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Arielle
25/9/2015
a aimé ce texte
Un peu
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J'ai l'impression de découvrir un de ces jeux de stratégie en ligne dans lesquels la mythologie grecque flirte avec l'Heroic Fantasy. Ce n'est pas désagréable mais pas franchement ma tasse d'hydromel ...
Si le sonnet me semble correct dans sa forme j'ai un peu de mal avec les expressions suivantes : "à chaque os tour à tour" "Dieu m’aurait fait pardon" Bref, Damy, cette déesse ne m'a pas vraiment conquise alors que je suis encore sous le charme de ton sémaphore des soutifs |
Gemini
25/9/2015
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Oui, le premier vers accroche. Ce "dans brumes et fumée" ne va pas. C'est dommage, dès le début. Et vers la fin, la position de "C'est confus que j'arrive" surprend un peu, car il faut lire la suite pour rétablir l'ordre des choses. Après, oui, j'ai pris "vautour" pour "velours" (enfin, je m'attendais à velours), "Abandon" pour "Avalon" (mais ce n'était pas la bonne rime) et j'ai vu deux "arts" dont un en majuscule (pour sauver le coup ? pour de rire), et je ne sais pas ce qui vaut la majuscule à "Chantre". Mais je l'admets en songeant que vous le savez, vous.
J'ai bien aimé les rimes des quatrains en "ée", avec deux noms et deux participes, et la balance entre profane et sacré (reine des nuits / dieu m'aurait fait pardon) qui donne ce ton moyenâgeux qui fait votre marque. |
Cristale
26/9/2015
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Bonjour Damy,
Pour de rire mais d'un rire noir ou même d'un rictus lorsque l'on connaît le rôle de la déesse Achlys ! Ainsi l'auteur exprime un certain désarroi de se retrouver sous l'emprise d'une mélancolitude que je qualifierai de dépression :" la compagne en robe de nuit blanche"... Tout est dit, ou presque dans ces mots. Le reste est de la même mouture : « les gants de vautour dépeçant ma carcasse » et les regrets d'une vie paisible : « J’avais cru conquérir l’Île de l’Abandon Aux Amours comme aux Arts.« Tout allait si bien mais voilà, la dame du malheur et du poison a décidé de verser quelques gouttes d'amertume dans le quotidien d'un esprit trop tranquille et la maîtresse de la brume a jeté son voile sur notre malheureux poète. Pour de rire nous précise l'en-tête du poème ; « le rire n'est-il pas la politesse du désespoir » (qui a dit cela ? ) Quant à la forme, je reconnais bien ici le « style Damy » : grande classe, prosodie soignée, rimes joliment riches, de plus, je sais qu'avec vous les répétitions de mots, surtout dans un sonnet, sont parfaitement contrôlées donc je fais silence. Je vous adresse mes félicitations pour cette oeuvre menée de main de maître. Merci à vous. Cristale |
Anonyme
25/9/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Il m'est difficile de commenter car je ne possède pas la référence concernant la déesse Achlys. Du coup je ne peux comprendre certaines allusions, même si j'arrive à en deviner une ou deux, grâce aux précédents commentaires.
Ce que je peux dire, en revanche, c'est que ce poème me plait, aussi bien techniquement que d'un point de vue poétique. En effet, je sens une certaine esthétique qui ne me laisse pas indifférent. Wall-E |
Anonyme
26/9/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un thème d'autant plus sombre que le héros se soumet sans tenter de se rebeller aux maléfices de cette déesse toute puissante.
J'ai admiré la forme du poème qui, bien construit, a le mérite en sus de se lire sans heurt, harmonieusement. |
Vincendix
26/9/2015
a aimé ce texte
Bien
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Je trouve ces vers un peu incohérents, pas facile de suivre cette histoire, surtout dans la structure exigeante d'un sonnet.
brumes au pluriel et fumée au singulier, ce me dérange,c'est normalement plutôt le contraire, la brume, des fumées, ok, comment faire autrement ! Les gants de vautour ? Pourquoi pas les dents de vautour, en mythologie tout est permis. Bon j'accorde tout de même un bien, il y a du bon. |
leni
26/9/2015
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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je perçois la douleur d'un poète qui s'exprime sur le divan d'un psychologiste Sa déesse était sa souffrance"en robe de nuit blanche"
Il a cru éviter "la dérive" en se tournant vers l'ile de l'Abandon aux Amours et aux Arts Mais ça n'a pas marché Il en est revenu Gros jean Donc il est case départ avec sa déprime Eclairé mais confus Le jeu de l'oie recommence Souhaitons lui de tordre le cou à son fléau LA DEPRIME Touchant dans le mille de ma sensibilité Je note mais je ne devrais pas Leni |
LEO-P
18/10/2015
a aimé ce texte
Bien ↓
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Un poème original avec des images inattendues.
Il me manque sûrement quelques références pour tout interpréter, mais je trouve quand même du charme et du caractère à ce sonnet. Quelques petits détails qui me chagrinent : Je trouve que l'ensemble manque un peu de fluidité, de liant, d'unité. L'expression "dans brumes et fumée" me gêne et me paraît d'ailleurs un peu redondante (bien que la répétition puisse être volontaire et/ou à visée euphonique). Un peu trop de majuscules à mon goût : "Chantre", "Île", "Abandon", "Amours", "Arts"... L'expression "comme à l'accoutumée" me paraît un peu faible pour être à la rime, quoique l'aspect itératif puisse être central. Enfin, je trouve le sonnet un peu déséquilibré, dans la mesure où les quatrains me semblent plus forts que les tercets. Par ailleurs, j'ai aimé la rime B, mais aussi le rappel entre les vers 1 et 5 : "Droite et fière, elle est là" puis "Elle est là ma compagne". J'ai aimé également "et les gants de vautour / Dépeçant ma carcasse". Ce poème est bien écrit mais quelques détails, subjectifs toujours, m'empêchent de l'adorer. Bravo tout de même. |