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Cristale
2/3/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Un esprit torturé par quelques souvenirs qui semblent enfermer et regrets et remords. La volonté d'oublier livre un combat contre la résurgence d'images dont la redondance est devenue insupportable pour l'esprit. L'enfermement spirituel ne guérit pourtant pas l'âme.
Des amours (perdues et/ou défuntes ?) qui n'auront jamais su les plaies ouvertes ad vitam aeternam qu'elles ont laissées derrière elles. Un sonnet puissant que j'oserais nommer de baudelairien tant l'expression est vive et profonde de par la lancinance du propos, Joli choix de rimes dont les sons n'étouffent pas la musique des vers dont la douleur exprimée est, paradoxalement, d'une grande douceur mélancolique. Belle écriture. Cristale |
Anonyme
5/3/2021
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour
Un bon texte classique qu'une ponctuation aléatoire a tendance à gâcher quelque peu : Une virgule après le qui et le gronder du vers 2 ne serait pas de trop. Je n'aime pas l'élisions de l'article devant oiseaux. Une virgule après volets. Les 2 derniers vers du second quatrain me semblent tortueux. Dommage que le dernier vers est besoin de la cheville : fin. Bon, un texte au final, qui ne manque ni de charme, ni d'images intéressantes mais qui demanderait un retravail approfondi. |
Donaldo75
9/3/2021
a aimé ce texte
Bien ↑
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J’ai bien aimé ce sonnet. Il exprime une tonalité forte, et ce dès le premiers vers, qui va bien avec le thème. Le format du sonnet me semble approprié car il déchaine la mesure en quatorze vers sans trop ni sans pas assez juste avec ce qu’il faut pour rendre pictural ce déferlement de sentiments exposés sur la feuille. C’est une composition réussie.
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papipoete
17/3/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour Damy
Je ne peux vider de mon esprit, cette passion de toi qui étreint mon coeur. Je ne veux pas que cela se sache, et seuls les murs alentour voient mon désarroi et entendent mes sanglots... j'ai si mal de toi ! NB des amours mortes viennent hanter la mémoire du héros, abandonné tel un Robinson, sur son île de remords... La seconde strophe est très démonstrative ; tout est fermé autour de ce coeur en peine, et pourtant le vent mauvais y pénètre, à glacer le sang. Un sonnet au classique sans faute... hormis dans le 2e vers ( l'atermoiement : dans ce cas de figure, le E à l'intérieur du mot, ne se lit-il pas comme 1 pied ? ) je ne pratique plus cette forme depuis quelques lunes, aussi ai-je un doute. |
Anonyme
17/3/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Damy,
Un très beau sonnet qui ne me laisse pas insensible face à la douleur et la souffrance éprouvées par le narrateur qui intériorise ses peines et remords : "J’enferme en ma nature un violent orage" "Confinant mes remords comme oiseaux dans leur cage" Je n'ai pas de mots face à la puissance des alexandrins et des images enveloppant cette douloureuse confidence du narrateur . Une très belle poésie dont la forme classique me semble maîtrisée. Au grand plaisir de vous lire. |
emilia
17/3/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Des passions « obsédantes » et qui perdurent dans un double enfermement venu de l’intérieur, difficile à contenir, puisque les « remords » eux-mêmes y sont « confinés » et débordent à s’y noyer dans un flot de « larmes », et de l’extérieur , où, malgré les « volets fermés »/ le vent s’engouffre… » pour les emporter…, qu’elles soient vécues avec ardeur ou dans la souffrance ; autant de métaphores marines pour les illustrer (déferlé/quitté/déchiré/chaviré) et le naufrage du capitaine échoué « sur la grève » laisse un cœur « embaumé d’amertume », dans une homophonie qui le rend plus poignant et lancinant, jusqu’à toucher le « fond »… ; une poésie expressive pour un tableau bien sombre d’une douloureuse introspection faisant à nouveau résonner le sonnet de Pierre de Marbeuf où « l’on s’abîme en amour aussi bien qu’en la mer »…
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Robot
17/3/2021
a aimé ce texte
Bien ↑
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L'expression littéraire rend bien cette souffrance qui s'affiche totalement désespérée. Le texte exprime avec force les sentiments mais je regrette par moment un manque de fluidité comme dans les deux derniers vers du second quatrain et l'utilisation un peu excessive des relatifs "que" (3 fois) dans les tercets. L'impression aussi que le "pas" dans le vers 3 du tercet 1 a disparu uniquement dans le but de conserver la métrique.
