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CassandreB
17/6/2015
a aimé ce texte
Passionnément
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Czerny, tes textes sont toujours surprenants et ce dernier ne déroge pas. Tu poses de nouveaux jalons en matière de versification.
Quant à la forme de ton écrit, elle est originale. Ta poésie de ce jour est très design en cela qu’elle est à la croisée de l’art poétique de Calliope, de la société actuelle et de la technologie contemporaine. Ton travail se rapproche du mouvement de Viala en peinture. Lorsqu’il trempe des éponges dans la peinture acrylique pour les imprimer sur des mantilles espagnoles qui sont allées à l’église pendant des siècles. Bien entendu, lier prose et versification pour tenir les propos de l’un et des autres, c’est royal. Quant au fond, en confrontant l’histoire de l’homme et de la science, tu rouvres cette porte par laquelle religieux et scientifiques ou artistes n’ont eu de cesse de passer depuis le Moyen-âge avec des périodes où le risque était grand de griller en les flammes. Mais il s’agit tout simplement de l’histoire de l’humanité dont je suis persuadée que jamais elle ne sera quiète tant que l’homme n’aura pas admis que science et poésie sont parfaitement liées. Les scientifiques et leurs rapporteurs, les gens de lettres et tout particulièrement les poètes, devraient aller plus avant ensemble pour ouvrir sur une période de renouveau qui serait bien sûrement d’après moi, une véritable conquête du mieux pour l’être humain et donc celle de la paix pour l’homme. Cet escalier du renouveau tu viens d’y ajouter une marche. Chapeau bas ! |
Anonyme
17/6/2015
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Intéressant d'avoir écrit ce texte inspiré par la réflexion de Einstein que vous citez. Il est fort bien construit.
" Il est en ce siècle béni, des armées de chercheurs, de doctes professeurs. Ils ont monté des murs sur les tombes des sages, ont pillé leurs grimoires." Je trouve l'affirmation un peu sévère. Bien sûr, en ce début de vingt et unième siècle il faut faire la part des choses entre l'utile et la frime, à une époque où la pensée unique a tendance à faire tache d'huile, ou le profit est le seul objectif. Mais ne mélangeons pas les choses. En parlant de ce précieux héritage que nous ont laissé des savants, des artistes, des philosophes, des écrivains (j'en passe) qui ont contribué depuis des siècles à améliorer notre monde, qui penserait à les ignorer ?! A "salir leur nom ,leurs travaux et leur mémoire" ? " Point ne leur a suffi de brûler quelque folle, convaincue de magie ou de sorcellerie." Ici, c'est convaincue au féminin qui me surprend ; le sujet n'est-il pas "ils" ? |
Pussicat
17/6/2015
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Alors je sus un peu emportée par ce torrent de poésie bien écrit ma foi, un peu est un peu faible... totalement conviendrait plus à mon état de chamboulée totale... bluffée même, complètement. Dans la forme, je dirais que c'est une belle réussite, un OVNI poétique qui me plaît bien.
Par contre, en revancheeeeeuhh, dans le fond, je suis, euh... ignorante ou presque... la guerre ou l'opposition entre art et recherche, ou science, pouvait avoir un sens il y a plusieurs siècles, mais depuis la photo, le cinéma, et toutes les créations numériques, la recherche, la science et l'art se font-ils encore la guerre... ? Je n'irai pas plus loin pour éviter d'écrire des énormités, j'ai apprécié votre texte qui donne à penser, et lier belle écriture et nourriture pour mon p'tit cerveau, c'est un beau cadeau que je prends sans réfléchir... à bientôt de vous lire, |
Anonyme
18/6/2015
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Pas si absurdes que ça, ces chercheurs "fous" qui ont fait avancé nos civilisations grâce à leurs inventions. Progrès technique et recherche fondamentale nous ont fait progresser pour atteindre ce que nous sommes aujourd'hui.
A chaque époque ces inventeurs (de génie). La roue, les médicaments, la compréhension de l'Univers, les lois de l'attractivité etc. Autant d'idées "absurdes" au départ, débouchant finalement par des découvertes fondamentales. Un bel hommage rendu à tous ces savants qui ont dû se battre en leur temps contre l'absurdité, le déni, et parfois même l'obscurantisme. Accusés pour certains de sorcellerie, brûlés sur le bûcher où y échappant de justesse en se rétractant au dernier moment sur l'objet de leurs recherches. Ainsi, pourquoi ne pas prétendre à l'immortalité ? Serait-ce si absurde que ça au final ? Les rayons du soleil ne pourraient-ils pas être apprivoisés dans une source cristalline qui renverrait et démultiplierait l'énergie ainsi acquise en la rendant beaucoup plus efficace encore ? Serait-ce absurde ? Bien sûr que non, puisque l'histoire - et votre poème - nous ont prouvé le contraire. Ce qui serait absurde, au fond, serait de ne pas y croire, et de penser que tout ça est absurde... Bravo pour ce texte intelligent et peu commun brassant quelques grandes inventions de l'histoire de l'homme... Wall-E |