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Vanessa
28/7/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Il m'aura fallu plusieurs lectures de ce texte avant d'en accrocher le fil et comprendre. Votre style n'est pas si contemporain que ça, je dirai même deux siècles . :-) J'ai bien aimé ce regard posé par le narrateur sur sa vie où la jeunesse l'a mené à la débauche et ou aujourd'hui le constat est emprunt d'amertume. Il y a bien ces deux vers qui sont inextricables : "Les abérrants sommeils d'énergumènes vides De poux l'errant essain sur une femme âgée. " Et puis, je vous avoue que ce rhume en conséquence m'a bien amusée car je me suis dit " Il a eut bien de la chance de n'avoir attrapé qu'un rhume . La fin nous mène à penser que le narrateur est bien fatigué et n'est plus acteur mais se contente de regarder le monde. J'ai vraiment apprécié votre texte . Merci. |
Anonyme
6/8/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Pour ma part, un peu plus de ponctuation aurait rendu ma lecture moins ardue.
Nonobstant les images un peu emphatiques, j'ai suivi l'auteur sur ce regard, ce bilan du chemin parcouru. Hédoniste, certes ; mais, lorsque la jeunesse est loin, dubitatif, peut-être, quant à ce choix dexistence. |
archibald
7/8/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ce qui frappe à une première lecture, c’est le ton rimbaldien du texte, sur le fond comme sur la forme (“J’allais sous ton ciel, muse, et j’étais ton féal” / “Me suffisait la lune… J’étais son serviteur”, “On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans” / “Que je suis un vieillard d’à peine dix-huit ans”, etc.).
Je suis toujours gêné par les “e” muets à la césure : “Me tombe. Le volu/me des seins capiteux”, “J’ai vu tant de bougres/ses, de fées anodines”… ça destructure le rythme de l’alexandrin. C’est justement en observant cela que je me suis rendu compte de l’originalité formelle du texte : les rimes embrassées se retrouvent également aux hémistiches, de sorte que bon nombre de quatrains peuvent se lire sans le second hémistiche : Mes hardes vagabondes Comme déshabitées Aucune aspérité Je regarde le monde Le tour de force aurait été de permettre cela sur tout le texte, je salue cependant le travail de marquetterie : j’ai toujours de la méfiance envers les “artistes” mais j’admire les artisans. P.S. : J’aurais écrit “Oh ! le jeu fut troublant”. |
Brume
9/8/2018
a aimé ce texte
Pas
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Bonjour Cyrill
Je n'ai pas aimé le rythme cabossé. J'ai buté de partout. Cela a gâché ma lecture. Je ne comprends pas certains découpages comme par exemple : -" À cet âge enfantin, lorsque ment le velours De la peau" Peut-être que je suis passée à côté de quelque chose, mais je ne vois pas pas ce que ce découpage exprime, à part faire en sorte de ne pas rater la rime. Et puis écrire du classique, c'est obligatoire de mettre des Ô? Cette expression grandiloquente ne se démode jamais ? Quand au fond, l'amertume du narrateur au coeur errant se ressent, mais je n'ai pas été emportée. |
Kherza
14/8/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai beaucoup apprécié le ton à la fois épique et désespéré, las et enjoué, aigri et espiègle. Les envolées lyriques redescendues par des mots plus grossiers m'ont donné cette impression. Merci!
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