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Lebarde
17/3/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour Damy
Il se dégage de ce joli sonnet une impuissance à museler les "passions" qui, même "les volets fermés", sont dispersées par le vent, déchirées par la houle au point de chavirer et de laissé "moitié nu" l'esprit du narrateur. La poésie est bien là mais j'ai pu être un gêné par l'abus des demi- négations : " n’arrête de gronder", "ne cessent d’abonder", "qu’elles n’auront connu." Je n'ai pas trop aimé le dernier vers: "Que l’arôme putride au fin fond de la mer" que j'aurai modifié en "Que l’arôme putride au profond de la mer"( simple suggestion bien sûr). Pour le reste, du beau travail que j'apprécie. Merci. Lebarde |
Provencao
17/3/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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" J’ai fermé les volets pourtant le vent s’engouffre
Et dans mes souvenirs emporte les amours, De suaves ardeurs ou celles dont je souffre Et celles m’obsédant depuis presque toujours. " J'ai beaucoup aimé ce quatrain très fidèle à mon sens à ces passions qui demeurent obsession unique, presque énigmatique, où la passion aride, si torride se rencontre... Esprit chaviré, la passion tient à la fois du souvenir sensible et de l'effet qu'il suscite, et les suaves ardeurs qu'elle entraîne. Et vous avez fort bien exprimé que la passion obsédante est aussi ce qu’il y a de plus personnel en l’être, elle renforce les rivalités de l'être avec lui-même, donc avec les autres… Au plaisir de vous lire Cordialement |
inconnu1
17/3/2021
a aimé ce texte
Passionnément ↓
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Amoureux de Baudelaire, trouvant que el desdichado de Gérard de Nerval est le plus beau poème de la langue française, je ne peux qu'apprécier cette envolée lyrique qui sied tant à ma noirceur. je confirme les quelques petites imperfections (comme oiseaux dans leur cage), mais qui ne nuisent pas à l'ensemble maitrisé
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Anonyme
17/3/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bien pratiqué, le sonnet sonne comme une évidence, et ici, il tombe juste. La diérèse de "violence" est violente, celle de suave, plus osée, déchirante. L'image du vent qui s'engouffre dans les volets fermés est peut-être la plus belle, symbole des passions annoncées par le titre. Le poème ne traite pas de l'aventure d'un personnage, il ne s'agit que de décrire le mal-être absolu, les amours peut-être mais cela pourrait être autre chose : le problème dure "depuis presque toujours", on atteint alors la métaphysique. Pour une fois la présence de la première personne du singulier est supportable en poésie car universelle.
La succession des temps est signifiante : 1) présent : il se présente 2) passé composé : ce qu'il a fait 3) + futur antérieur : ce qui est inéluctable 4) futur : vision de la mort Léger bémol : les deux tercets sont tributaires d'un syntagme présent au milieu du deuxième quatrain : de suaves ardeurs, elles, elles. On aurait préféré, peut-être, que d'autres maux prennent le relais, plus généraux, comme l'orage. Et puis ces ardeurs se marient mal avec les images associées : déferlé ? Beaucoup de termes sont mélangés comme dans un hypallage généralisé. Le champ lexical homogène et imprécis ajoute à l'universalité. |
Myo
17/3/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour Damy,
Un poème travaillé, à l'amertume assumée. Le premier tercet est le passage qui me semble le plus abouti. Je regrette un peu le champ lexical peu diversifié. "suave" "exhalaison" "embaumera" "parfum" "arôme" "putride" Mais cela reste un très bon sonnet. |
Damy
18/3/2021
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Miguel
18/3/2021
a aimé ce texte
Bien ↑
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Ce qui me gêne un peu dans ce poème, ce sont ces trois participes présents, qui, ainsi accumulés, me semblent ôter un peu de naturel au texte (surtout les deux derniers ; je ne compte pas le gérondif "en laissant"), les négations uniquement en "ne" , également affectées, et le "presque" du vers 8 qui m'apparaît comme un cheville. Sinon la tonalité du poème est très émouvante, il y a de veux vers comme le 1 et le 13 (mes préférés), et bien que ce sonnet soit irrégulier, il révèle une belle maîtrise de la forme.
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