|
![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Geigei
13/3/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime bien
|
Voilà une goutte d'eau bien éloquente, et poétique à souhait !
"Sur la digue un poème enivré se promène" C'est bien tourné ! Je me suis un peu perdu dans la construction du propos. Mais la musique est belle. Une lecture très agréable. |
Lebarde
14/3/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
|
Un joli sujet original tant dans le fond que dans la forme parfaitement classique du poème avec ses quatrains hétéromètriques du plus bel effet.
Une belle écriture fluide et plaisante qui s’attarde sur des scènes de bord de mer dans lesquelles se complet « la goutte de d’eau ». Beaucoup d’élégance et de poésie dans ce poème reposant et délicat dans lequel l’âme peut volontiers s’abandonner. Bravo, j’aime. |
Myndie
16/3/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
|
Bonjour,
ce poème se passe de tout commentaire ; sa lecture est un enchantement. Tout y concourt, le style, la versification sans faille où ne transparaît jamais le travail de composition, la richesse du vocabulaire, le raffinement des vers, leur fluidité (« S’évapore et se noie où nage quelquefois »), la beauté sonore des images (« Rimant avec la houle et les bateaux craquants »). La pépite est bien sûr la dernière strophe où « Les ondes du courant » et l'« océan fugueux » déversent leur flot d'émotion, faisant du dernier vers une apothéose. Merci pour ce très beau texte. |
Mokhtar
18/3/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
|
On aura reconnu l’ile du bout du monde, Ouessant, et probablement la plage de Corz (plage d’airain, se terre en étui, estuaire…). Peut-être, comme moi, ressentira-t-on l’ombre de Yann Quéfellec ?
J’ose voir dans ce texte une sorte de comparaison métaphorique entre le destin du pêcheur et celui du poète. Le premier se heurte aux éléments qui le dominent, le second à l’indifférence. L’un comme l’autre se nourrissent de rêves. L’un comme l’autre se battent pour exister, et ambitionnent des destins glorieux.(la rébellion ?). Ce sont deux solitaires en quête (perdue d’avance) d’existence et d’identité. Ils sont libres et ambitieux dans leur soif d’être, mais ne seront qu’une « goutte d’eau » dans l’océan des gueux et des croquants. Poème philosophique s’il en est. Le genre est déjà en soi un défi littéraire. Ici l’auteur réussit parfaitement à préserver de très riches évocations poétiques et symboliques, tout conservant la ligne directrice de son propos sensé. La qualité et la profondeur de ce texte m’impressionnent beaucoup. Merci Mokhtar en EL |
papipoete
31/3/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
|
bonjour Damy
Quand l'eau a des états d'âme, se souvient de sa famille aux flots tumultueux, les sacs et ressacs venant se briser contre les rochers... mais aussi, calme et presque timide, lorsqu'elle embue l'oeil désabusé d'un songe évanoui ; de ce pêcheur au port cloué par le temps des vieilles années. Le poète s'en empare et fait courir sa plume sur un vélin blanc comme l'écume de mer Le peintre à du bleu mélangeant du gris, de son pinceau trempe dans l'eau son inspiration Tout n'est plus qu'en filigrane au-delà de la digue où se projettent les souvenirs d'avant " Toi, tu t'en fiches, tu as des soeurs quand moi pêcheur me morfond...goutte d'eau ! " NB un fort poétique texte, où le présent se marie au passé dans une profonde mélancolie ; on se souvient d'odes chevaleresques, et de chansons qu'une guitare accompagnait, l'âme aux abois. Un tableau si riche, malgré bien des teintes sépia, où notre poète abonde en mots savants ( archéenne, noème ) m'amènent à l'avant-dernière strophe, que j'apprécie particulièrement ! Le rythme 12/6 des verts convient à ces quatrains, comme 3 vagues venant et une repartant vers le large. PS j'avais une " histoire d'eau " jadis, lorsque le prof de science au collège, me punit d'une rédaction ( en 21/27 , recto-verso, 4 pages ) narrant la vie d'une goutte d'eau... que le maître déchira ostensiblement face à la classe médusée, après s'être assuré du contenant , non point du contenu ! |
Boutet
31/3/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
|
Toujours cette rime rochers/cachés qui boutent le classique même au pluriel.
Autrement c'est du Damy, c'est-à-dire un texte rempli de poésie qui se savoure avec un vocabulaire recherché. |
Provencao
31/3/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
|
Bonjour Damy
Véritablement sous le charme de votre écriture. "Le poète regarde une folle bohème " est la goutte d'eau silencieuse qui charme l’intérieur de tout un chacun. La présence enveloppée de poésie, de douceur sacramentaire, se fait respectueuse, feutrée. L’infini ne se livre qu’en se recueillant derrière les présages. "Les marins ne sont plus que lanternes éteintes. Isolé sur une île où gîte mon fardeau, Quand le ciel et la mer se meurent en étreintes, Je suis la goutte d’eau" C’est ce souffle auréolé de silence que j'accueille à la fenêtre du rythme et de l'éclaircie de votre poésie. Au plaisir de vous lire Cordialement |
Hichikine
31/3/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
|
J’ai beaucoup apprécié ce poème, qui déploie une atmosphère à la fois mélancolique et envoûtante, portée par un vocabulaire maritime riche et des images poétiques saisissantes. L’alternance entre descriptions « Au bout de la jetée où s’écrasent les vagues » et introspection « Son espoir tourmenté dérivant à la marge / Quand l’âme est aux abois » renforce l’immersion dans cet univers marin, où la mer devient le reflet des états d’âme du narrateur.
Le dernier vers, « Je suis la goutte d’eau », m’a particulièrement marqué. Il offre une conclusion aussi sobre que puissante, condensant en une métaphore évocatrice le sentiment d’insignifiance de l’individu face à l’immensité de l’univers. |
Cyrill
2/4/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
|
Pas de commentaire très constructif pour ce beau poème, quand tout concorde à l'envoûtement. Richesse lexicale, sonorités, houle de la phrase contribuent au plaisir poignant de la lecture.
Mais de quoi parle-t-on ? La métaphore est presque cabalistique. Le voyage est intérieur, la poésie partout insinuée se mêle à tout l’existant. Je renonce à écrire des fadaise et me repaie une lecture. Bravo Damy ! |