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Poésie libre
Cyrill : Ça dépend de maman
 Publié le 23/09/24  -  10 commentaires  -  2123 caractères  -  207 lectures    Autres textes du même auteur

Bis repetita non placent.


Ça dépend de maman



Maman sortait souvent pour pendre un peu l’effraie,
comme elle nous disait.
Puis rentrait une paye après, à un cheveu du crépuscule,
sous son manteau d’hiver frisant le ridicule.
Sa mise en plis à la naguère travaillait du chapeau.
Je trouvais le temps long,
attendant au salon l’impossible chimère
et les jolies faveurs qu’elle jurait de mettre à mes cheveux filasse,
mais ils étaient filasse hélas et lassaient la coiffeuse.

Lorsque naquit ma sœur,
sa tignasse dorée et ses accroche-cœurs lui firent négliger la moire des rubans,
les promesses de brosse à moi réitérées.
C’est la fée Carabosse qui tailla dans la masse sur le fil du rasoir
– fin de la digression.

Mis à part le vacarme et quelques casseroles,
un rien de lassitude à son regard de folle,
il n’y eut de chagrin plus gros que d’habitude.
Ni plus ni moins de foin, et semblable imposture confinait au refrain.
Affaire suspendue à ses accents chafouins,
la voilà revenue la mine en confiture et bien ressuscitée.

Le non-événement coiffé sur le poteau par tous les précédents fut très vite oublié.
« Les choses répétées n’ont plus autant de charme. »
Prophylaxie des larmes en latin dans le texte,
papa le récita au retour de la dame.
C’était dans le contexte et la touffeur du drame.
Il avait consommé quelques verres de Gueuse agrémentée de sky,
ce qui rendait sa voix un rien spiritueuse et son parler peu tendre.
En matière d’accueil le tour était pendable.

« Et mon œil ! » m’indignai-je au vu du sortilège,
tout en m’ébahissant : « Comment diable bon sang peut-on bien se dépendre ? »
Car mentir à soi-même au point de non-retour me semblait formidable.

Mais j’aimais ma maman.
À part la corde au cou que je voulais solide,
une vilaine ride parcourant sa joue d’un trait d’ombre livide,
mes vœux ante mortem étaient bien insipides.
C’est de plus d’un cheveu qu’il s’en était fallu et la mèche vendue n’était pas le problème.


 
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Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   papipoete   
28/9/2024
Modéré pour deux raisons : Commentaire ne traitant pas du texte en lui-même mais du domaine dans lequel il a choisi de s'exprimer. Et pour votre qualification de ce poème comme "charabia"... C'est insultant pour l'auteur et son travail.

   Myndie   
23/9/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Bonjour Cyrill,

il ne me semble pas avoir lu ce poème en EL, (l'ai-je eu ? ) mais si cela avait été le cas, je crois bien que cette fois-ci j'aurais pu en deviner l'auteur. Car cette histoire, cette plongée dans des souvenirs d'enfant, ce rapport à la mère agrémenté d'un soupçon de morbidité me deviennent familiers mais pour autant pas désagréables comme tu sembles le craindre dans ton incipit.
Alors voici un nouvel écheveau d'événements pas toujours facile à démêler mais peu importe.
J'ai beaucoup aimé la poétique du détournement de langage et cette malice du poète qui joue avec les mots, les expressions et les sonorités (eh oui, pour moi aussi c'est bis repetita!^^).
Même s'il semble de prime abord tiré par les cheveux, ce texte ne coupe pas les cheveux en quatre pour en arriver à « la corde au cou » et aux « vœux ante mortem ».
En fait, même si l'écriture prend ses distances avec la transparence et mélange allégrement réalité, fantaisie et surréalisme (c'est tellement chouette de prendre l'air frais!), tout semble faire sens en fin de conte (pardon, de compte).
La poésie est bien présente ; ici par exemple :
« sa tignasse dorée et ses accroche-cœurs lui firent négliger la moire des rubans, »
« une vilaine ride parcourant sa joue d’un trait d’ombre livide »
Avec toujours, en filigrane, cet aveu émouvant de l'amour porté à une mère qu'on déteste.

Bravo Cyrill pour ce texte dont la facétie me rappelle un peu Boris Vian

   Provencao   
23/9/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Bonjour Cyrill,

"Lorsque naquit ma sœur,
sa tignasse dorée et ses accroche-cœurs lui firent négliger la moire des rubans,
les promesses de brosse à moi réitérées.
C’est la fée Carabosse qui tailla dans la masse sur le fil du rasoir
– fin de la digression"

Belle approche de ce passage vers la fantaisie et le bizarre, pourtant a priori l’un et l’autre plutôt tournés vers le fantastique : j'en ai aimé la singularité et la bigarrure, ces ressentis poussent vers d'autres chemins, nous orientant vers l'explication des effets sur qui ne comprend pas.

