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Lebarde
24/1/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime un peu
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Dans l'actualité du moment, une occasion de rappeler depuis les origines, l'histoire architecturale et mystique de ce monument magnifique qui a suscité tant de dévotions et connu tant d'évènements, "Mariages royaux, funérailles de princes, "et qui maintenant qu'il a retrouvé son faste et sa beauté, fera déplacer les foules de croyants et non croyants admiratifs.
Oui bien sûr, mais alors que le ton de ce poème st pompeux et emphatique au point de rendre l'écriture artificielle, emberlificotée et parfois maladroite et obscure : "C’est dans le bénitier, de même dans la morgue/Que par l’Esprit la chair guérira maintenant. "?? ou " Ta chapelle et la foi me restant étrangères/ Ne m’offrent qu’une icône ; et sonne le tocsin !"?? J'aurais voulu plus de simplicité et de clarté ainsi qu'un propos plus ramassé pour m'enthousiasmer... Désolé. Sur la forme rien à dire, l'auteur(e) connait son affaire en matière de prosodie et versification classiques sauf qu'une fois encore les puristes risquent de relever une ou deux diérèses mineures oubliées pouvant conduire à un déclassement qui serait pourtant sévère. En EL Lebarde un peu déçu et frustré |
Ornicar
30/1/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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C'est une évocation réussie, bien qu'un peu longue à mon goût, de Notre-Dame de Paris. A mes yeux, la meilleure parmi celles que j'ai pu lire jusqu'ici en espace lecture.
J'aime beaucoup la posture d'humilité du narrateur qui avoue avec une sincérité désarmante son inculture, sa non-croyance, sa mécréance : savoureuse strophe 2 ; savoureuse également cette annotation à la strophe 9 ("Fait de Jésus le roi et de moi le larron"). Conséquence, l'hommage à l'édifice n'en paraît que plus sincère, vibrant, émouvant. Au fond, c'est un peu comme la musique de Bach : on a beau "ne pas croire", quand on l'écoute, il se passe "quelque chose", elle nous "élève" et nous "transporte" malgré nous. En nous donnant à contempler Notre-Dame par le prisme de ce regard ordinaire, le poème évite également l'écueil d'une évocation trop "figée", qui ne serait que descriptive, mais donne au contraire à cet ensemble un coté vivant, incarné. J'émets cependant une petite réserve concernant la longueur. Autant les références à Piaf et Hugo sont légères, quoique attendue pour la seconde, autant le survol historique ("dix siècles" tout de même !) ne s'imposait pas. Avis tout personnel qui n'engage que moi. Y avait-il aussi, dans la strophe 9, un petit clin d'oeil amusé à Brassens sans le nommer ("l'évêque in partibus") ? De la part d'un mécréant, ça ne m'étonnerait pas. Il me plaît en tout cas de le "croire". Ah !... La messe en latin et tous ses fichus calotins... Concernant l'écriture, les quelques rejets ne me gênent nullement. Je trouve qu'ils sont utilisés à bon escient : sur la longueur, ils ont le mérite de "réveiller" le texte et l'intérêt du lecteur. Une dernière mention pour le titre ("Ma Dame") que je trouve excellent et autrement plus original que celui qu'on attendrait. Il y a un gros travail dans ce poème que je salue d'autant plus que cette thématique n'est pas trop ma "came". Bravo ! |
papipoete
5/2/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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bonjour Damy
Après avoir enflammé des millions de coeurs, alors que l'incendie dévorait ton choeur, face aux caméras de la terre entière, te voici renaître Oh Notre Dame ! De toi, je connais le roman de Victor, où ton cadre extraordinaire montra un bossu amoureux d'une Gitane De toi, je sais ces mariages royaux, ces obsèques solennelles, où se prosternaient des pontes cardinalices, des croyants de pacotille, des fervents mais aussi des tyrans... L'homme de ses mains prodigieuses, t'a ressuscité de tes cendres contemporaines ; j'en suis si fier et admiratif, mais païen que je suis, ne viendrai pas sous tes voûtes prier pour Rome, mais pour