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Lebarde
2/7/2021
a aimé ce texte
Passionnément
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Le bébé puis l’enfant comprendront ils et mettront ils en application tous les conseils prodigués pour conduire et réussir leur vie?
Sans doute que oui parce qu’ils sont bourrés de bon sens et de sagesse et susurrés avec tellement de délicatesse, de douceur, de conviction, de persuasion. « Va! » A pas peur de l’ornière Regarde pas derrière « Et puis aussi plus loin: « Croise le fer petiot Grimpe sur tes ergots » Et puis encore: « Enjambe les frontières Les yeux grands ouverts.. » Et puis et puis ….tout est joliment dit avec fraîcheur. Originale dans la forme et les idées, c’est une poésie en libre et pourtant je suis subjugué et j’adhère sans réserve. Une petite merveille qui me plait vraiment. Bravo En EL Lebarde qui se réveille plein d’entrain avec ce texte charmant et convaincant. |
papipoete
9/7/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour Cyrill
" va, pas après pas ; n'aies pas peur des cailloux, même si parfois ils te feront bobo aux genoux ! va, et écris ton histoire de petit jusqu'à très grand ! Tu verras comme le monde est beau, mais aussi se mettre en colère, tel le croquemitaine des histoires que je te lis, tout près de toi assis sur ton lit ! " NB ah tout bébé, pousser ; pousser si vite à dépasser les épis de blé, et se retournant songer " mon petit, hier encore tu m'écoutais te bercer, et voila que je peux ranger mes contes ! " ma muse jusqu'à 10 ans fut ce bout de chou, qui tout de moi partageait, en souriant et chantant ; puis un jour m'entendre dire " tu sais papi, des fois je faisais semblant de croire ce que tu disais... pour te faire plaisir ! " Le héros de ce poème a des traits, et des gestes que je connais par coeur, et votre dernier vers me claque à la figure " souviens-toi et reviens vers tes rives premières... " mais ainsi va la vie, et votre chérubin un jour, à son tour dira à son enfant " va, avance à petits pas... " le début du récit a ma préférence, quand le petit est encore chancelant " 'a pas peur... " |
hersen
9/7/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un très beau poème.
Une belle façon de dire au "petiot" que c'est à lui de tracer sa route, comme sans doute l'adulte a tracé la sienne. Il faut oser. Tout. mais ne rien renier. j'aime beaucoup l'expression "rives premières", qui marquent bien l'importance d'une origine, qui appartient à chacun en propre. beau message, difficile à suivre sans doute pour ceux qui ont moins de chance dans leurs rives premières, dont ils ne sont pas responsables. merci de cette lecture ! |
embellie
14/7/2021
a aimé ce texte
Passionnément
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Très belle poésie libre qui doit plaire à tous ceux qui ont des enfants. Ces conseils primordiaux, tous les parents, je pense, les expriment, chacun à sa façon, mais là c'est si joliment dit que j'en suis toute émue. Je remarque toutefois que l'auteur s'adresse à un tout petit enfant, un bébé qui apprend à marcher, qui ne peut comprendre ses paroles. En fait, l'adulte s'exprime pour lui-même et dans les injonctions qu'il formule « regarde pas derrière - hâte ton cœur confiant – hisse haut ton gréement – croise le fer petiot – etc. » il met tout ce qu'il souhaite pour l'avenir de son enfant. Il souhaite aussi que l'enfant, plus tard, ne renie pas ses racines, et peut-être aussi qu'il n'oublie pas ses parents : « Va ! Mais retourne-toi souvent vers tes rives premières. »
Je salue la très belle manière dont est traité ce sujet. Merci pour ce plaisir de lecture. |
Pouet
15/7/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Salut,
très beau texte où l'espièglerie côtoie la profondeur. Ici on joue avec les mots, comme le jeu sera apprentissage pour le petiot. La découverte, les chutes et relevés, le courage, les peurs... Il faudra de la témérité, mais aussi de la sagesse comme le suggère métaphoriquement le final: revenir vers les siens quand le Monde écorche trop. Je pense que le principal est dit, et bien dit. Bravo à vous. Pouet, jeune papa qui cherche ses pas. |
Cyrill
23/7/2021
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Tous mes remerciements ici :
http://www.oniris.be/forum/va-merci-t29372s0.html#forumpost407858 |
Vincente
23/7/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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La scansion marque son pas lent mais décidé, précautionneux mais positif, rassurant, poussant à l'avancement réjouissant de l'enfant. J'ai aimé dans ce poème sentir ce geste attentif, aimant mais aussi presque paradoxalement libérateur, d'un parent insufflant confiance et espérance à son petit.