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   Vincente   
24/9/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Je ne sais pas jusqu'à quel point le jeu en aura valu la chandelle… ?
Car j'ai été en fait "ébloui", un peu aveuglé, par tous ces assortiments insolites où les convocations apparaissent à la fois surprenantes, véritables trouvailles dans les termes, amusantes, et porteuses d'un sens plus sombre, voire douloureux. Il en est ressorti pour moi une impression/expression en une sorte de rire jaune de l'écriture. C'est troublant et plein de ressort, voire d'intérêt. Mais ce qui m'interroge, et m'a quelque peu dérangé, c'est la prévalence des jeux de mots sur le propos qui est pourtant central et le plus profond. En quelque sorte, le fait que l'apparence (le jeu) domine par trop le sujet (le fond) ; si bien qu'un malaise naît à la lecture, celui justement d'un rire jaune affiché comme pour masquer la gêne du narrateur, une sorte d'empêchement à parler.
En même temps, je me demande si l'intention d'écriture n'a pas été consciente, volontaire dans cette démarche à double détente un peu discordante pour marquer ce trouble du narrateur. Peut-être ceci nécessitait cela ? Je ne sais pas…

   Catelena   
25/9/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
C'est bien connu, par l'humour on peut tout ou presque se permettre. Par exemple, dire ce qui reste sur le cœur avec des mots camouflés pour éviter de se confronter à la dureté d'une réalité dure à avaler. En quelque sorte, des mots camouflés pour régler les contes, et les mots camouflets pour régler les comptes... puisque l'auteur nous entraîne dans ce jeu périlleux d'équilibriste surréaliste qui jongle avec les sens et les sons au point de nous faire perdre la tête et le fil de l'histoire que lui seul – et encore ce n'est pas certain – débride dans ces recoins cachés.

Au final, il me reste cette impression tenace que le poisson a été noyé par une volonté consciente ou pas. Il me faudra donc encore pédaler dans ce dédale de mots pour retrancher le faux du vrai et le vrai du faux.

En tous les cas, l'avalanche des sens est jubilatoire. Je ressens très fort ton plaisir pris à l'écriture de cette douce folie mi-figue mi-raisin.

Au fait : placent ou placenta ?

Merci, Cyrill.

   BlaseSaintLuc   
25/9/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Le texte utilise un langage poétique et imagé, ce qui crée une atmosphère à la fois mélancolique et surréaliste. Les expressions comme “pendre un peu l’effraie” et “la mine en confiture” sont particulièrement évocatrices.
Le ton oscille entre la nostalgie et une certaine ironie, ce qui ajoute une couche de complexité émotionnelle.
Cependant, certaines transitions peuvent sembler abruptes, ce qui peut dérouter le lecteur.
Quelques ajustements mineurs pourraient renforcer sa cohérence et sa lisibilité.
Certains pourraient prétendre qu'il n'y a là pas de quoi couper un cheveu en quatre, ce n'est pas mon sentiment.

   Louis   
26/9/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Dans ce poème, le locuteur évoque un épisode dramatique de son rapport à la mère, lorsqu’il était encore un enfant.
Un jour la mère a disparu. Cette absence n’avait rien d’exceptionnel, et s’inscrivait, fréquente et passagère, dans un cours ordinaire des choses de l’époque :
« Maman sortait souvent pour pendre un peu l’effraie / comme elle nous disait »
Le langage de la mère, tel qu’il est restitué par la mémoire du fils, subit ici, d’emblée, une torsion, une déviation, si bien que « prendre un peu l’air frais » se transforme en « pendre un peu l’effraie ».

Dans ce qui peut ainsi paraître simple et amusant jeu de mots, des glissements de sens inquiétants se manifestent : l’idée de pendaison est présente, dans la transformation de "prendre" en « pendre », que la simple proximité phonétique ne suffit à expliquer ; de même, la mue de "l’air frais" en « effraie » n’a rien de rassurant, si l’on considère l’aspect lugubre de cette chouette, et le nom d’’effroi’ ou de "frayeur" dont elle est porteuse.
En mémoire, sont donc évoquées des "fugues" de la mère, au sens de "fuites" du foyer familial, auxquelles sont associées les idées de pendaison et d’effroi.