ta Grandeur devant qui je baisse les yeux, oh Notre Dame... NB bien sûr que ce poème tout en alexandrins " Damyens " à la perfection, resplendissent de l'introduction jusqu'à l'ultime vers, mais " comme c'est long ! " j'écrivais ainsi ( en longueur, pas en qualité ) et l'on me punît pour cela, à grands traits sur mes lignes ! aussi, je ne dépasse désormais plus les 6 strophes. je n'ose avouer, que j'ai moi aussi une oeuvre " Dame " sous le coude, où mon écriture fait si pâle figure ! sur le thème de la foi, il y a belle lurette que Dieu s'est envolé de mon esprit, ne serait-ce qu'à la mort de Maman si pieuse, et persécutée par la maladie, sous la houlette du Grand Ordonateur ! cependant, comme cet affreux pécheur, je n'hésite pas à lui causer du pays, à Dieu quand la colère s'empare de mon être. hier, dans une petite église archi pleine, j'assistai aux obsèques d'une chère amie fort pieuse aussi, et priai pour Elle, des fois que le Très-Haut lui cherche infortune Notre Père et Je vous salue Marie, encrés comme tables de multiplication, me vinrent facilement aux lèvres. classique, vous avez dit " classique " ? pas de faute bien sûr ! le dernière strophe est ma préférée |
Celia1993
5/2/2025
trouve l'écriture
très perfectible
et
n'aime pas
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Bonjour,
Je pense que vous devriez relire "Vitrail" de José-Maria de Hérédia à qui le temps d'un sonnet suffit pour en dire beaucoup plus sur un édifice religieux que dans cette litanie de quatrains peu convaincants à mon goût. Il y a trop à dire et je me contenterai de plusser les remarques de Lebarde, ce sera suffisant. |
Provencao
6/2/2025
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
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Bonjour Damy,
Plusieurs lectures de votre poésie pour mieux m'y approcher... j'aurai aimé lire plus d'humilité, de sobriété et de simplicité. Cette humilité à mon sens prend sa source dans le souvenir de l'universel, d'une candeur partout capable de cette invitation à cette Dame. Et dans cette mémoire de cette Dame , d'un lien fort avec l'autre, laisser tout ce qui lui a fait obstacle. Au plaisir de vous lire Cordialement |
Anonyme
6/2/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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C'est un poème intéressant, consacré à Notre-Dame de Paris, dont on a beaucoup parlé ces derniers temps.
Quelques très beaux vers : "Dix siècles ont passé. Te revoilà, fidèle, Sous les fastes de Dieu qui ne te quitte pas." "Près du Saint Sacrement, bien loin de tout tapage, Je me recueillerai. Je pourrai me vanter D’avoir été fervent. J’ai fait un beau voyage Et je me suis promis d’aller te visiter." On sent beaucoup de sincérité, de l'amour pour cette cathédrale millénaire. Mais je pense que le poème est trop long et devrait être sensiblement raccourci, de 3 ou 4 strophes. Certaines formules et tournures sont maladroites ("merveilleux appas", "et sonne le tocsin"), parfois difficiles à comprendre, et ce poème, écrit récemment, manque sans doute de fini. Parfois, un mois après avoir écrit un poème, et le relisant "à froid", on réalise que c'est loin d'être parfait et qu'il faut changer certaines choses. Je pense que si l'auteur prend la peine de le retravailler soigneusement, il y a moyen d'en faire un poème bien meilleur, pour ne pas dire excellent. |
Cristale
7/2/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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La forme est parfaite, d'une technique très aboutie, l'écriture elle-même est aboutie dans ce qu'elle de riche en vocabulaire, d'images détaillées.
On sent l'admiration pour l'Art que représentent dans l'espace-siècles la construction ancienne puis la réfection moderne de cette cathédrale. Un poème qui a l'ampleur du monument qu'il évoque. Quel travail ! Un peu trop long pour notre époque, à l'heure où tout va à la vitesse de la lumière. Perso je garderais les quatre premiers et les quatre derniers quatrains. Mais l'auteur est maître de son oeuvre. |
Damy
7/2/2025
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