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EtienneNorvins
13/11/2022
a aimé ce texte
Bien
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Cela a pris de suite une atmosphère bretonne, et malgré le elle, et les flots, c'est une nouvelle version de l'Ankou qui m'a été donnée de voir surgir.
A côté de vers un peu plus faibles (à mon goût) - "tandis que l’on met le couvert" (un peu gourmé ce l', dans cette ambiance où qu'on lape le bouillon...) ou "son enfant, sa sœur, son butin" (je saisis mal la gradation ?), j'aime particulièrement "On brocanterait son empire" et "Elle est là suant la patience". Merci pour le partage. [En EL] |
Anonyme
13/11/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ouah ! J'ai trouvé votre poème envoûtant, chargé d'une menace prégnante. Quelle est cette figure allégorique qui en fait, me dis-je, n'agit que par la peur qu'elle inspire ? Car j'ai bien l'impression que les maux qu'on lui attribue sont en fait provoqués par les gens eux-mêmes, leur superstition ; après tout, ce sont eux qui se blessent à la main en coupant bredouillants le pain. Le dernier quatrain me conforte dans cette interprétation : les bonnes gens utilisent leurs « simulacres de conscience » pour ne pas faire face à leur responsabilité propre dans ce qui tourne mal.
Pour ce qui est de la forme, vos octosyllabes coulent bien à mon avis, les rimes accompagnent élégamment le propos et j'apprécie que vous vous affranchissiez de la majuscule systématique en début de vers. Je pense que ce choix a pour effet de mieux faire « courir » les idées, de renforcer l'ambiance d'urgence, d'effroi, du poème. Une mention pour le bouillon d'espoir qu'on lape et le quatrième quatrain, qui me frappent comme particulièrement expressifs ! |
Ornicar
5/11/2022
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
J'aime avant tout l'ambiance que distillent vos octosyllabes. A la fois vague et inquiétante. Inquiétante parce que vague. Rien de plus sournois qu'un danger dont on ignore tout. Vague, parce que rien n'est identifiable. Ni l'époque (contemporaine ou ancienne ?) ni l'endroit (des "maisons près de la mer"), ni cette figure féminine porteuse de malheurs à venir, cette "revenue" du titre qui n'est jamais autrement désignée que par ce pronom personnel ("elle") si peu personnel en l'espèce et dont on ne saura rien, ni le pourquoi, ni le comment, ni la raison de son retour. Vague également cette humanité souffrante et tourmentée, toute entière condensée dans cet indéfini "on", en proie aux pires angoisses puisque prête à "brocanter", même pas vendre, ce qui lui est le plus cher, jusqu'à "son enfant, sa sœur". Il y a du surnaturel dans ce poème dont on sent que les âmes qui l'habitent sont sujettes aux croyances. A cet égard, le premier vers ("Il se murmure certains soirs") accroche bien l'attention du lecteur et pose bien le décor : chut ! Parlons à voix basse de peur de réveiller les esprits, nous dit-il. Je suis sensible également à certaines images ou formules utilisées et dotées d'un pouvoir évocateur certain. Ainsi, par exemple : - "tandis que l’on met le couvert / pour laper le bouillon d’espoir". "Laper", dites-vous, comme un chien sa gamelle. Je devine que le narrateur n'éprouve guère d'estime pour "ces gens-là" et mon regard se tourne une instant, un instant seulement, vers le plat pays. - "qu’elle est revenue sans mot dire / drapée dans le linceul des vents" : belle image que ce "linceul des vents" annonçant la mort ou quelque vengeance en marche, mais est-ce bien réel si c'est du "vent" ? Bien également, dans ce prolongement, le jeu de mots phonique qu'il me semble percevoir entre "mot dire" et "maudire". - le berceau "qu’elle charrie comme une épave." : puissance du verbe "charrier" accolé à l'image de la mort qui se mêle à la mer, à nouveau présente, dans le