La disparition de la mère ne suscitait plus, par sa répétition, de grande inquiétude.
Toujours, elle revenait :
« Puis rentrait une paye après, à un cheveu du crépuscule »
Si la durée de l’absence se mesure en « paye », le moment du retour est associé, lui, non pas tant au « crépuscule », mais au « cheveu ». Bien que dans « crépuscule », on puisse entendre « crépu », qui qualifie avant tout une chevelure.
Les cheveux ou la chevelure vont prendre une place importante dans l’évocation poétique du drame ; le cheveu semble constituer une métaphore et aussi une métonymie dominantes.
Le « cheveu » du crépuscule désigne d’abord comme un ‘fil’, ce « fil » fragile et précaire de ce qui ne tient qu’à un « fil ».
Le retour ne semble tenir qu’à un fil, comme ce crépuscule, chevelure du jour prête, à un fil près, de verser dans la nuit noire.
Non seulement, le retour se caractérise en rapport avec le fil du temps, celui limite de la nuit, limite du déclin du jour qui sonne comme un déclin de la vie, mais aussi avec la coiffure de la mère, comme un retour du passé, de « naguère » : « Sa mise en plis de naguère travaillait du chapeau ».
Plus que celle du chapeau, semble significative l’image de la « mise en plis », par quoi se manifeste quelque chose d’enroulé, d’enveloppé, et donc de caché, de dissimulé. Le couvre-chef voilait son absence d’un mystère.
Mais aussi d’un soin nouveau porté à sa personne, d’un renouvellement qui cessait de la faire passer pour une "chouette" ébouriffée.

Le fils était aussi en attente d’une coiffure, lui aussi voulait être considéré pour ses cheveux.
Le « Cheveu » s’avère synecdoque de la personne ; et les cheveux symboles de l’individu, parures pour autrui, soins prodigués.
Ses cheveux, le fils les perçoit comme des « filasses ». Le mot est pris dans un jeu d’assonances : « filasse », « hélas », « et lassaient la coiffeuse ». La présence accentuée de la sonorité « las » amène à entendre « filasse » au sens de "fils las", ce fils dans une lassitude à l’égard des absences répétées de la mère et de ses promesses non tenues de soigner et parer sa chevelure, qui symboliquement impliquent aussi le soin de sa solitude, et le remède à son abandon.

La mère se trouve alors associée à une illusion, et à une attente vaine, à de vaines promesses, celle d’une mère-mirage, celle d’une « chimère ». Mère d’illusion, donc. Mère illusoire.


La deuxième strophe est présentée comme une « digression ». Elle ne quitte pas pourtant le thème de la chevelure. Il n’y aurait qu’une simple association d’idées, mais on n’est pas loin pourtant du même thème.
La naissance de la « sœur » du locuteur, appréhendée aussi du point de vue de la chevelure, métaphore dominante, métonymie maîtresse, s’est avérée une souffrance supplémentaire du fils, en ce que la mère déjà absente a plus encore détourné de lui son attention, pour la porter sur « les accroche-cœurs et « la tignasse dorée » de la petite sœur.
Mais le fils comme la fille sont restés tous deux objets de « négligence » de sa part.
La mère apparaît alors comme « Carabosse », la fileuse maléfique des contes.
Et la mère, mauvaise fée, a "coupé court", au "fil" du rasoir, ses attentes indissociablement filiales et capillaires.

La fin de cette « digression », nous ramène au récit d’un retour particulier de la mère, indiqué par l’usage du passé simple, et non plus de l’imparfait : « Il n’y eut de chagrin plus gros que d’habitude ».
Mais en quoi consiste la nouveauté de ce retour ?
Les circonstances objectives ont peu varié, « mis à part le vacarme et quelques casseroles », toujours le même « refrain » ; les conditions affectives de même : pas plus de « chagrin ».
Mais alors ?
« là voilà revenue » et « bien ressuscitée ».
Ce dernier terme indique un changement de perception de la part du fils locuteur sur le sens des absences de la mère.
Ce retour particulier est celui d’une révélation à ses yeux, dans une atmosphère dramatique, une « touffeur du drame » qui renvoie plus à la "touffe" de cheveux qu’à l’étouffement. L’épaisseur du « drame », et la suffocation qu’il provoque, trouve encore à s’exprimer dans la métaphore capillaire en ce qu’il a aussi ses fils, ses tiges, ses touffes.

« Ressuscitée » : la disparition de la mère est perçue comme une mort, et son retour comme une résurrection.
La mère effectue un retour d’entre les morts, tout autant qu’un retour d’entre les mots.
Elle cache bien son jeu de morte-vivante dans ses « accents chafouins », dans sa « mine en confiture », dans ce qui n’est qu’une « imposture » qui ne trompe plus l’enfant persuadé désormais, dans son imaginaire qui trouve son essor dans les figures du langage, de déceler une dramatique vérité. La mère aurait « vendu la mèche ».
Cette mort dans l’absence, il l’associe en effet à la pendaison.
Ce temps de l’absence, n’est-ce pas du temps "suspendu" ? « Affaire suspendue à ses accents chafouins » : écrit-il encore.
Et tout ce temps "pendant" qu’elle n’était pas là, où se trouvait-elle, sinon morte pendante ?
Morte et "cependant" ressuscitée !
Durant ses absences, elle allait sans doute "se faire pendre ailleurs’.