C'est ici vraiment l'intention qui accompagne l'enfant, dans une volonté formelle de l'écriture (un rythme régulier, ferme et pourtant léger porté par ce phrasé enfantin des strophes qui viennent s'intégrer entre celles incitatives et conseillères de l'adulte ; des rimes internes qui répondent, systématiques bien que assez fondues, à celle finales ; de nombreuses allitérations sourieuses ; et puis ces trois récurrences de "Va" comme des lâchers d'oisillons prêts au premier envol, malgré à chaque fois la peur bien normale) comme un souhait de rendre autonome l'expression de l'enfant dans sa vie. Ce poème porte cette belle intention, celle d'une forte preuve d'amour que ce parent offre là à son enfant, où à la fois il le couve et le renforce, et lui permet de se libérer de lui. J'ai beaucoup aimé ce projet d'écriture où la forme participe grandement, et pertinemment, à l'intention. |
Anonyme
25/7/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Charmant poème, tout en douceur et humour tendre.
Qui a des enfants retrouvera ici la tendresse mêlée aux conseils que l'on prodigue aux "petiots", en tremblant souvent pensant à l'avenir qui se dessine sous leurs pas, et espérant qu'ils sauront toujours "grimper sur leurs ergots", fiers et rebelles. Merci, Cyrill, pour ces instants de retour en arrière plein d'une nostalgique grâce. Cat |
Anonyme
27/7/2021
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Je ne suis pas très certain que mon avis ait quelque intérêt, doutons-en, même. Mais ! — et puisque la critique ne saurait qu'être singulière (que mes mains bougent sans commandement dans l'espace, frénétiquement, avec fièvre et angoisse), d'une solitude à l'autre — m'apparaît très clairement ce quelque chose d'insupportablement bêtifiant vis-à-vis des enfants que l'on répand au monde. Diantre ! Il faut lire Lamartine à deux ans, Baudelaire à trois. Qu'on rend idiots les mômes à aimer leur… candeur !
C'est ça, c'est tout ça, ce petit poème tout mignon, cet amour des maladresses si maladif qui pourrit les esprits ! Puis l'école ! Ahah. On va aller à l'école, n'est-ce pas ? avec pour seul réconfort l'odeur du pain chaud le matin, parce que… n'est-ce pas, c'est beau de revivre à travers l'autre ses souvenirs et ses ignorances, puis, il le faut ! C'est triste, triste, triste ! Triste à mourir. Élevons-nous un peu avant d'élever autrui. Marcher, marcher… certes. Dansons, volons, comme il me semble qu'aucun chemin ne mène au songe que le songe. Dans les malheurs de mes visions, bien à vous. |
Anonyme
28/7/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Cyrill,
Je trouve ce texte tendre, un voyage initiatique du langage de l'enfance vers un langage plus demi-teinté adolescent, évoluant tout doucement vers l'âge adulte. Tu as parfaitement su reproduire cette progression tout au long du texte, je ressent de mon point de vue de lecteur ce cheminement, des quelques pas du tout petit apprenant à marcher, vers les premières amours et la connaissance du 'comment vivre'. Mon vers préféré reste le premier, le plus tendre : "Avance à petits pas, tout petits pas menus, sur tes pattes émues qui vacillent tout bas." Les prémisses d'un long apprentissage, rendu court et sagement exprimé par ce poème. Un petit bonhomme suivant son petit bonhomme de chemin, comme nous tous... |