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INGOA
20/11/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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L'écologie, vaste programme !
Il y a beaucoup d'acidité, comme dans le podzol de ce texte qui peut paraître un peu technique et scientifique mais que je trouve très bien écrit. Il faut néanmoins être un peu initié aux processus du déséquilibre environnemental pour savourer pleinement ce climax agonisant. |
Queribus
27/11/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Un modèle de perfection classique, votre poème; impossible de trouver la moindre faute mais comme il faut bien trouver quelque chose, j'ai noté ceci: vous faites souvent rimer des noms entre eux: centiares-tiares, mer-amer, écologie-mélancolie, mots-sanglots ou des adjectifs entre eux: chimiques-chimériques, comateux-douteux, symphoniques-antiques; ce ne sont pas vraiment des fautes mais il vaut mieux l'éviter. Sur le fonds, bien qu'on comprenne parfaitement votre propos, j'ai trouvé que votre écriture manquait de simplicité et qu'elle frôlait quelquefois la préciosité; j'aurais préféré un langage plus direct voire de l'humour même pour traiter un sujet grave. De toute façon, votre travail est de grande qualité et inspire le respect, peu de gens pouvant atteindre un degré de perfection comme le votre. Continuez comme ça pour votre plaisir et le notre. Bien à vous. |
Gabrielle
28/11/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un texte dont la noirceur fait naître un certain désarroi...défini par l'auteur comme un état de mélancolie profonde.
L'auteur souligne la nécessité d'une prise de conscience de cet état et des causes de sa présence. Une chute qui laisse peu d'espoir ; " "La rime et le solfège agonisent. Trop tard." Tant que la censure n'est pas complète, n'y a t'il pas des raisons d'espérer ? Bien à vous. |
Anonyme
11/12/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Le parallèle entre un état de mélancolie profonde et un sol exsangue donne lieu à des métaphores nombreuses aux images fortes et expressives.
L'entame très réussie, situe vite le propos. " Ma chair surpâturée au squelette des mots Sèche à l’état climax de la mélancolie " superbe passage. J'ai beaucoup apprécié ce poème. |
plumette
11/12/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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j'ai du aller chercher le sens de 4 mots : intrant, entrophiser, alios et podzol! et habituellement cette débauche de termes spécialisés ou peu usité aurait dû m'écarter de ce poème.
Or la première strophe m'a attirée comme un aimant, avec l'image de cette chambre d'hôpital, la visite de ces "Psys en tiares" (qui m'a fait sourire!) l'identification du locuteur à cette malheureuse chèvre de Monsieur Seguin qui broute "l'amer". Et j'ai vraiment aimé " les varechs chimériques", "le vieux chablis de coupe rase", la "chair surpâturée au squelette des mots", la dernière strophe appelle un vigoureuse protestation de ma part!! Poète, oui vous l'êtes! Plumette |
papipoete
11/12/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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bonjour Damy
<< sous quel climat vis-tu ? - Je n'en sais plus rien ! le permafrost fond, les rivières ne dorment plus dans leur lit, on champagnisera bientôt à Marseille ! >> L'auteur nous dépeint un tableau très sombre ( véritable couleur de la nature ) et chaque héros du film pâtit dans sa scène ! Personnellement, bien que je comprenne à mi-mot le sens des vers, la richesse du vocabulaire, me semble trop complexe à la lecture . Je ne vérifie pas jusqu'au vers final, mais la forme me semble plus " classique " que " contemporaine " ? un erreur de diérèse s'est-elle glissée dans un alexandrin ? |
Corto
11/12/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Je ne suis évidemment pas d'accord avec le vers:"Je me prétends poète et je n’en ai pas l’art." Car ce poème est bien écrit, bien maîtrisé sur un sujet noir qu'on n'aborde pas si facilement.
L'image "Cloîtrés à tous intrants de soleil et de mer," est bien révélatrice de cet enfermement qu'on ressent dans une chambre de malade dès que la maladie physique ou psychique s'abat. Puisqu'ici on "Sèche à l’état climax de la mélancolie", on comprend l'accablement sans oublier d'applaudir à la réussite de ce poème. Bravo. |
LenineBosquet
11/12/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour,
très beau poème à la technique assurée, peut-être une faute de diérèse pour le classement en contemporain sinon je ne vois pas pourquoi, peut-être me le direz-vous, je suis curieux. Chouette parallèle entre l'humeur du narrateur et celle du climat, le dernier quatrain frôlant la fausse modestie mais, comme je vous crois sincère, ce poème me réjouit. Merci. |
Vincente
11/12/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Au quatrième vers "Sont l’enclos de mon pré dont je broute l’amer. " j'ai été attrapé par ce que j'aime en poésie, un brin d'étonnement comme en lisière de la raison, un rythme adroit et chantant, une incarnation forte bien que tacite. J'ai un peu moins aimé le vers suivant "Des apports excessifs de nutriments chimiques" si prosaïque, mais cette sécheresse poétique a ses raisons, un rappel de la dure réalité de l'univers psychiatrique. Et juste après, j'ai retrouvé l'emportement qui me guettait avec ce "Eutrophisent mon sang de varechs chimériques" qui m'a séduit par sa richesse.