Ce qui fascine alors le fils, c’est un « sortilège » : la capacité magique à se « dépendre » : « comment diable bon sang peut-on bien se dépendre ? »
Mais « se dépendre », comme l’indique le titre, peut encore se comprendre comme se rendre "dépendant" : revenir à une dépendance ; échouer à se libérer des contraintes familiales ; échouer à se rendre indépendant.
La nouveauté se trouve donc dans cette clairvoyance, « Et mon œil ! », à laquelle le fils se croit parvenu : il ne se laissera plus duper, il ne s’y laissera plus "prendre", quand il s’agit plutôt de "pendre" et de "se dépendre".

Le fils ne semble pas se réjouir du retour de la mère et, dans un vers équivoque, est évoqué un « point de non-retour »
Ce qu’il souhaite implicitement, c’est une présence réelle de la mère, d’une mère qui prend soin de ses enfants, qui se préoccupe de leur chevelure, non d’un mère présente-absente, d’une mère en souffrance, dépendante, soumise aux « tours pendables » du père.
Dans la dernière strophe, le fils-locuteur éprouve le besoin de l’affirmer :
« j’aimais ma maman »
Avant de lui souhaiter une « corde au cou » qui soit « solide ». Une corde au cou qui la tienne pendue ailleurs, plutôt que celle, dans la famille, qui la tienne dépendante, soumise, malheureuse.
Désire-t-il la mort-absence de la mère ?
Il désire cette mort, mais une mort dont on « ressuscite » ailleurs.
Il désire surtout une mère vivante, non ressuscitée ; non un fantôme de "revenant", non le spectre d’une illusion ; tout comme il désire une indépendance par rapport à elle, à ses lubies, à ses allers et retours, parce que, avec maman, « ça dépend » au double sens de l'expression.

Dans un précédent texte, « L’art de la fugue », l’auteur évoquait, entre une mère et sa fille, une fuite impossible, un rapport mortifère de dépendance entre elles ; on trouve dans ce poème un thème voisin, dans un rapport cette fois mère-fils. La mère fugue, mais échoue dans sa fuite. Elle est de retour, mais en "revenante", en mère fantomatique toujours absente, morte-vivante.
Le poème rend bien l’ambivalence des sentiments du fils-locuteur, sa dérive au fil des mots.
Une nouvelle fois, se trouve exploré le thème de la difficile "coexistence" entre parents et enfants.

   Cyrill   
27/9/2024

   papipoete   
29/9/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
bonjour Cyrill
Maman s'en allait " pendre l'effraie ", sa façon à elle " d'aller prendre le frais ", et je guettais son retour, pas avant ce crépuscule où le soleil se couche sur l'horizon, et éclaire d'un rai le chemin du retour.
J'aurais tellement voulu, qu'elle me prouve quelque sentiment, à me coiffer par exemple ; impossible chimère...
Un énième retour bien cabossée, on ne pleura pas ; papa se chargeait de l'accueil moyennant quelques verres de Gueuse ; maman ne me coifferait pas encore cette fois-là...
NB à relire de plus près ce texte, je vois une famille genre " Groseille ", à la différence près que cette maman-là ne déborde pas de tendresse, particulièrement pour le héros aux cheveux filasse.
Je pense que chaque jour qui se lève, ce fils rêve à l'impossible, mais hélas le scénario toujours le même, réemploie la même actrice, et la fin du film est toujours la même.
Comme souvent dans ce genre de mal-aimé, la victime malheureuse, n'en aime que plus sa mère.
J'ai bien aimé ces tournures, à la Coluche " pendre l'effraie, à la naguère "
Je ne voudrais pas me méprendre sur le dénouement ; je crois comprendre que maman est morte, mais j'ai quelque doute ?
j'ai un ami dont le passé ressemble à cette histoire, dont le non-amour enfant de sa mère ( jamais un c'est bien, t'as bien travaillé, que voudrais-tu pour ton anniv, ta soeur a besoin de ceci, aller à la pêche tu n'y songes pas... ) et pourtant il l'aima toute sa vie !

   Eki   
11/10/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Sur le fil du rasoir...
C'est incisif, sarcastique...une effusion brusque !
Ton talent de conteur a fait le reste...
Le premier bonheur de l'enfance, on le doit à sa mère.


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