10 commentaires  -  793 caractères  -  327 lectures    Autres textes du même auteur

Poème sur le soleil couchant en forme de clin d’œil à Monet.


Impression soleil mourant



C’est l’instant où l’heure tombe.

L’instant où le jour cède à la nuit ses dernières lueurs de feu qui décomposent l’instant en lambeaux lumineux.

Un souffle éclatant retient toute chose et parsème la ville d’une onde dorée. Passants, nuages, ruelles, accomplissent ce passage du temps dans cet enchantement foisonnant. Chaque parcelle d’air, de pierre, de chair, confond son ombre avec cette dernière secousse du jour mourant.

C’est le soir qui se décline dans les derniers fragments de lumière où s’affaissent en demi-teinte des contours incertains. Là où n’éclaire plus qu’à peine un ciel longé d’obscures ardeurs.

À ce jour qui s’abat sombrement, j’offre la clarté diffuse de cette page blanche comme terme de cette étrange suspension de temps.


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Anonyme   
26/7/2011
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bon, je vais sans doute vous paraître pinailleuse, mais quand un texte comporte aussi peu de mots, le lecteur peut être amené à prendre garde à de petites choses.
C'est ainsi que, à mon avis, pour une tentative impressionniste de restituer un instant, vos phrases sont parfois trop articulées. Une relative dès la deuxième phrase, pour moi, ça casse l'ambiance. Le paragraphe suivant, en revanche, me plaît bien. Ensuite, ça se gâte franchement pour moi avec la phrase "C'est le soir (...)" aux deux relatives imbriquée. La relative de la dernière phrase ne me gêne pas plus que ça parce qu'elle est brève, mais je la remarque à cause de celles qui l'ont précédée dans le texte.
Je pense sincèrement que le poème gagnerait beaucoup avec des phrases moins articulées, plus souples, mieux propres selon moi à rendre une description rêveuse. Les mots, sinon, me paraissent bien choisis, notamment les "fragments de lumière" et les "contours incertains".

   Charivari   
31/7/2011
 a aimé ce texte 
Pas
Je trouve que d'une part, le texte est beaucoup trop explicite, pas assez poétique. D'autre part, c'est beaucoup trop adjectivé et cela manque d'images et de tournures originales. Le style est un petit peu trop scolaire à mon goût.

J'aurais préféré un texte impressionniste, une constellation d'émotions vives posés par petites touches nerveuses, ça et là, sans trop de structure ni de rationalisme.

j'ai néanmoins beaucoup apprécié le titre.

   Anonyme   
10/8/2011
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Impressionnant. Sans jeu de mots. Toutes les images sont pleines et confondantes de justesse. Avec une mention particulière pour "le ciel longé d'obscures ardeurs". La référence à Monet, contre pied de son Soleil levant, n'est pas flagrante au départ, mais apparait au fil de la lecture. L'image que je me représente de ce texte baigne bien dans ce flou impressionniste.
Entre peinture et poésie, magnifique croisement d'arts.

   Pascal31   
14/8/2011
 a aimé ce texte 
Pas ↑
L'exercice est difficile : décrire un instantané en peu de mots, c'est souvent "casse-gueule".
Et malheureusement, ici, je n'ai rien lu d'assez fort pour que le poème ne puisse se démarquer.
Le titre parle d'une "impression" et pourtant, c'est bien d'une description dont il s'agit. Avec un tel titre, je m'attendais à un ressenti, à des sensations éprouvées et partagées par l'auteur. Où sont-ils ?
En résumé, un poème aux images pas assez fortes à mon goût et qui manque de cohésion avec un titre pourtant bien trouvé.

   Anonyme   
14/8/2011
 a aimé ce texte 
Bien
pas besoin d'images pour être poétique, cette simplicité est une force d'impression visuelle. une belle description faite avec minutie permettant ainsi au lecteur de visualiser ce décor tamisé.
un tableau décrit avec émotion, une émotion passive passant par le regard, admiratif devant ces nuances d'ombre et de lumière se déroulant lentement sous les yeux du narrateur.
dommage que ce poème soit si court, j'aurais aimée que l'auteure m'offre encore les détails, les parcelles de natures et d'éléments baignés par cette clarté en mouvement.

   Gerwal   
14/8/2011
 a aimé ce texte 
Pas
Quelques (trop rares) images relativement poétiques ("...lambeaux lumineux..."), une rareté surement due en partie à la (trop grande) brièveté du texte trop descriptif pour une "impression".
Mais, surtout, le titre " (Impression de) soleil mourant" me laissait supposer un texte sombre ou mélancolique, alors que le ton général est plutôt tranquille et serein ("...une onde dorée", "...un enchantement foisonnant..").
Et, sincèrement et à titre tout à fait personnel, sans la présence de l'exergue, je n'aurais pas retrouvé ce clin d'œil à Monet (mais peut-être que c'est moi qui manque des références nécessaires à retrouver cette ressemblance)...

   Cyrielle   
15/8/2011

   bulle   
18/8/2011
 a aimé ce texte 
Bien
Belle atmosphère, en vagues, que j'ai appréciée.

Après l'entame puissante "C'est l'instant où l'heure tombe", j'ai regretté la reprise du mot "instant", en fin de deuxième phrase. La première reprise est en liaison-ricochet, la seconde l'alourdit : "L'instant où (...) qui décomposent l'instant".

Même remarque pour la phrase finale : "cette page blanche"/"cette étrange suspension = deux fois "cette".

Dans un texte court, l'attention (écoute) est attirée par ce genre de détail, les répétitions se remarquent beaucoup.

Mais je redis, au final, que j'ai bien aimé cette évocation.

   Anonyme   
30/8/2011
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Le clin d'œil à la peinture impressionniste est bien présent. L'hommage et la référence sont là.

L'écriture est de bonne facture mais j'ai trouvé la lumière trop dorée pour un soleil partant. J'ai pensé qu'un jour qui se couche peut bien ne pas foisonner.

Cependant, la dernière phrase rétablit les bonnes couleurs, les teintes justes et j'ai apprécié vraiment cette touche qui clôt ce poème :

"cette page blanche comme terme de cette étrange suspension de temps."

   Anonyme   
12/7/2016
 a aimé ce texte 
Bien
La première phrase "C'est l'instant où l'heure tombe", m'a fait esquisser un léger sourire, il y a dans cette expression "l'heure tombe", un côté curieux à imaginer.

C'est un texte plaisant à lire mais qui n'a pas assez de teneur, il reste un peu trop descriptif. Il manque de profondeur, de nuances pour donner un peu plus de ressenti. Pour moi, cela demeure trop en surface, le tableau est là mais sans relief.


Oniris Copyright © 2007-2023