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Anonyme
9/2/2016
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Bonjour,
Le truc, c'est qu'un bouquin relatant des techniques de chasses anciennes ou pas ne m'attire pas et par conséquent je n'arrive pas à trouver un interêt à votre texte. Désolée. |
Arielle
9/2/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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Cette merveille de l'art médiéval des enluminures méritait bien un poème ! http://expositions.bnf.fr/phebus/cd/index.htm
Que le livre traite essentiellement de la chasse ne m'enthousiasme pas plus que ça mais il laisse entrevoir une proximité de son auteur avec la nature qui était monnaie courante à l'époque, à laquelle je suis très sensible. Votre poème aurait pu exprimer avec plus de vivacité et de charme la beauté de ce joyau de notre patrimoine. Je trouve malheureusement ces quelques strophes un peu lourdes dans l'aigreur qu'elles expriment à l'égard der chasseurs d'aujourd'hui, c'est dommage parce que l'intention de louer cet ouvrage est plutôt sympathique |
Anonyme
9/2/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Czerny... Si j'ai bien compris c'est un procès à charge contre le chasseur contemporain par rapport à celui d'antan.
Soit ! N'étant pas chasseur et même plutôt anti-chasse je ne me prononcerai pas sur le fond... Reste que le texte par lui-même est émaillé de très beaux vers ne serait-ce que les deux premiers... Vicomte de Béarn et seigneur de Bigorre, Dont la tignasse d’or illuminera Foix... ... ou encore Sur un des derniers daims pétrifié par la peur Ou quelque poule d’eau que l’on vient de lâcher Bravement étripés de virile froideur. et j'en passe ! D'autres perturbent un poil le rythme des alexandrins... Ex/hi/be/ fiè/re/ment/ un/ pui/ssant/ ours/ mort... 11 syllabes ou...Pour/ sou/ffler/ au/ po/ète/ un/ su/a/ve/ bai/se/main... 13 syllabes Question de métrique même si c'est du contemporain ! Malgré tout ce poème a du souffle et il en faudrait peu pour l'améliorer pour ce qui tient à la forme. J'ai bien aimé ce retour aux sources de la vénerie sans pour autant être converti à la chasse, de hier ou d'aujourd'hui ! Merci... |
Vincendix
9/2/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un texte qui me rappelle le feuilleton « Gaston Phoebus » avec Jean-Claude Drouot, un bon souvenir.
Quant au livre du comte de Foix, il fait l’apologie de la chasse, une saine passion d’après lui et ces vers reproduisent parfaitement sa philosophie. Il préférait chasser le gibier plutôt que faire la guerre et courtiser les dames écrivait-il. Je ne crois pas que les chasseurs du Moyen-Âge et ceux du vingt-et-unième siècle soient différents, le plaisir de « courir » dans les forêts n’est pas le seul motif, ils aiment tuer sans prendre trop de risques à l’inverse du guerrier et du… séducteur. Un bel exercice qui souffre peut-être de termes surannés mais je l’apprécie car il est dense et parfaitement explicite. |
CassandreB
9/2/2016
a aimé ce texte
Passionnément
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Chez nous, en Languedoc, Gaston Phébus fait partie de toutes les fêtes puisque nous le chantons
« Se canta, que cante Canta pas per ieu Canta per ma mia Qu’es al luènh de ieu » Ce personnage haut en couleurs, épicurien notoire et chasseur de grande renommée a laissé cette très belle œuvre qu’est le livre de la chasse. Tu es, une fois de plus, parfait poète. Tes mots sont juste ce qu’il faut, tes phrases exactement celles qui disent, j’en suis convaincue, ce qu’aurait voulu exprimer Gaston de Béarn. Tu traduis ce que le Seigneur a voulu transmettre, la noblesse de la chasse médiévale et l’abjection de certaine chasse contemporaine. J’aime te lire lorsque tu prêtes ta plume à des personnages d’exception. (R.Kipling…) Tu as repris la chasse du grand livre et tu as construit ce parallèle avec la chasse contemporaine. D’aucuns n’y voient de différence, la chasse ne supportant pour eux qu’une seule et unique définition : traque et tuerie. Je suis ravie du vocabulaire que tu as choisi pour cette écriture car il est en parfaite adéquation avec le thème de la chasse moyenâgeuse. Derrière tes vers, Gaston Phoebus, Seigneur de Bigorre est omniprésent. J’imagine combien mal il serait de voir les traques actuelles qui se disent "Chasse". Du reste, je pense qu’une des différences, essentielle, est ce combat de corps à corps entre l’ours et Phoebus, bien loin du rapport qui existe entre celui qui tient le fusil et la bête condamnée. Quant à la forme de ce poème, je ne partage pas l’avis d’Alexandre qui ne me semble pas compter la métrique de manière académique. Tous tes vers étant bien des alexandrins de mon avis. Pour / souf / fler / rau / po / e / tun / sua / ve / bai / se / main 12 (le hiatus poete/un sort le poème de la poésie « classique » mais permet la lecture en alexandrin) E / xhi / be / fi / è / re / ment / tun / puis / sant / ours / mort 12 Ou bien E / xhi / be / fiè / re / ment / tun / puis / sant / ours / TM / mort 12 TM : temps mort, reconnu en poésie cf : la poésie française Lagarde Michard Merci pour ce partage poète, j’ai adoré. |
Pouet
10/2/2016
a aimé ce texte
Pas
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Alors pardon à l'avance, ce n'est nullement un jugement de valeur car votre poème et au demeurant bien écrit dans son genre, mais je me suis ennuyé prodigieusement.
Le sujet y est sans doute pour beaucoup, n'étant pas friand de ces "viriles" chasses que je ne trouve ni audacieuses ni héroïques. Mais c'est sans aucun doute l'expression surannée- qui colle certes au sujet- qui m'a, je le crains, le plus rebuté. Désolé. |
Anonyme
10/2/2016
a aimé ce texte
Pas
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J’ai toujours beaucoup de mal à m’intéresser aux poèmes que je qualifierais d’historiques.
Celui-ci n’échappe pas à la règle malgré ses qualités d’écriture. Seul intérêt – pour moi – j’ai entendu parler de Gaston Phébus…et lu quelques termes pas courants de nos jours, des fois que ça me serve pour les mots croisés… Cordialement |