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BlaseSaintLuc
11/10/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Non, ce n'est pas poétique, le mot noir ce répète bien trop, il n'y a pas une belle musicalité...
Ça, c'est en 1ere lecture, et puis vient comme une évidence, La première lecture trop rapide était au 1er degré, mais les fleurs n'en sont pas, plutôt appât, courte de pétales posées là par les flots... Triste sort, ligne de vie sur bitume bleu. Ces fleurs du Mâle sont des victimes sacrificielles à la libido de la dé -route. Le thème est méchamment bien traité, la musique pas tout à fait sur le bon rythme |
Ornicar
16/10/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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J'ai bien aimé ces "fleurs noires du mal". Belle trouvaille et joli titre. Une évocation à la fois poétique et désenchantée du fléau de la prostitution quelque part sous les tropiques, en Afrique, j'imagine.
Les vers qui sont repris, entrent alors en résonnance entre eux avant de faire écho, par ce procédé, à une réalité sordide qui se répète de jour en jour. Le principe de la répétition induit aussi à l'écoute une certaine musicalité, un balancement régulier, une nonchalance moite et vénéneuse qui s'accorde à l'aspect visuel de la scène : déhanchement des corps à vendre arpentant les trottoirs de cette mégalopole africaine. Sous la fleur éclose, c'est tout le malheur d'une certaine condition féminine qui se donne à voir. Sans doute, le rythme de ces vers gagnerait encore à être retravaillé pour plus de fluidité, de régularité. Mais en l'état, je trouve que c'est déjà un bon texte. Et puis, j'ai aimé aussi, ces brefs éclairs qui illuminent cette nuit africaine : "Fleurs du mal" - "fleurs du mâle", bien vu ! Fort aussi, ce "vain (pain) quatidien" quand ces femmes n'ont d'autres choix pour vivre et faire vivre leur famille que vendre leur corps. |
Provencao
22/10/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour Dameer,
Une poésie forte, poignante... Vous avez fort bien par "les fleurs noires du mal" exposé l'infect, le nauséabond, le glauque et l'avilissant qui balaient les restes de ce que l’humanité ne veut pas voir. Vous avez choisi le sordide et le lugubre, qui me renvoie un impossible spectacle nous mettant sous le nez un réel cru et interminable... "Où s’épanouissent en beauté le soir Corolles dansantes sur les trottoirs de Dar Les jolies fleurs tropicales noires Les fleurs noires du mâle." Au plaisir de vous lire Cordialement |
Boutet
22/10/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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La prostitution en poésie libre et très bien exprimée. Ces roses-là n'ont pas assez d'épines pour se défendre. Pourquoi la métropole noire ? Elles existent quasiment partout...où il y a des consommateurs comme pour la drogue.
Poème au demeurant bien sombre mais tellement réaliste. |
papipoete
22/10/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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bonjour Dameer
" Soir après soir le long des trottoirs... éclosent les fleurs noires du mal " Sur cette image, l'auteur en assonances noires, nous prend par les yeux, nous emmène voir ces rues de Dar ( Es Salam ), où des voitures s'arrêtent en arrachent pour une nuit, ces roses noires, avant de les relâcher à leur " vain quotidien " NB ce plus vieux métier du monde, trouve sous votre plume une peinture, que le " faisceau des phares " met en lumière, et papillonnent les filles de joie, les fleurs du bord des trottoirs; le rythme est fort agréable, avec ses jeux de mots, en particulier avec la fin de première strophe et fin de la dernière. ce fut un bien agréable moment de lecture poétique ! un sujet bien sûr que l'on voudrait ne plus évoquer, que celui de " vendre son corps " mais ce texte est si bien entretenu, que cela passe un baume sur cette plaie. petite remarque bénigne : point n'est besoin de majuscule, en début de ligne ; mais plutôt à chaque phrase nouvelle. |
Ramana
22/10/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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Beaucoup de nos excellents poètes allaient régulièrement au bordel, rien de secret là dedans, peut-être que les conditions de "travail" étaient alors meilleures pour les dames, mais allez donc savoir...
Sans doute même que cela conférait une sorte d'inspiration, de sorte que nous lisons aujourd'hui les "fruits du mal". |
Dian
22/10/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Mélodie en Noir. Musical et triste comme un air de guitare latino. Le jeu de mots (mal et mâle) était inévitable. Un parfum alcoolisé d'Apollinaire.
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Donaldo75
24/10/2024
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Désolé de ne pas être aussi dithyrambique que les commentateurs précédents mais je n’ai pas été emballé plus que ça par ce poème. Proposé en libre, il force pourtant gravement sur la rime au point que celle-ci perd sa musicalité en alourdissant les sonorités. C’est assez flagrant en lecture à voix haute. C’est dommage parce que la progression du poème lui-même, les images utilisées, lui donnent du cachet. Le thème en lui-même est traité de manière intéressante, assez picturale, parfois gothique.
Vu que ce poème a déjà deux plumes, je ne voudrais pas qu’il en perde une alors je ne place pas d’appréciation. |