mot "épave". Cette figure féminine serait-elle un avatar de l'Ankou errant sur quelque lande bretonne ? - superbe également ce "purgatoire en bandoulière" : encore l'univers des croyances et l'on sent bien que les consciences ont quelque chose à se repprocher. De quelle culpabilité portent-elles le poids du fardeau ? La mort d'un enfant ? - "On brocanterait son empire" : déjà évoqué plus haut, je n'y reviens pas. - "mais son ombre même respire" : ce n'est qu'une ombre et plane donc toujours cette incertitude source d'angoisse. Aussi, rimant avec "respire" je ne peux alors m'empêcher d'imaginer les corps, qui de peur, "transpirent". D'ailleurs, au vers suivant, "Elle est là suant la patience". Tout cela est bel et bon, je regrette seulement, l'absence d'une vraie chute, le poème se terminant un peu comme il a commencé. A la fin de ma lecture, j'ai l'impression que votre récit a fait du surplace. J'aurais surtout voulu en apprendre un peu plus sur cette "revenue" qui pour moi revêt toutes les apparences d'une "revenante", réelle ou fantasmée. La chute aurait pu en fournir l'occasion rêvée. Au final, mon plus gros reproche concerne des lourdeurs d'expression que je crois déceler dans ces "qui" et ces "que" trop nombreux à mon goût au début de votre texte. Oui au premier ("qu’elle est revenue sans mot dire") puisque ce premier vers de la deuxième strophe est dans la continuité de la première. Mais non ! résolument non, aux suivants. Ornicar ( en espace lecture ) |
papipoete
13/11/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour Cyrill
Je suis jaloux ! hier, une Nouvelle et ce jour un poème... c'est pas juste ! je suis coincé dans une ornière, depuis septembre. Non, je plaisante bien sûr et félicite l'auteur pour ce tour de force ( comme d'autres ici ) Bref, La voilà revenue ; que va-t-il nous arriver alors qu'on la croyait pour toujours, brûlant dans les flammes de l'enfer ! On dit même qu'un berceau aurait été aperçu dans son sillage, là-bas où la mer n'est pas fréquentable ! Et en coupant le pain, et lapant le bouillon, on prie dans les chaumières ; que va-t-elle faire pour se venger ? NB un texte intriguant et sombre à souhait, que le murmure des " y parait que, j'ai entendu dire " fait monter les peurs crescendo, une femme sûrement brûlée vive ou jetée à la mer, une innocente dont le fantôme vient se venger " serre en l'étau de son mépris, l'imposture, les simulacres de conscience... " On s'y croirait vraiment, et on mange la soupe craignant d'entendre la nuit venue, cogner à la porte... la 4e strophe est particulièrement effrayante ; on croit que le Kraken de " pirates des Caraïbes " va surgir du sol de la cuisine ! L'avant-dernière prête à sourire ( jaune ) " on vendrait son enfant, sa soeur " pour ne pas subir le noir dessein ! Des octosyllabes de bout en bout, nous prennent par les poils hérissés sur la peau ! |
Eskisse
13/11/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Cyrill,
Un beau poème pour évoquer cette femme frappée d'ostracisme. J'ai aimé le vers d'entame et les belles images qui nous la rendent attachante: " le linceul des vents" , "invisible au jour se levant", " emmaillottée d'une aube grise" . Je trouve judicieux de n'avoir pas révélé les "causes" de cet ostracisme, cela met aussi le focus sur le phénomène de rejet et la bêtise qui va avec. Bravo! Bravo! |
Jemabi
13/11/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ce qui me plait, c'est que par la force de vos mots on est de suite plongé dans une atmosphère glauque, comme surgie d'un passé lointain, au milieu de silences pesants et de haines ancestrales. Nul ne semble avoir la conscience tranquille et tout porte à croire que cette revenante, à la fois absente et omniprésente, va semer le trouble dans le village et se répandre à la façon d'une rumeur qu'on voudrait taire.
