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Lebarde
26/2/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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J'ai sonné , je suis entré et je ne regrette rien.
Dès les premiers vers me voilà entrainé dans une valse lente puis dans une ronde. La musique m'envoute et "vibre à mon réconfort" et me "Fait sourire à la vie." "Elle joue en solo pour me séduire, " mais aussi selon mon état d'âme "Dès l’ouverture, hélas, le chagrin me révolte "ou "L’adagio n’a plus du zéphyr la caresse "... En tout cas ce sonnet parfait est magnifique de fluidité, de délicatesse, de douceur, de poésie pour exprimer tous les sentiments que la musique peut inspirer dans les cœurs mélancoliques. Superbe je suis séduit et j'invite les lecteurs nombreux, à sonner avant d'entrer pour découvrir ce joli sonnet qui met le vague à l'âme. Bravo. En EL Lebarde |
Ornicar
26/2/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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Sol bémol pour mélodie en sous-sol.
Le thème ? La musique et moi. Ce qu'elle me fait, ce qu'elle provoque en moi, "moi" étant au choix, le narrateur, le lecteur lambda, tout comme moi, et même... Baudelaire en tant que "guest star" dans l'exergue. Quelle bonne idée de vouloir explorer sur le mode poétique, les rapports intimes que chacun d'entre nous entretient avec cet art si particulier de la conversation, de l'exécution et de l'éphémère. Car telle était la musique à l'origine avant qu'il ne devienne techniquement possible de l'enregistrer sur un support, de la "mettre en conserve". A la première écoute, je suis sous le charme et puis... quelques bémols se font entendre qui n'étaient pas notés sur la partition. Sans doute parce que le texte convoque les termes musicologiques ("sol bémol, accords, trémolos, ouverture"...etc...) plus qu'il ne file véritablement et poétiquement la métaphore musicale. J'aurai ainsi apprécié que ces termes s'intègrent plus naturellement dans le texte et qu'ils se mettent au service d'un récit intime, d'une véritable histoire. Ici, ils me semblent "plaqués", comme autant "d'accords de passage et obligés". Résultat, lorsque retentit la dernière note, je reste un peu sur ma faim. Pas d'émotion mais l'impression d'être face à un texte qui ne sert que de prétexte à l'émission de termes musicaux. Un peu, ne le prenez surtout pas mal, comme ces séries télévisées qui font du placement de produits ou de marques. Le coté marchand en moins. Comme le clame Léo Ferré : "ce n'est pas le mot qui fait la poésie mais la poésie qui illustre le mot". En résumé, je ne peux me départir du sentiment d'être face à un exercice de style artificiel et un peu vain. Pour parachever, je trouve que l'exergue, faisant mention de la source d'inspiration, déssert ce poème qui souffre alors de la comparaison avec celui de Baudelaire et que, pour la circonstance, j'ai relu. Une chose me frappe : pour évoquer la musique, Baudelaire n'a recours à aucun terme musicologique mais file une métaphore "marine", bien éloignée du sujet et donc plus évocatrice et suggestive. J'ai conscience de la sévérité de mon commentaire. L'ensemble se tient malgré tout, dans une écriture classique de surcroît qu'il n'est pas donné à tout le monde de maîtriser. C'est déjà pas si mal. |
Geigei
4/3/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Damy,
la musique entre la douleur et le réconfort ; le thème traité avec un classique, pour l'occasion particulièrement musical. "sourire à la vie", "réconfort", "séduire", "avenir", "caresse" se faufilent dans les incertitudes du "crépuscule". Merci pour cette mélodie ! J'en lirais bien une autre, de cette qualité, résolument optimiste :-) |
papipoete
4/3/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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bonjour Damy
Tel un merle chantant au-dehors sur son perchoir, la musique me prend par l'oreille, et met tous mes sens en éveil... las, ce passage plus loin distille ses trémolos, et rend mon coeur d'humeur monotone... NB quand la musique provoque des sensations, allant du grand bonheur à la mélancolique torpeur, que la ronde des vents réchauffe comme elle transit d'un méchant aquilon... Je me suis mis dans la peau d'un interprète, qui fermant les yeux, joue la partition pianissimo mais bien vite ses doigts perdent le fil, se raidissent sous quelque paralysie. me souvenir de mon cousin Christian, organiste de renom, se briser un doigt : quel drame alors que les dix doivent virevolter sur les claviers ! j'ai lu ce poème comme on écoute un concerto, et j'en suis tout ému : particulièrement dans le second quatrain ! un sonnet aux alexandrins parfait de classique, et ses diérèses si mélodieuses que sont " vi/o/lon et a/da/gi/o " Je suis heureux aussi, de relire du " Damy " telle cette vieille-garde, qui parfois remonte aux avant-postes. |
Cristale
4/3/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Une valse d'émotions dont la musique semble prendre le contrôle et rendre toute chose légère, puis rapidement assombrie : chagrin, solitude, peut-être les deux. L’expression méditative joue les contrastes tels les hauts et les bas de la vie elle-même, des variations de la joie à la mélancolie, « soupir d’un violon », à l'oppression du « tempo d'un orage en sol bémol » du très beau tercet final.
