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Anonyme
16/9/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Très beau poème classique sur le regret d'un amour envolé :
Une grève déserte au souvenir si lourd. Beaucoup de richesse dans le vocabulaire. Quelques bémols cependant sur la forme : Des échos : troubadour, amour. yeux, Dieu. Le rejet de mon âme en fin de vers paraîtra artificiel à certains. |
Pimpette
13/10/2013
a aimé ce texte
Bien
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Baudelaire est meilleur que toi...de pas beaucoup!
:-) Tu travailles bien dans ce genre là et si le dernier vers me fait rire par son manque total de simplicité, c'est la faute à Pimpette qui a le piton à la rigolade ce matin! C'est bien mon Damy! PS 'mes zunivers' c'est un peu gonflé aussi? |
Anonyme
13/10/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Texte qui m'a séduit par son champ lexical judicieusement choisi. Et la dissonance du dernier vers est splendide. Merci pour cette belle lecture.
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Anonyme
13/10/2013
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Poème au ton précieux dont les classiques raffolent.
Très belle description de ces "univers", servie par des mots choisis. La forme est séduisante. |
Robot
13/10/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Là on est au cœur du classique cher à Boileau. Avec des mots porteurs de notre belle langue française. On voit que l'ouvrage a été passé et repassé au métier.
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senglar
13/10/2013
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour Damy,
Alors là vous vous êtes surpassé Damy, que dis-je "surpassé" ? Vous vous êtes sublimé ! J'ai retrouvé dans ce poème l'esprit de l'exergue, mais c'est bien à du Damy que j'ai à faire ici, avec sa spécificité, sa culture et son vocabulaire. Un esprit qui sait rester léger tout en étant profond. Fripon qui s'en dédie ! Senglar-Brabant p s : Un fin bec que ce gravelot ! Alors que l'alysson blanc prolifère il s'en va dégotter des pétales d'alyssum alyssoides jaunes dans leur jeune âge. Tu (en ps je tutoie :D) me dis si je me trompe :) Un goût de chou au miel (ça relève du palais germanique, le palais gaulois c'est l'aïl) M'en vais goûter ça, vais enfin me sucrer des filles... Merci à toi ! :))) ))) ))) ))) |
Anonyme
13/10/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Damy... Une série de quatrains à l'écriture classique sans la moindre faille. L'euphorbe et l'alysson ont nécessité l'aide de Larousse mais ça tient aux limites du lecteur que je suis et non pas à l'auteur...
Juste un vers que j'aurais bien vu arrangé autrement pour faciliter la lecture... Levant alors les yeux, j'aperçois, hébété au lieu de : Alors, levant les yeux, j’aperçois, hébété; Détail qui n'engage que moi ! Ah oui, autre chose ! Pourquoi "Mes" univers ? Bon, je pinaille un peu car ce poème est fort bien construit et ce vieux fou, nu sous les oyats, a toute ma sympathie. Bravo ! |
Anonyme
13/10/2013
a aimé ce texte
Bien ↓
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Je ne parlerai pas du fond de ce poème que je n'ai su pénétrer.
Les deux premiers quatrains semblent annoncer un sonnet, avec des rimes embrassées sur deux sons et sans alternance des genres d'une strophe à l'autre. Mais le poème continue par d'autres quatrains qui ne rappellent jamais les mêmes rimes, et là, un déséquilibre se fait. D'une part, les échos des deux premières strophes sont plus forts que les suivants, d'autre part, la non-alternance des genres entre les quatrains ne paraît pas grandement justifiée. "ardente et folle intruse" me semble lancé à bout de souffle, forcé par la rime. "au souvenir si lourd" manque de fluidité à mon avis. "Tourné vers l'orient, c'est une plaine verte" me paraît étrange. "Je" est tourné vers l'orient, et "Ce" est une plaine verte ? J'imagine que oui, mais le vers manque de naturel pour moi. Et si le vocabulaire m'est souvent trop précieux, si certains vers ne me charment pas, si les références mythologiques m'ennuient, si la forme me semble malhabile, je vais au plus bas que je le puis dans la note au regard des trois derniers vers qui m'échappent mais me suggèrent de larges beautés. |
cottington
13/10/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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La botanique sonne et résonne de façon magnifique dans ce poème, je suis assez charmée par la musique des plantes et autres "poacées"...
Il fallait oser, sans tomber dans le catalogue de pépiniériste, c'est réussi! Votre poème est ciselé, rythmé, c'est délicieux! |
Miguel
13/10/2013
a aimé ce texte
Bien ↑
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La belle strophe malherbienne, ce quatrain à rimes embrassées gardant la même disposition de féminines et masculines tout au long du poème. Forme (et sujet) très classique donc, mais avec dans le ton une désinvolture assez moderne et, ma foi, pas trop malvenue. Je lis le pathétique de la fin avec quelque distance, et j'y vois volontiers une intention un peu parodique.
Notre ami était apparemment parti pour un sonnet mais il a dû trouver cette forme trop courte pour tout ce qu'il avait à dire. Or cette similitude de rimes est un peu gênante ; ou alors il aurait peut-être fallu unir ainsi les quatrains par deux tout au long du poème. |
papipoete
31/12/2022
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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bonjour Damy
Alors que tout vit autour de moi, d'un scarabée obstiné jusqu'à ce gravelot qui se gave d'alysson et la mer qui n'en finit pas d'aller et venir, je suis là tout seul à me demander " et maintenant, que vais-je devenir depuis que tu es partie... " Mon coeur cogne dans ma poitrine, au rythme pâle mourant du chant des dernières cigales, je crie au Ciel " pourquoi, pourquoi ? " NB qu'en termes délicats, cette complainte est écrite ; ces moments, où l'on pourrait être jaloux de tout ( du caillou insensible, au passereau qui chante quoi qu'il arrive, au ciel gris qui va de nouveau retrouver son azur ) où la mer qui vient lécher la grève, pourrait au-delà de ses rouleaux éteindre ce mal d'amour, et sécher de ses abysses ces pleurs à tout jamais... Un texte qui me fait découvrir des mots inconnus, que je ne suis pas certain de placer dans mes poèmes ! Le héros ( poète et peintre raté ) aurait beaucoup à m'apprendre, pour que j'ose m'aventurer sur son vélin sur son chevalet ! La dernière strophe est fameuse, bien que ses soeurs n'aient point à rougir. Néo-classique ? je ne vois pas où se cache le fétu empêchant le classique ? |