La 4ème strophe est superbe. Ce doute ultime qui affecte le poète, l'évident poète que vous êtes, est aussi son moteur, même s'il doute encore et toujours de sa réussite artistique. Puis ce "et je n’en ai pas l’art" si proche de "et je n'en ai pas l'air". Ce dont je suis sûr c'est que vous en avez le souffle, vos textes sont touchants et votre plume bien que légère n'est ni futile, ni plate, ni transparente. |
Oslow
12/12/2018
a aimé ce texte
Bien
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Le texte est tout à fait maîtrisé. Le champs lexical, si l'on veut, de l'écologie est très présent... presque trop, ce serait là mon bémol.
Ce texte efficace ressemble à un jeu. Ce qu'il est sûrement, sans prétention, comme l'indique trop sévèrement le dix-huitième vers. Ainsi, je revêts ma cape d'objectivité pour apprécier un texte qui ne me parle guère en raison de sa légèreté, mais qui m'inspire le respect pour ce qu'il est, une réussite. |
Anonyme
13/12/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Il ne peut pas être trop tard quand le poète prend autant de plaisir à porter la métaphore à son apogée. Non.
Même s'il a voulu me perdre avec une multitude de mots savants, je suis entrée dans son monde avec l'énergie des intrants et je me suis bien marrée à la visite du matin "des Psys en tiares". L'image est sublime ! Quant à ''La jungle est en sanglot'', elle a bien failli me tirer les larmes. Mais voilà que "la chair surpâturée au squelette des mots" réanime la mélancolie, et ça... j'aime beaucoup. Da ! Merci Damy Cat |
Cristale
13/12/2018
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Faire le parallèle entre les perturbations du climax terrien et la dépression mélancolique profonde humaine était une gageure dont seul un grand poète pouvait relever le défi.
Est-ce donc du fond du gouffre que la plume en apnée, dans un ultime sursaut, s'élève en se cognant aux parois humides et glissantes pour enfin s'abreuver de cette encre magique que le narrateur pense tarie à la source de vie ? La force et la richesse de cette écriture me bouleversent à chaque fois, chaque mot exprime précisément la pensée de l'auteur, J'en aime le soin, la recherche, la justesse. Aucun vers faible ne vient perturber ma lecture. J'aurais aimé découvrir ce poème en catégorie classique car y trouver le détail bien discret qui en refuse l'entrée est aléatoire tant l'impact poétique est puissant, je ne sais même pas si j'aurais su relever ces deux pauvres petites rimes dotées d'une seule assonance....sniff...si je n'avais ce jour cherché le pourquoi du comment. Mais qu'importe, rien ne peut gâcher mon plaisir de lecture et lire Damy, c'est lire dans l'âme de la vie. Merci. |
Damy
14/12/2018
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Avec mes remerciements
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Anonyme
15/12/2018
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Non, Damy, vos rimes et votre solfège n’agonisent pas. Et fasse que le Trop tard vienne le plus tard possible.
« Je me prétends poète et je n’en ai pas l’art. » dites-vous. Et bien moi je dis que vous le maîtrisez à la perfection, même si le second hémistiche que vous avez choisi pour le dire n’est pas le meilleur du poème :)) Vous décrivez une mélancolie comme je crois ne jamais en avoir lue de pareille. Vous opposez le déclin de l’homme, entretenu par des soins et des nutriments chimiques, à celui plus naturel d’un chablis de coupe rase, les deux réduisant les rêves à des cauchemars de lande et de désert. Puis vous filez la métaphore par des images aussi surprenantes que l’alios et le podzol. Notre destin ne serait-il qu’une culture sur brûlis ? Une sorte de Phoenix renaissant perpétuellement de ses cendres ? Sous votre plume l’homme souffre autant que la nature, avec une sorte d’anthropomorphisme décadent à l’envers. J’ai été ébloui par tant d’inspiration. FrenchKiss |