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Miguel
8/3/2014
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Attiré par le titre, je suis bien déçu ; pourtant des éléments de ce texte me sourient, l'autel, laudes et matines, psaumes, mais je ne vois pas de quoi il est ici question. Ce "vous" du vers 6 évoque-t-il un amour ? Quel autel ? Quels vers sacrifiés ? Quels rameaux ? Quels pasteurs ? etc. Carême, patois faubourien, que de mystères. Pour moi, ce poème est hermétique. Peut-être un plus sagace pourra-t-il m'éclairer.
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Anonyme
22/2/2014
a aimé ce texte
Passionnément
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Dommage que malgré l'anonymat, on reconnaisse l'auteur !
C'est un très beau poème avec une prosodie classique impeccable. Très beau deuxième quatrain avec cette lecture dans le miroir. Ce n'est pas que je le regrette mais pas aisé de trouver un grain de sable à ce texte. Un seul mot : bravo ! |
Robot
9/3/2014
a aimé ce texte
Bien ↑
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Le texte est de toute beauté, les rimes sonnent bellement, les images recherchées bien que parfois tournées en métaphores nébuleuses comme ce "caniveau des anges" ou "ce plus d'écho ". Plus d'écho chez les sourds bien, mais chez les aveugles discerner une absence d'écho me semble plus obscur. J'aurais aimé savoir au final à qui s'adresse cette quasi prière. Ai-je bien compris qu'il s'agit ici de regretter l'abandon d'un lieu d'oraison ?
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Anonyme
8/3/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ah mon cher Damy, vous me mettez dans l'embarras...
J'aime beaucoup la forme, l'écriture pour être plus précis ; on y découvre de très beaux vers, de fort jolies tournures et un vocabulaire assez peu courant, épître, épigramme, psyché, laudes et matines et j'en passe. Reste que je ne vois pas du tout de quoi vous voulez nous entretenir et c'est là que le bât blesse... tout au moins pour ce qui concerne le vieux "terre à terre" que je suis. J'attendrai donc quelques éclaircissements avant de me prononcer car il se peut que vous ne soyez pour rien dans cette incompréhension. En effet il m'arrive de temps en temps, et de plus en plus souvent, d'être atteint de ce que j'appelle de la viscosité mentale. A plus tard donc... Edit... et bien me revoilà ! Vous m'avez donné la clé et cela change tout. Cet énigmatique "vous" du vers 6 représente donc nos grands Anciens, Parnassiens entre autres, et vous êtes le vilain petit canard contemporain qui voulant se hisser à leur hauteur finira simplement par se battre la coulpe en désespoir de cause... Je résume mais c'est ainsi que maintenant j'appréhende ce poème. Ce n'est pas évident pour le lecteur lambda de "deviner" ce qui se cache derrière cette belle suite de quatrains. Il est vrai qu'une étude plus approfondie de l'incipit aurait dû me mettre sur la piste... Le seul reproche que l'on puisse vous faire est ce manque d'indices dans le corps du poème. Pour le reste c'est TB. Merci Damy le Ténébreux |
Anonyme
8/3/2014
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Salut Damy
Le premier choc est esthétique. Je suis littéralement fasciné par la musicalité de ces vers et leur beauté plastique Entre autres, j'ai savouré comme une friandise la diérèse du second vers. Moi, qui "versifie en patois faubourien.", suis vert de jalousie devant le classicisme de ta plume et la beauté de tes métaphores. Le second quatrain permet de comprendre cette églogue comme une adresse à un amour perdu. Les églogues de l'antiquité en appelaient aux dieux de l'Olympe. La tienne se réfère à la religion contemporaine. J'apprécie d'ailleurs vivement les métaphores qu'elle inspire et qui sentent plus le soufre que l'eau bénite. Je subodore ici "Trois pétales de scandale sur l'autel" S'il me fallait ne retenir qu'un seul vers ce serait "Dès lors mon psaume meurt au caniveau des anges" Mais si j'avais droit d'emporter la totalité d'un quatrain, ce serait le dernier. Bravissimo Damy, et merci pour ces vers de haut niveau. |
troupi
8/3/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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Je me retiens souvent de commenter en "classique" mais la très belle musicalité de ces vers m'incite à laisser une petite trace après trois lectures qui m'ont convaincues de la beauté de ce texte. merci pour ce beau poème.
Le dernier quatrain est le plus harmonieux selon mon ressenti. |
leni
8/3/2014
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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bonsoir Damy
Lu à haute voix les sonorités m'interpellent J'ai l'impression d'être devant un prestidigitateur qui sort des colombes de ses manches Le vent du soir me souffle que ces propos pourraient être ceux d'un poète mécontent de sa plume Plus personne n’entend la musique en carême Et moi, je versifie en patois faubourien. Ces deux vers pourraient être la pièce à conviction!!! Et la finale subtile va dans ce sens Au pré de Saint-Fulcran, de laudes à matines, J’irai pour les hiboux, comme un berger de nuit, Déclamer quelque églogue et mes rimes mutines Chanteront le soleil à la lune qui luit. champolion a compris la pierre de Rosette Merci Damy pour ce bel écrit Salut cordial Leni |
senglar
8/3/2014
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Salut Damy,
Le hibou que je suis te sait gré de chanter "le soleil à la lune qui luit", ton églogue éclairant de l'oiseau de nuit a fait de moi un chasseur de jour ; balayée l'épitre, crucifié le psaume, je m'en vais épigrammer au risque de pasticher quelque bucolique au creux d'un vert vallon :) Le tout bien entendu "en patois faubourien"... Boileau lui-même ne devrait rien trouver à y redire. brabant |
Ioledane
14/3/2014
a aimé ce texte
Bien ↓
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Voilà un curieux poème, plutôt fluide et rédigé d’une plume maîtrisée, où s’enchaînent des images bien trouvées, mais dont je peine à cerner le sens général.
Le premier quatrain reste pour moi particulièrement obscur malgré relectures. J’ai du mal à saisir le lien entre ce que je perçois comme un amour déçu, et l’univers très religieux dont il est question ici. Le début est sombre, amer, limite désespéré ; mais la fin est curieusement positive avec ses « rimes mutines » chantant le soleil dans la nuit. De plus, je ne vois pas ce que le « patois faubourien » vient faire ici, alors que le langage employé par le narrateur dans ce texte est plutôt du genre soutenu, limite précieux (églogue, gît, épîtres, épigramme, psyché, etc.). J’ai beaucoup aimé l’attaque du troisième quatrain, avec son rejet fort à propos : « Tout n’est plus que pastiche ou copie ou bien même / Rien. » Idem pour le « caniveau des anges », « On commerce à deux sous ses plus chers désarrois », « Chanteront le soleil à la lune qui luit ». Vraiment dommage que la logique m’échappe, car c’est rudement bien écrit. |
Anonyme
17/3/2014
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Commentaire modéré
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Damy
10/8/2017
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