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Lebarde
13/11/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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Elle est "Revenue", comme "certains soirs": on ne sait trop qui, pourquoi et pourquoi faire. Pour semer le trouble dans les esprits habitués aux légendes bretonnes.
Rien est moins sûr, mais ne cherchez pas le coupable si un malheur arrive, si " la lame entaille la main." On pense à une figure mortifère, la mort peut être ou sa servante fidèle " drapée dans le linceul des vents" revenant hanter et choisir ses futurs clients... L''atmosphère est lugubre, ensorcelante, "on a vu les fonds abyssaux vomir à la berge un berceau qu’elle charrie comme une épave." De quoi frémir en effet: "elle est revenue de l’enfer où les hommes l’avaient promise emmaillotée d’une aube grise et déambule mortifère." Et on frémit à la lecture de ces octosyllabes bien ficelés pour lesquels on regrettera les rimes un peu éloignées du classique et les trop nombreux e non élidés. Dommage mais l'auteur le sait très bien et n'a pas voulu y remédier. Merci pour ce poème envoutant. Lebarde |
Pouet
13/11/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Slt,
une histoire qui fait froid dans le dos contée de façon fort poétique. J'ai particulièrement aimé l'écriture comme par exemple "lapé le bouillon d'espoir", (un mot que j'aurais aimé trouver moi-même.) J'aime aussi "le linceul des vents", "parée de rien, semant le pire", "Elle est là suant la patience" et d'autres encore... C'est sans doute une histoire sur fond de drame, de cruauté, d'imposture, de remplacement, de vengeance, de tourments, de bêtise ... "Revenue" , il n'y a pas de paix. Il y a le dénuement et l'opulence de la culpabilité. J'ai pensé à la vouivre, cette créature féminine aquatique mâtinée de Dame Blanche. Mais peut-être n'y a-t-il aucune fantasmagorie et qu'"elle" revient après avoir été bannie, dépossédé, flouée.. On ne sait pas. En tout cas il y a une sacrée ambiance, c'est pesant tout en ce lisant en légèreté. Un bien bel opus, merci. |
Angieblue
13/11/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Et bien, moi, forcément, d'entrée, ça me plaît cette ambiance de légendes et d'histoires de fantômes que l'on se murmure au coin du feu.
On est dans l'ambiance dès le premier vers : "Il se murmure". J'apprécie aussi la construction des strophes commençant par une subordonnée complétive. ça appuie la sensation de mystère et d'angoisse. Très beau et fantomatique: "drapée dans le linceul des vents" On imagine le fantôme d'une noyée. La strophe 4 est vraiment très inspirée et particulièrement réussie. J'ai pensé à charybde et scylla. Et c'est puissant avec "vomir" et "charrie". Le poème aurait pu se terminer après la 5ème strophe où le mystère glaçant est à son comble avec cette ambiance mystique "on se signe...". Joli : "le purgatoire en bandoulière" et inquiétant, puis ne présageant rien de bon : "mais la lame entaille la main". J'apprécie moins les deux dernières strophes, sauf cette image que je trouve très forte et bien trouvée. ça fait froid dans le dos : "mais son ombre même respire." La dernière strophe, je n'accroche pas trop, c'est un peu obscur et ça a du mal à faire sens pour moi. Il aurait peut-être fallu une fin plus simple mais qui saisisse et glace. Et puis, c'est un peu en dessous des images qui ont précédé...Enfin, à voir... En tout cas, bravo pour l'atmosphère mystérieuse, glaçante et angoissante qui se dégage de votre texte. |
MartinHer
13/11/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ces quelques vers ont su réveiller le Breton en moi, merci Cyrill ! Il m'évoque les premières minutes d'un film que j'aimerais voir... Mythologie bretonne et cinéma, une rencontre qui n'a jamais eu lieu. Patience !