J’aime bien la personnalisation de la musique, l’imaginant femme : " Elle joue en solo pour me séduire, à tort : Le prélude elle sème et la fugue récolte ; " La sensualité à fleur de mots : "La musique me prend comme elle virevolte," ... "Fi de tes trémolos ! Vibre à mon réconfort." Un sonnet parfaitement composé : la voix positive des premier quatrain / premier tercet, en opposition à celle plus tourmentée des deuxième quatrain / deuxième tercet, provoque cet écho miroir de l’un à l’autre souhaitable pour cette forme fixe. Merci Damy pour ce joli concert poétique. |
Miguel
4/3/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Ce sonnet aux quatrains en rimes alternées prend par là une dynamique qui épouse fort bien l'idée de rythme musical. D'ailleurs, le sonnet de Baudelaire est lui aussi irrégulier, avec une curieuse alternance d'alexandrins et de pentasyllabes.
"La musique ne peut ni ne doit rien exprimer", disait Stravinsky. Je ne sais pas si elle exprime, mais elle suscite, en tout cas, des émotions, des sentiments. Si vous voulez une musique qui vous rend la pêche, écoutez (et regardez le ballet si possible) la mazurka de la Coppelia de Léo Delibes. Ça vous rajeunira de vingt ans. |
Robot
4/3/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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La musique qui entraîne, la musique qui chagrine, celle qui ranime les souvenirs et les humeurs.
La musique légère ou oppressante. Toute la gamme des sensations se diffuse dans ce joli poème. |
dowvid
6/3/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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J'ai un peu de misère avec la rythmique du texte, et j'ai l'impression qu'on décline des termes de musique sans les ressentir.
J'apprécie quand même, mais elle manque d'arguments, cette musique |
Yannblev
8/3/2024
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Bonjour Damy,
Vous avez avec un certain talent et un travail certain mis en lignes vos sentiments et vos ressentis pour une musique… ou peut être pour LA musique. C’est cette nuance qui interpelle. Car il n’y a rien à contester sur cette mise en lignes plutôt aboutie mais mon problème c’est que malgré maintes lectures je ne suis pas parvenu à la mettre en ondes. C’est bien sûr très très subjectif mais pour le sujet en question je trouve ça dommage. A vous lire. |
NATHA
10/3/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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"Elle est mon avenir dans une valse lente,
Souvenir d’un été, soupir d’un violon, Soleil du crépuscule à l’humeur insolente." -------------- Une valse dansée sur sensation de sirocco tiède et acre, où tempo, violon et soleil se hâtent de saisir ce que le sable efface... C'est ce que m'évoquent ces allitérations en "s" douces, lancinantes et efficaces. Il m'aurait plu un rythme ternaire plus affirmé. Un très joli tercet musical au goût de remembrance. |
AMitizix
15/3/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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J’ai bien aimé ce joli sonnet.
En général, j’ai trouvé que les vers coulaient bien et sans accroc. J’ai buté cependant sur le v.7, dont la construction ne m’a pas semblé évidente à la première lecture, même si le parallélisme de construction en est d’autant plus marqué ; peut-être que l’auteur s’éloigne ici un peu trop de la grammaire “habituelle” pour espérer conserver la compréhension immédiate du lecteur (c'est peut-être moi qui suis sur le point de piquer du nez, aussi ;) ). A la relecture, en revanche, tout cela passe bien et l’on saisit mieux la cadence. Pendant que je suis en train d’ergoter, j’ai aussi trouvé le “e” sonore de “Elle”, au v.6, moins musical pour marquer le rythme. Sinon, au niveau de la fluidité des vers, tout cela est vraiment agréable à l’oreille. Au passage, bravo pour la rime en “olte”, qui est originale, agréable à l’oreille, et difficile à tenir !* J’ai beaucoup aimé les deux tercets, surtout le premier, et la chute au v.14, mon préféré. Je ne sais pas vraiment comment exprimer cela, mais j’ai un peu ressenti avec le vers cette inquiétude et cette oppression de l’orage. J’ai particulièrement apprécié les images et la musicalité de la troisième strophe. Merci ! |