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Anonyme
22/7/2013
a aimé ce texte
Bien
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D'ordinaire je n'apprécie guère le genre élégiaque, mais je dois dire que la simplicité du propos me séduit et me touche. Le rythme doux et léger où se cachent des dodécasyllabes par la grâce huit + quatre ajoute pour moi à cette ambiance sympathique, pas prise de tête ni lamentation malgré la tristesse de ce qui est dit. Je salue également l'attention aux rimes (une mention pour "glycine"/"dessine") en regrettant tout de même "Jean"/"Saint-Jean" où vous faites rimer le même ou quasi avec le même.
Bref, en ce moment de canicule j'ai apprécié ces quelques vers frais comme une orangeade près d'un saule pleureur ! |
pieralun
28/7/2013
a aimé ce texte
Bien
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Bien que quelques rimes me semblent travaillées au forceps, j'ai bien aimé cette petite comptine à la poésie légère.
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David
28/7/2013
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
Le mot du titre est joli et a une histoire singulière, ajoutées à cela quelques jolies rimes également, muse/camuse, luttes/hirsutes et cogne/Gascogne. Le "Ô" devrait être suivi d'une exclamation, mais ça ne semble pas le ton du poème, assez sobre. |
Pimpette
7/8/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Adorable!
On dirait un texte du 15eme ou 16 eme siècle, je ne suis pas à ça près... C'est tout tendre... "Je lis son poème classique Aux fleurs d’antan. Du rameau jusqu’à la rivière Il embrume un peu ma paupière, Mais il m’attend." |
Anonyme
7/8/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour
Comme toujours chez Damy, belle forme classique sur celui qui se voulait le fils spirituel d'Hugo. Joli petit poème qui glisse comme un archet sur les cordes du violon. Juste une petite restriction pour cogne et camuse semblant n'être ici que pour la rime. Bel ensemble au final. Bien à vous. Hananké |
brabant
7/8/2013
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Damy,
Merci de m'avoir fait connaître cet écrivain (romancier/nouvelliste)-poète éminemment sympathique. L'osmose semble s'être produite entre ton propre poème et le style et l'esprit de l'homme qu'il fut. J'ai vu sur Wiki qu'il s'était bâti une thébaïde, je me trouve donc bien des atomes crochus avec lui. S'agit-il de La gloriette ? Et si tu prétends que ta lyre n'est que camuse, je crois bien que la mienne n'est qu'obtuse eu égard à cet Hirsute ! Sur ce je m'en vais voir de plus près son vers qui cogne... Merci :) |
Anonyme
7/8/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Damy et merci de m'avoir fait découvrir Jean Rameau dont j'ai pourtant parcouru durant des années le superbe parc qui lui est dédié à Mont de Marsan.
Un bel hommage à ce poète qui venait se resourcer à cette Gloriette bâtie de ses mains sur les bords de l'Adour... Un très beau poème classique proposé sous une forme assez peu courante... Bravo et encore merci ! |
Ioledane
7/8/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un texte savoureux, écrit d'une belle plume classique et bien rythmé.
Ma seule réserve porte sur la rime "Jean" / "Saint-Jean". Pour le reste, une excellente lecture. |
Anonyme
7/8/2013
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Damy,
Je veux d'abord saluer la grande qualité prosodique de votre texte. Vous parlez "d'ariette, de lyre, de kiosque à musique", et je trouve que celle de vos mots est digne de l'orchestre. Je suis par contre réticent à " Ö brave Jean " qui fait calembour avec le classique appel à la population : " Ö braves gens ...". Voilà en tout cas du classique original dans sa versification, et qui mérite donc d'être distingué pour le travail fourni et la personnalité qui s'en dégage. Pour autant je ne suis pas fan des hommages poétiques qui prennent la forme d'une narration assez banale, moitié panégyrique, moitié nostalgie contemplative. J'ai un peu l'impression d'être assis sur un banc d'église à écouter un ami du poète qu'on a choisi pour sa plume facile, lire un texte consensuel et lisse, pour que chacun comprenne bien et que tout le monde s'y retrouve. Pour moi, cette forme de poésie bride la poésie. Je ne connaissais pas Jean Rameau, mais à travers vos mots j'ai du mal à le distinguer des poètes de mon quartier. C'est qu'il manque le prisme des figures de style (métaphores, oxymores, métonymies et autres synesthésies...) par lesquelles on transforme l'anecdote en événement. Cordialement Ludi |
Miguel
8/8/2013
a aimé ce texte
Un peu
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"Comme un doux rève je dessine" : voilà à mon sens un genre d'inversion très artificiel et qui passe mal. "La mort du fils au cours des luttes" me semble aussi très maladroit. "du" n'est pas un possessif" et ce pluriel, "des luttes", pour la guerre de 14, me semble peu évocateur.
Pourquoi "son poème", ce passage à la troisième personne alors qu'on a eu du "tu" tout au long ? Que signifie "tous les printemps" ? Je ne dirai pas que ce poème est mauvais mais il me laisse sur une impression mitigée. Il est toujours risqué d'écrire un hommage : on a tendance à forcer un peu le cadre de la poésie pour y faire entrer toutes les évocations qu'on veut. |
Mona79
20/8/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'aime bien Jean Rameau, je le lisais quand j'étais gamine (sans tout comprendre, d'ailleurs !) C'est là un joli poème, léger, mélancolique, qui prête à rêver. Merci Damy pour cette heureuse réminiscence.
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