PS: dans la Bretagne que je connais, on signait autrefois avec la lame du couteau directement sur la face plate du gros pain, avant de l'entamer. Merci pour cette réminiscence, cela m'était sorti de la tête... |
Miguel
14/11/2022
a aimé ce texte
Bien
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J'ai bien aimé cette atmosphère de mystère inquiétant, cet univers des légendes et des croyances populaires, cette évocation d'une vague entité malfaisante et redoutée, mais il manque à mon rationalisme classique de savoir de qui il s'agit. Les vers sont un peu inégaux; quelques-uns sont bien frappés, avec de belles images, d'autres plus faibles.
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Myo
13/11/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Cyrill,
Oui, une atmosphère bien rendue de légende, d'esprit maléfique... d'une dame blanche qui souffle le malheur. J'imagine une femme désespérée suite à la perte d'un enfant (un berceau qu'elle charrie comme une épave) et qui se serait jetée à la mer. Les hommes aiment se faire peur je crois, ou plutôt de tout temps, certains ont utilisé la peur pour prendre le pouvoir sur d'autres. Difficile de garder son libre arbitre face au charisme des beaux parleurs quand manque les connaissances. Les mots se lisent dans un murmure... pour ne pas s'attirer les mauvaises grâces de cette revenante. Bravo, des émotions étranges qui remuent. Myo |
hersen
14/11/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Voilà comment naît une sorcière, ou peu importe comment on la nomme, de l'esprit des gens.
Des gens craintifs, des gens tout juste capables de murmurer, sans rien dire au grand jour, on n'exorcise pas la parole, elle sert, chuchotante, à faire perdurer des pensées oiseuses; On tranche le pain avec un boniment, sinon gare au retour de couteau, on ostracise pour se sauver croit-on. Des légendes qui naissent sur le fumier des mauvaises pensées, on est pr^t, finalement, à tout brader pour un mystère construit par soi-même. Un éloignement de son propre soi, car finalement, chacun n'est-il pas le bourreau de lui-même ? Une lecture que j'ai beaucoup aimée, et le style, clair, net, fluide, ne laisse pas d'équivoque, qui rend prenant le propos; Merci pour cette lecture. |
Mintaka
14/11/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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BonjourCyrill,
Peut-être ai-je faux mais je perçois la culpabilité, les remords et les regrets qui nous assaillent quand ils reviennent notamment quand on a fait preuve d'imposture ou de lâcheté. De toute façon c'est un poème qui sent la peine, la souffrance voire la mort et il est remarquablement écrit puisqu'il crée toute l'atmosphère nécessaire au drame qui se joue. Un beau travail d'adéquation entre le fond et la forme. Il y a ce qu'appelait Aristote "mimésis" puisqu'il se trouve dans votre écrit une "représentation de la réalité mais qui n'est pas uniquement un calque ou un reflet de l'identique; il s'agit de composer des formes soignées qui, tout en ressemblant à la réalité, s'en démarquent du fait même qu'elles résultent d'un travail de composition" (cf "L'analyse de la poésie"de Gouvard). C'est comme ça que je le ressens en tous les cas. Merci pour votre allégorie. |
Vincente
14/11/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Je n'arrive pas à trouver des mots évoquant combien je suis emporté par la vague suggérée. Et pourtant, ils semblent légions, et me parlent… mais comme des cris, on en sent la détresse mais peu le discernement.
