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Provencao
2/5/2018
a aimé ce texte
Un peu ↑
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"La robe est clair-obscur et le chapeau de liège est un piège assassin pour les essaims de bulles aux rimes éclatées.
Étrange thé, Mais c'est un privilège réservé aux anges." Dans les sphères les plus élevées, les anges, quelle qu’en soit la forme, se subtilisent, se dérobent totalement au contrôle de l’esprit ou aux contraintes des vers discursifs, et s’acheminent, avec les effluves d'alcool, vers leur propre disparition ..... Je l'ai perçu ainsi votre poésie libre où le dénouement de" l'étrange thé" montre les paroxysmes, qui, ayant entrevu sous la conduite de l’Ange le Monde Divin, reviennent ....on ne sait ou!!!! Au plaisir de vous lire Cordialement |
Lulu
11/5/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Cyrill,
J'ai bien aimé la tonalité de ce texte, même si je n'ai pas saisi l'essentiel à la première lecture. Il y a une telle atmosphère, que je me suis malgré tout laissée porter jusqu'au bout, sans vouloir reprendre d'emblée ma lecture. Lire pour le plaisir des mots, de leur choix, de leur agencement et leur musicalité, c'est d'ailleurs un des privilèges de la poésie... A ce titre, il n'y a guère que ce long vers qui a brisé un peu mon élan "Sans compter les intrus ni les survivants ni les immortels on est presque foutus de composer la clientèle." Sans doute aurait-il été plus pertinent de le couper, car le rythme se brise vraiment, même en lecture silencieuse, par rapport au reste du poème. Ce que j'ai trouvé dommage, c'est peut-être l'emploi du pronom "tu" : Ça te laisse béant, / Empli d’aménité même si tu te trompes" En fait, j'avais suivi la lecture avec les pronoms "je", bien sûr, mais aussi "on", comme ici par exemple : "On se retrouve empli de cernes" ; du coup, je me suis juste demandée pourquoi le "on" disparaissait pour la 2ème personne... Mais je chipote... et peut-être suis-je passée à côté du sens... ? Le texte m'a cependant beaucoup plu. Je le trouve très poétique du fait de son vocabulaire d'ensemble, de sa tonalité, comme je l'ai dit plus haut (les vers libres sont maîtrisés), et de son côté mystérieux. Il dit beaucoup de choses et en laisse suffisamment de côté pour que nous, lecteurs, puissions combler avec notre imaginaire, comme dans un chouette roman. Mes encouragements. |
Annick
11/5/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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Il me semble que j'ai beaucoup plus lu ce qui venait de votre inconscient que de votre conscient. À partir de ce postulat, on regarde votre poème différemment.
Pas mal de jeux de mots basés sur des sonorités approximatives : "Et défeuillé en moins de voeux qu'il ne faut pour le pire.... etc... Intéressant ! L'alcool semble tenir une place essentielle dans votre poème d'où ce monologue étrangement beau mais complètement dément d'un poète ivre mais pas que de poésie. "Étrange thé" en effet ! |
Anonyme
12/5/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Cyrill,
"Un grand n'importe quoi" passionnant, inventif, surréaliste, tout pour me plaire. Le jeu des sens et des sons est vraiment réussi. Le texte est assez long, et je prends plaisir à le lire et le relire pour en savourer tous les éléments, le fil conducteur étant une certaine amertume traversant la vie. En fin de poème, je lis "les rimes éclatées", des éclats que l'on note en cours de lecture, qui ajoute un rythme scandé. Un poème que l'on peut déclamer à (très) haute voix. J'ai particulièrement aimé : "déconsterné" "Je suis parti sans quintessence...Le rêve entier," "De la poudre de vanité ou du résidu de néant. " "Sans compter les intrus ni les survivants ni les immortels on est presque foutus de composer la clientèle." Un très bon moment de lecture, Bravo et merci de ce partage. |
Anonyme
13/5/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai eu parfois l'impression d'avoir sous les yeux quelques morceaux d'une bafouille de Pierre Repp. Et puis l'étendue du poème à noyé ce sentiment, faisant apparaitre un style particulier où le recul face aux
circonstances, aux épreuves, mais où la précision aussi, le substantialisme face aux mêmes choses, offrent au final des couleurs attachantes, drôles et étonnantes. Merci |
Anonyme
18/5/2018
a aimé ce texte
Passionnément
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C'est un texte à lire et à relire avec attention.
Vos propos sont "bavards", pour mon plus grand plaisir, même si parfois je ne tiens pas toujours la distance, je reste captivé par le discours profond qui m'est donné en partage. Des mots qui viennent vous chercher : " On ne sait pas si c’est nature ou bien du ressassé. On ne sait plus si c'est de l'imposture ou de la liqueur de passé, L'essence du non-être ou du paraître en grande pompe, De la poudre de vanité ou du résidu de néant. " Ce n'est qu'un tout petit aperçu de ce qui m'a interpellé, il me faudrait citer le texte en son ensemble, c'est du VRAI, qui vient vous égratigner et qui vous remue à l'intérieur. |