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rosebud
27/10/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Magnifiquement écrit.
Enfin de la mélodie qui coule si plaisamment qu'on pourrait croire naturel d'écrire comme ça, alors qu'il doit y avoir beaucoup de travail soutenu par beaucoup d'inspiration et de ressenti pour en arriver à cette espèce de perfection. Cette image des chapeaux des morts accrochés pour toujours, inutiles, aux patères me rappelle cuisamment le costume de mon grand-père suspendu (je me demande toujours pourquoi) sur un cintre à une poutre du grenier et qui me faisait, enfant, terriblement peur. Les deux premiers quatrains sont à mon sens absolument parfaits, avec en couronnement cette craquante rime en "ac". Mais comme je n'arrive décidément pas à apprécier les images anthropomorphiques, je déplore quand même "l'hiver s'est morfondu", comme je n'aime pas les printemps qui rient, les étés qui chantent et les automnes qui pleurent. Néanmoins il y a longtemps, je trouve, qu'Oniris n'avait pas reçu d'aussi beaux et d'aussi souples alexandrins. |
Anonyme
9/11/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Ah oui, Damy, un superbe poème que vous nous offrez là !
Magnifique hommage à vos chers disparus sans pour autant tomber dans le pathos. Ces quatre quatrains sont d'une égale beauté mais je me suis quand même arrêté sur celui-ci : L’encre rouge du sang de leurs entrailles vives Écorche l’innocent survivant aux trépas ; Comme un hère affamé j’invite mes convives À goûter de mes vers pour un dernier repas. L'histoire des chapeaux, originale s'il en est, est-elle une réalité ? Rien à ajouter, aucun bémol, une écriture parfaite d'une belle plume classique qui réjouit le cœur... Un grand bravo ! |
Anonyme
9/11/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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De très beau vers empreints d'une musique douce à la nostalgie mesurée. Tout pareil que mes prédécesseurs, je suis très sensibles à l'image du chapeau, accroché aux patères qui rend bien la présence absence des disparus.
Chaque strophe contiens son petit trésor du linceul des mots vaniteux à l'innocent survivant au trépas, jusqu'à la dernière image de la consolation pénitente. Oui, un bien beau chant funèbre que celui-ci. Bravo, Damy. |
Anonyme
9/11/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Nous arrivons à des âges où les chapeaux sont nombreux, hélas.
Une belle idée de Toussaint servie par un bon texte dans son ensemble. Belle image que cette redingote en croix. Quelques bémols quand même pour chipoter : L'enchaînement peu d'eux est phonétiquement pas très beau. Les rimes sacs/lacs et morts/remords sont aisées. Au final, un bon poème pour une triste période. Bien à vous. Hananké |
Lhirondelle
9/11/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonsoir
Un bien beau poème... un thème traité de façon singulière avec cette histoire de chapeaux. J'ai vraiment apprécié et comme d'autres, avant moi, cela m'a touchée. Un petit plus pour la première et la dernière strophe que je trouve très émouvantes et superbement travaillées. Quelle belle image entre autres : "Les morts ont leurs chapeaux accrochés aux patères/Que mes manteaux râpés couvrent avec amour." Bref des chapeaux que j'avais vu passer en espace lecture mais auxquels je n'avais pas eu accès et qui m'intriguaient... Je ne suis pas déçue en découvrant leur raison d'être. Merci pour ce beau partage |
Anonyme
9/11/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Originale idée que de marquer le souvenir des " morts " avec leur chapeau." Que mes manteaux râpés couvrent avec amour. "
Des alexandrins musicaux qui bercent la lecture. Un endroit sur lequel j'ai buté : " peu d’eux " ce son eu eu m'a gêné. Mais c'est vraiment chercher un cil sur un oeuf... |
TheDreamer
21/11/2013
a aimé ce texte
Bien
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Joli poème en rimes croisées.
Il y a de la musique dans ces vers. Tellement important le rythme des mots en poésie. |
Anonyme
8/2/2014
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bravo !
Au travers de votre poésie, vous avez su nous démontrer que lorsqu’elle est bien écrite la poésie prend la première place sur le « podium virtuel » de la littérature classique, retrouvant ainsi ses lettres de noblesse. Mais vos vers vont bien au-delà. Car ils nous portent à l’esprit celui d’un certain Victor Hugo. Souvenez-vous : « Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne, je partirai… » Merci, pour ce petit moment de bonheur que vous avez su m’offrit en vous lisant. |