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papipoete
9/3/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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bonjour Damy
je l'ai rencontrée sur un quai de gare, et nous avons parlé de poésie, dont Ronsard était le Maître de rimes ; je l'ai aimée comme on ne peut plus' aimer mais les talibans passèrent par là, avec leur immense savoir, leur conception de la femme, de la liberté qu'on peut davantage accorder au crotale, dont le venin est leur encre d'écriture. Nadia passa entre leurs mains, griffes crochues assassines Ronsard lui évoquait de la rose, les épines jolies... NB ce poème parait alors que l'on célèbre la Femme ; chez les diables barbus aussi, mais différemment... et le monde avance à recul au pays de l'Infamie. nous souffrons à la lecture de ces lignes si fortes, que Nadia put aimer même morte, elle est là et à jamais existera en l'âme des poètes. un poème obole de diamant, à ce que l'on voudrait mettre dans la corbeille de la Mariée que serait Nadia...rêvons ! c'est beau, mais comme ça fait mal ! |
Cristale
9/3/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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"Voici que gronde une tourmente, fruit de mon silence obstiné
Aube, chère aube, ne déchire pas la soie imaginaire Voici que je suis plus heureuse la nuit, quand poésie illumine mes instants" Vers traduits du poème "Illumination" de Nadia Anjuman. L'âme du poète a rencontré l'âme de la poétesse disparue tragiquement, violemment, injustement. Dans certains pays on peut mourir parce qu'on ose être une femme, parce qu'on est une femme qui ose écrire. Ici le poète d'un pays libre lui rend sa dignité de femme, de femme érudite, de femme poète, lui offre sa confiance, son amour, tout ce dont elle fut privée parce que c'était interdit. Un poème prégnant, difficile à vous nouer les tripes, et en même temps pétri de sérénité. C'est si joli, si tendre. Quant à l'écriture de ce poème, et libre et versifié, je me demande encore dans quel océan cosmique Damy a plongé sa plume. Puisse Nadia reposer dans cette paix là, avec ces mots là. |
Provencao
10/3/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Damy,
Une sublime poésie forte d'une grande et précieuse émotion, compassion et sagesse offerte avec le coeur, les blessures et des larmes. Avec des accents poétiques fortement enracinés dans la lumière et dans la triste vérité. Un chemin poétique gravé au chagrin immense lié au statut d'Afghane...laissant derrière la mémoire du vers libre persan et de symphonie de la langue. Au plaisir de vous lire Cordialement |
Donaldo75
11/3/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour Damy,
Après lecture de l'exergue, je suis allé rechercher la biographie de Nadia Anjuman. C'est terrible ce que j'ai lu. Du coup, ma lecture a probablement été influencée par ce drame, celui des femmes afghanes en général et de cette poétesse en particulier. J'ai trouvé ce poème fort, à plusieurs niveaux de lecture - sans vouloir m'attarder sur une analyse détaillée qui trahirait l'impact de ce poème à la lecture - "Le ne lis plus les grands poètes Les rimes vont chanter les fêtes Les lagerstroemias en bouquet Frémissent, l’hiver disparaît" J'ai réellement aimé quatrain dont la lecture s'est insinuée dans mon esprit. "Dans le djebel Ronsard est mort Nadia fut enterrée vivante La paix rendrait en réconfort Une eau de pleurs sans épouvante" Ce dernier quatrain a fait le lien avec ce que j'ai lu plus haut et les éléments de la biographie de Nadia Anjuman. Dans mon esprit, les couleurs se sont rassemblées en un tableau certes plus abstrait que réaliste mais suffisamment fort pour porter ses fruits. Bravo ! |
Damy
11/3/2025
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