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Mauron
9/9/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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Un rythme bien balancé. On ne croit pas vraiment à ce que dit le poème, cette "vieille", elle est vue un peu de l'extérieur, mais ça ne fait rien, c'est agréable comme une chanson. Pour la justesse du rythme: "ce sourire en ce jour" plutôt que "de". Je ne vois pas trop ce que vient faire ici "l'audace" si ce n'est pour la rime avec "face". Ce mot est faible. Peut-être joue rimant avec moue, ça irait mieux. "La vieille a cette rid' qui burine sa joue
Cicatrice d’amour ou esquisse de moue" (mais libre à vous de chercher mieux)... Texte charmant et bien senti. |
Anonyme
15/9/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Les quatre premiers vers annoncent déjà une tonalité harmonieuse. Ce sont quatre vers que j'ai relus plusieurs fois, pour le plaisir. Ampleur, fluidité. A n'en pas douter, ça a de l'allure.
Le reste du poème ne me déçoit pas. Je ne sais que relever. Tout m'a plu : le vocabulaire, délicat et parfois délicieusement suranné, l'évocation de toute une vie, du galant à l'enfant... Je note de la tristesse et de l'amertume dans les quatre derniers vers, qui contrastent avec la douceur de l'ensemble. (Je viens de relire le poème. Aïe ! La répétition de "par" au début !) Le fait que chaque paragraphe commence par les mêmes mots : La vieille, ne m'a pas dérangée. J'ai cru entendre Brel qui martèle souvent ainsi. Pour terminer sur une note positive, je retiens ces quatre vers qui m'ont enchantée : "La vieille s’assoupit en oubliant son corps L’âme bercée de luth ou de douce pandore Et valse, valse encor quelques pas en rêvant A la chaleur du vent au baiser de l’enfant." |
Robot
15/9/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Ce texte est remarquable. La description introduite par chaque anaphore est précise. Une observation bien rendue. Un bémol pour le dernier quatrain que je n'aime pas et qui pourrait être supprimé. J'aurais plutôt vu la conclusion de ce beau texte sur le superbe avant dernier quatrain. Le moins pour cette raison.
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ameliamo
15/9/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Cette poésie m’a émue. Elle a réussi de surprendre une réalité spécifique à une telle catégorie des personnes dans toute sa profondeur, dans toute sa complexité. Quelle musique et belle image comprennent ces vers
La vieille s’assoupit en oubliant son corps L’âme bercée de luth ou de douce pandore Et valse, valse encor quelques pas en rêvant A la chaleur du vent au baiser de l’enfant. J’aime ce poème écrit avec beaucoup de sensibilité. |
Pussicat
4/10/2015
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J'ai chanté votre texte, à haute voix, parce que la musique est venue (presque) naturellement, le rythme est pour beaucoup dans cette valse anaphorique... parce qu'il s'agit bien d'une valse (à 12 ou 13 pieds, je me fiche de la règle quand cela est bien balancé), qu'aurait pu chanter Leprest ou Aznavour.
Très beau texte où les rimes masculines et féminines se font la cour pour un accord parfait, une belle harmonie. A chanter encor et encor... Personnellement, j'aurais mis fin à cette belle danse après : "La vieille s’assoupit en oubliant son corps... À la chaleur du vent au baiser de l’enfant." parce que la boucle est bouclée, de la vieille à l'enfant. Le dernier quatrain est inutile, à mon avis, et de moins bonne qualité. Mais chantons encor et encor "La vieille" et son "regard des marins au long cours..." J'aime ! |
Anonyme
4/10/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Le ton est juste, les mots dessinent une douce nostalgie qui "s'éteint" paisiblement à la dernière strophe. La répétition du mot "vieille" au début de chacune d'entre elles est conforme aux propos et à la structure du poème.
Un beau tableau sur le temps qui passe et ses effets - parfois trompeurs - sur notre nature. Bien à vous, Wall-E |
Vincendix
24/10/2015
a aimé ce texte
Bien
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La vieille, c'est plutôt péjoratif à notre époque, mais ici, étant donné la description, comment la nommer autrement ?
Une longue litanie où je trouve des vers de qualité et d'autres qui me semblent maladroits, je cite, entre autres ... elle grime le sang pour parer de vermeil... |
CassandreB
4/10/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Lorsque l'enveloppe s'apprête à quitter la piste où elle a tant valsé, que devient l'âme qu'elle contenait? Je veux croire qu'elle trouve une éternité cosmique et le texte confirme ma pensée.
Elle est attachante cette vieille, vieille, vieille, j’adore les anaphores que Brassens a si bien chantées, les vraies comme les fausses. Ce texte est parfait quant à sa forme. Je sais la raison qui a poussé le poète à la rédaction de la dernière strophe et je rejoins plusieurs commentaires ici posés, j’aurais tout autant aimé le texte sans ses quatre derniers vers mais je respecte le propos de l’écrivain. Je veux être et rester nigaude pour continuer à voir des chrysalides et surtout ne pas entrer en connaissance, tueuse de poésie, d'humilité et des richesses de l'innocence. Ce texte est tout du long une danse qui essaie de décrypter ce qu’ont été les années de la vieille, son passé, ses souvenirs. Je sais les plaisirs de Czerny31 à retrouver l’histoire du passé pour qu’il perdure. Ce texte est beau. Il sort des habituels combats que livre l’auteur pour un monde meilleur mais il n’en est que plus attachant. S’arrêter un instant de guerroyer pour un instant de tendresse, de tristesse, de nostalgie. Mais chassez le naturel et il revient au galop pour quatre vers qui règlent son compte à la faculté. Ahahaha !!! |
Francis
5/10/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Ici, la vie est une valse , un livre, un voyage. Les yeux, les rides, une main blanche veinée d'azur, un camée en racontent l'histoire. Chaque strophe se murmure comme une page, comme un tourbillon jusqu'à ce que l'orchestre s'arrête. Cette vieille m'a ému ! Merci.
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papipoete
5/10/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour czerny; la vieille a, ce regard des marins, ce sourire, cette ride, cette main blanche, le souvenir d'un visage poudré; la vieille n' a plus, qui regarder, à qui sourire, à qui se confier.
Elle ne peut que rêver, et parler aux esprits de ses chers qui ne sont plus. La vieille s'avance sur le parquet ciré, et valse à l'endroit, à l'envers lorsque Morphée dans ses bras l'enlace pour un instant. Touchant et dépeint de main de maître, que ce tableau d'une femme, " qu'un camée offert par un galant croisant son chemin trouble encore " bien des lustres plus tard. le 5e quatrain est mon préféré, et je ne lis que les yeux mi-clos le dernier, qui ternit votre délicat ouvrage. |
Anonyme
5/10/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonsoir
Brel a bien chanté les vieux ....alors pourquoi pas un poème sur la vieille ( c'est vrai qu'au départ le titre m'a fait tiqué ) mais bien vite j'ai été sous le charme de ce portrait Vrai et émouvant "La vieille a ce regard des marins au long cours" Et plus on avance dans la lecture , plus on avance dans la vieillesse, et sur la ligne du non retour ...c'est un cheminement qui se fait au fur et à mesure de vos mots! bravo et merci |