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Lebarde
20/9/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
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Alors les »Mouvements » et peut-être une certaine poésie seraient donnés par les répétitions nombreuses: vent, lande, nuage, homme…?j’aurais tendance à le croire, mais aussi et surtout dans le choix réussi des mots: « couraient, mouvant, dispersant, ballet, couchait les bruyères, pliait les genêts, vent sifflant, déchaîné, voyage…
Comme souvent, mais il s’agit d’une poème en libre, je déplorerai le manque de ponctuation et m’étonnerai des majuscules en début de vers, utilisées de façon aléatoire qui traduisent un manque de « finition » dans l’écriture. Je lis de belles images poétiques qui pourtant s’enchaînent avec une certaine difficulté que l’absence de ponctuation ne permet pas de fluidifier. C’est mon ressenti en tout cas. Bonne chance pour la suite. |
Donaldo75
27/9/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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J’ai trouvé ce poème très pictural ; les images se sont enchainées devant mes yeux lors de cette lecture un peu comme si des bribes de tableaux de Van Gogh prenaient vie. C’est fort, la poésie prend le pas sur la description et le narratif par ce qu’elle a d’impressionniste. Et je ne dis pas ça pour reboucler avec l’analogie à la peinture. Non, c’est vraiment l’impression qui domine, qui donne du sens à la lecture et la rend habitée. Les trois vers de fin réconcilient le sens et la tonalité, le fond et les images, le tableau et mes neurones.
Bravo ! PS: du coup, j'ai oublié de dire que la contrainte du concours était respectée. |
papipoete
8/10/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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bonjour
Les nuages au ciel, couraient comme poussés par une force infernale, semblant leur dire - faites-leur croire que vous allez pleuvoir, enfin leur déverser ce pour qui ils prient depuis si longtemps... et puis fuyez ! NB le thème du ciel méchant, avec ses cohortes maléfiques, me semble d'actualité à travers ces textes ici traités : les nues ne seraient que " miroir aux alouettes " passant pour terrifier humains, bêtes et nature. Heureusement que ce n'est que fiction poétique ( pas très loin hélas de la réalité ), mais le temps finit par s'arranger, non sans avoir touché Maroc ou autre pays ! La fin du poème est particulièrement glauque ( fuyons ! vers où ? ) Certaines majuscules en début de ligne, aident à la lecture mais ne sont pas obligatoires en " libre " PS je lis en ce moment un roman se passant chez les toltèques / mayas... alors que le manque de pluie justifie auprès des puissants, les sacrifices humains tant que les nuages ne pleuvront pas ( égorgés ou jetés dans d'abyssaux cénotes ) |
fanny
8/10/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Dans l'ensemble j'aime ce poème malgré quelques petites gènes :
Dans le premier vers de la 4ème strophe, même si je comprends l'intention recherchée, je trouve que les répétitions commencent à peser: vent, nuages, articles définis, sans compter que "la pénombre inopportune" est un peu lourde et casse le rythme, c'est dommage car hormis ces répétitions je trouve les quatre vers suivants très réussis. Le dernier ne m'emballe pas non plus, "l'homme" étant sujet de la phrase et déjà cité juste avant, je m'attendais à ce qu'un autre élément apparaisse derrière ce "et" ; dernière chose, bien que juste, le mot "solitaire" me fait plus penser à un trait de personnalité qu'à une conséquence comme cela semble être le cas dans le texte, un mot plus fort et allant davantage dans ce sens aurait peut-être mieux convenu. Sinon, cette idée de répétitions telles un défilé de nuages courants dans le ciel poussés par le vent qui siffle sur la lande plaintive est bien vue, la progression d'ensemble qui mène à l'aube du carnage est belle, notamment dans la seconde strophe que j'aime particulièrement et je trouve du charme à cet écrit. Le poème est vivant, fluide, imagé et le final corrosif est très approprié. |
Vincente
10/10/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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J'ai trouvé l'écriture singulière mais aussi très "mouvementée", avec un rythme à la fois ample et marqué par des temps en suspend qui soufflent des incises précises, comme au théâtre, ces d'apartés qui renseignent le spectateur, sur un élément situationnel lui permettant de bien comprendre le contexte de la scène. Ici, elles attribuent aux vers descriptifs leur sens métaphorique ; mais sans les interrompre plus que cela, en les incluant dans la coulée de l'expression.
Ainsi "d'étranges cavaliers", "ils épanchaient leur fiel ", "les nuages" dans la première strophe. Puis plus loin, "déchaînés turbulents", "les nuages", "le vent dans les bocages", et enfin "le vent de la rancune". C'est par cette dernière que le tragique de la scène s'affirme et de se confirme, une "rancune" tenace justifierait donc le sombre du regard. Quelle est-elle ? Nous ne saurons mais comprendrons que la nature ici soit à l'image de l'esprit chagrin du narrateur. Cette assimilation est assumée avec force dans le propos. |
Eki
30/10/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime bien
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Du grand vent dans la toile...
L'atmosphère est dépeinte avec force et les mots collent au vent de la rancune. Un déferlement noir s'abat, un mystère bien distillé sur ces étranges cavaliers, armée furtive jusqu'à la fin de ce poème. Le titre a été bien choisi, à l'image de ces vers qui se fracassent dans cette marée véhémente. L'encre est jetée sans meilleur ancrage que ce déchaînement. La lande, sa crinière qui gémit, ciel puissant, lande sauvage, vous parlez même de l'aube sauvage...rien n'a été épargné dans ce décor obscur. Tout menace. Il n'en reste plus qu'un....je me demande où sont passés les autres ? ah ! c'étaient les nuages...J'ai bien aimé ces nuages qui reviennent au galop...un peu comme la note harmonique de ces vers. |