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Pouet
10/5/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Slt
quand trois âmes vont au chant, l'aphonie suit claudiquant... Le printemps ressemble au printemps qui ressemble à nos pas. Nous avons épuisé toutes nos villégiatures, en un cycle cranté nous tournons la douceur d'une reconnaissance, nous choyons les miroirs en leur opacité. J'ai beaucoup aimé cette écriture à la fois simple et profonde, recherchée et non poncée. Il y a peut-être quelque chose à situer entre Vladimir et Estragon tournant au rond point de Devos et l'éternel recommencement en ses guenilles d'humanité. Pouet Edit: après relecture, je souligne la grande fluidité du texte qui, au pas cadencé, dispense de bien belles images. Un texte fin et décalé juste ce qu'il faut. Bravo. |
Anonyme
10/5/2022
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour
Une belle écriture ma foi. À peine entachée de Yoda (les bleus flocons) et de quelques mots que je n'aurais pas mis comme équidistant ou indivis, mais ce sont des détails, l'histoire de cette camaraderie en trio, quatuor même, est bien agréable à lire. merci et bravo ! Bonne chance pour ce concours ! Anna en EL |
papipoete
10/5/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour
Je me rappelle de cette chenille dans la neige, que formaient Pierre, Paule et bientôt Jacques marchant à la queue-leu-leu, vers une destination que je ne connaissais pas. Comme descendues d'un Pin, ces " processionnaires " allaient, accrochant au train un puis deux puis trois puis moi, un convoi aux wagons bien singuliers... NB souvenirs d'histoires du passé, du temps d'avant, que sont devenus ces personnages qui imprègnent la mémoire de l'auteur ? Il me revient en tête aussi, ce genre d'équipage ; deux frères tirant une remorque à bras, qui inlassablement chaque matin partaient... je ne sais où... que sont-ils devenus ? Un texte prêtant à sourire ( non point à moquer ) narré dans un français très riche et fort imagé ; qui sait si je n'aurais pas emboîté le pas à ce trio, en hiver puis au printemps ? |
Vilmon
11/5/2022
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour,
Le temps de se retourner… J’ai lu une série de mots qui se suivent, qui se répètent et qui font beaucoup de mots pour raconter quelque chose de simple. Je n’ai pas senti le temps de se retourner à part ceux qui se tourne pour suivre. Je n’ai peut-être pas tout saisi. Pour l’occasion du sujet choisi, je me serais attendu à plusieurs revirements, une série de retournements, un cycle sans de retour vers l’avant et vers l’arrière dans le temps. J’ai lu un texte qui prend beaucoup de mots pour se raconter longtemps. Vilmon |
Eskisse
14/5/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour,
Un récit poétique haut en couleurs (bien qu'il se déroule dans "la neige imbécile de blanc" ,j'aime l'expression ) où tout s'efface : le but de la marche , le temps, le langage des mains, l'amour... Ca commence par une phrase qui détourne le topos de la rencontre amoureuse ( "Pierre avait aperçu Paule un matin de janvier dans les rues du quartier") en la transformant en association d'êtres pris, surpris et non épris dans une chorégraphie dissonante. Il est question d'une amitié qui dessine finalement une harmonie entre ces "hères" dont la danse, le mouvement, marquent un ultime sursaut de vie dans un monde qui ne laisse place qu'à un présent déceptif. L'homme placé dans une déréliction sans appel : "et d’eux seuls étant les apôtres." L'écriture est indéniablement maîtrisée ( " les bleus flocons de la mémoire voltigeaient en disparaissant dans les ambiguïtés du doute.") et le texte n'est pas sans profondeur... |
Cyrill
27/5/2022
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Mes remerciements agrémentés de quelques réflexions ici :
http://www.oniris.be/forum/le-temps-de-se-retourner-sur-pierre-paule-et-jacques-t30170s0.html#forumpost424714 |
Donaldo75
29/5/2022
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Salut Cyrill,
En lisant le titre de ce récit poétique, je me suis dit « merde, encore un fan de Claude Sautet qui va me saouler avec son rythme à deux balles et son bavardage » tellement je déteste ce type de films et les acteurs qui jouent dedans. Puis, une fois l’anonymat levé, je me suis aperçu que ce texte était de ta plume ; en plus, ton fil de discussion m’a permis de mieux retrouver le texte, à défaut d’en comprendre le sens profond mais ça ce n’est pas nouveau quand je lis tes poèmes qui sont à la poésie ce que le Rubik’s cube l’est à la géométrie. Bon, mon introduction me semble être plus longue que le commentaire à proprement parler vu que je ne peux que mettre en avant le risque de tenter le récit poétique, catégorie hybride et parfois génératrice de chimères, surtout avec l’intention de mener une danse dans le rythme de la narration, danse à laquelle je n’ai pas été sensible plus que ça mais dont je reconnais le travail de composition. Au final, je ne sais pas si j’ai aimé ou pas ; c’est un comble surtout après ce que j’ai écrit sur le forum concernant les appréciations. Je le trouve cependant vraiment bien écrit même si certains passages narratifs le rendent trop racontés et perdent de la poésie en cours de route. En tout cas, bravo pour avoir pris le risque du récit poétique – j’en ai fait de même, un concours c’est le moment ou jamais de se faire mal et sortir de sa zone de confort – et d’avoir participé à ce concours dont la fréquentation m’a épaté. Bye Don |