Puis enfin, je sens que c'est justement l'ingérence de ce flux mortifère qui sature l'écriture, y surnage alors un malaise, une sur-vie qui flotte au-dessus de l'attaque abusive évoquée, qui est aussi une dérive, toutes deux à peine préhensibles mais si pénétrantes. Là est la force du poème. Ce qui s'identifie appartient à un champ universel, où l'agression inflige ses ingérences et ses explosions (physiques, de la matière fracturée, de la chair déchirée, et figurées, de la conscience déstructurée, de la raison abîmée), mais saigne de réalisme : étonnant paradoxe de l'écriture. Ce qui se passe est terrible et n'est pas sans rappeler ce qui se passe actuellement entre la Russie ("On brocanterait son empire") et l'Ukraine, et ce retour toujours implacable de l'horreur des vieilles rancoeurs et incompréhensions qui mènent toujours et encore à une guerre. |
Donaldo75
14/11/2022
a aimé ce texte
Bien
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Bonsoir Cyrill,
C’est marrant – étrange, devrais-je dire plus précisément – car quand je lis ce poème je me dis que je le verrais bien en poésie en prose plutôt que sous une forme rimée. Il claquerait plus, ne s’étendrait pas sur la page et le narratif en prendrait encore plus de force, d’ampleur, de souffle, de densité. Parce que la force est là, dans ce narratif. Mais qui suis-je pour t’expliquer comment écrire ton poème ? Sérieusement ! Déjà que moi ça m’énerve alors. « Il se murmure certains soirs dans les maisons près de la mer tandis que l’on met le couvert pour laper le bouillon d’espoir » Ce quatrain place la tonalité du poème et jamais elle ne le quittera. Il y a du celtique, de l’ancestral dans ce narratif et c’est exposé de cette manière que le thème prend sa force première. Bon, peut-être que je coupe les cheveux en mille-vingt-quatre et que l’explication est plus simple mais ce soir j’ai le théorème de travers. |
Lotier
15/11/2022
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Le temps s'étire avec rudesse dans ce poème, au rythme d'un ressac chaotique et me tiraille entre les anciens naufrageurs et les naufragés de notre époque.
« Elle est là suant la patience serre en l’étau de son mépris l’imposture, les nœuds d’esprit les simulacres de conscience. » Avec cette dernière strophe, je penche vers les « boat-people » et la bien-pensance européenne…même si l'ambiance offre un cadre plus ancien. |
Anonyme
15/11/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Il y a une atmosphère toiles d'araignées qui, sitôt la fin du premier quatrain, nous embarque.
Les murmures, la maison près de la mer, drapée dans le linceul des vents, emmaillotée d'une aube grise, vomir à la berge d'un berceau, et ceatera. Autant de mots qui participent à créer une scène anxiogène bruissant de mille menaces. Il y a comme un reste de soirée Halloween qui régurgite pour mieux nous diluer dans les ténèbres poisseuses d'un cachot maléfique. Une poésie réussie de A à Z ! Zoé |
inconnu1
18/11/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour
Un poème contemporain comme je les aime, une ambiance, un mystère, des légendes. De belles trouvailles comme la lame du couteau qui coupe le pain et qui tranche la main, de l'allégorie, des formules poétiques ... Mais tout cela sans sacrifier la technique, on sent la sueur et le travail qui ne viennent pas perturber le fond : des césures franches , pas de e non élidé oublié en chemin, des rimes de qualité Du beau travail Bien à vous |
BlaseSaintLuc
21/12/2022
a aimé ce texte
Passionnément
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Merde, quel talent, je suis jaloux !
Il ne me reste , qu'à genoux sur les galets, prendre le sel qui reste, pour en nourrir mes regrets. Il y a de l'écume sur les mots, quelque chose d'amer dans vos filets. L'écho vague d'un éphémère frisson, quand l'eau se retire sur la ligne de l'horizon. Bravo. |
Cyrill
4/1/2023
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Marite
4/1/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Légendes ... contes ... mythes ... des rivages bretons ont défilé en second plan dans mon esprit pendant la lecture de ce poème.
" Il se murmure certains soirs dans les maisons près de la mer ..." Dès les premiers mots nous voici transportés dans cette atmosphère des nuits sombres de novembre où l'on se garde bien de sortir de peur de rencontrer ... la revenante ... celle qui, rejetée, incomprise, s'est jetée dans les flots par désespoir. |