Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Chansons et Slams
dany67 : Calme !
 Publié le 18/10/09  -  10 commentaires  -  2889 caractères  -  152 lectures    Autres textes du même auteur

Un poème moderne, on dirait aujourd'hui un "slam", je ne sais pas pourquoi :o)


Calme !



J’habite au cinquième d’un immeuble et je vis en Ikéa,
Je suis à fond, et à travers ma radio et mon mp3,
Je me cultive, on m’en apprend et j’ai même des ressentis.
Je regarde la télé et je cuisine en micro-onde.
J’achète des produits et je crois tout ce qu’on me dit.
Je regarde la télé et je crois à sa vérité belle et si profonde.

Je suis calme et rassuré, j’existe, je consomme donc je suis.
J’habite au cinquième d’un immeuble et je suis assuré.
Je ne sais plus vraiment où se situe le sol et le ciel, mais,
Je regarde la télé, les images et je suis rassuré.
J’achète des produits et je crois tout ce qu’on me dit.
Je suis ici et je vis, ma vie, celle qu’on m'a dit.

Je suis une vache calme qui regarde calmement passer la vie,
Tomber les arbres sous les haches des bourreaux,
Sur un bateau qui sombre, d’autres me dictent mes propos.
Je suis un mouton insouciant et calme qui broute paisiblement
La douce prairie que l’on m’impose, celle que l’on me propose.
Je suis une vache calme, gentille et sentimentale.

J’aime qu’on me rassure et d’images et de paroles qu’on me saoule,
J’aime prendre ta main, regarder tes yeux et me dire qu’on est deux.
Regarder à la télé ce qu’il faut faire, t’aimer puisqu’on est deux.
Nous ferons heureux ce que tout le monde fait, puisque...
Tu es mon partage, Tu es mon ego, t’aimer puisqu’on est deux.
Puisque c’est l’usage, Nous ferons un enfant à deux.

D’autres nous diront comment faire et surtout comment parfaire.
Et peut-être, grâce à nous deux, naîtra le plus beau des cadeaux,
Un nouvel enfant, idiot et heureux, naïf et sincère,
Nous lui offrirons dans notre ignorance la plus belle,
Grâce à ce que nous aurons enfin désappris grâce à lui, un cadeau,
Pour lui, un mot, un rêve, une fleur, un cheval, une hirondelle.

Je suis une vache calme et sentimentale qui regarde calmement
Tomber les arbres sous la hache des bourreaux.
Je suis un mouton calme qui broute parfaitement
La douce prairie qu’on lui impose, celle qu’on lui propose.
Sur un bateau qui sombre, d’autres me dictent mes propos.
Je suis une vache calme et je crois tout ce qu’on me dit.

Grâce à cet être nouveau et vierge, j’irai enfin m’asseoir dans l’herbe,
Je caresserai la paille et le trèfle et j’aimerai, je lui apprendrai mes oublis.
Je lui évoquerai de nouveaux yeux, d’autres cieux, de ceux qui voient.
Je lui donnerai les outils, les clés et les codes vers la vérité,
Il regardera le ciel comme un avenir, les étoiles comme un rêve, et
Il sera rebelle et sage et ne croira jamais tout ce qu’on lui dit...


Il le découvrira seul, grâce à la vie.


"À tous les nouveaux elfes de notre avenir."


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   jaimme   
18/10/2009
 a aimé ce texte 
Pas
Beaucoup aimé ce vers: "D’autres nous diront comment faire et surtout comment parfaire.". Hélas il y en a bien peu qui m'ont autant arrêté dans la gamme du plaisir.

"Je lui donnerai les outils, les clés et les codes vers la vérité,
Il regardera le ciel comme un avenir, les étoiles comme un rêve, et
Il sera rebelle et sage et ne croira jamais tout ce qu’on lui dit...
Il le découvrira seul, grâce à la vie.": je pense qu'il y a une contradiction. Soit c'est le père qui lui donne les outils, soit c'est la vie... Non?
De même que celui qui parle (chante) est une vache qui broute paisiblement ou bien est un rebelle...

J'ai lu à haute voix pour la musicalité. Je l'ai peu trouvée.

   NICOLE   
18/10/2009
 a aimé ce texte 
Pas
Franchement, j'estime ne pas connaitre grand chose à la poésie. Je crois que j'en attend surtout de la musque, et là, j'ai eu beau tendre l'oreille, je n'ai rien enttendu.
Désolée, peut être une autre fois.

   Chene   
11/11/2009
 a aimé ce texte 
Pas
Bonjour dany

Je ne m'y connais pas trop en slam, mais ceux que j'ai pu entendre déclamer reposaient sur au moins deux choses :

- la scansion qui a pour objet la mise en valeur des accents et donc créer le rythme
- la musicalité des mots eux-mêmes

Dans le texte que tu nous proposes, je ne m'y retrouve pas... C'est un vrai charivari sans rythme ni musicalité.
Le slam est un domaine contemporain qui est fait pour être dit et pour véhiculer une logique de sens (qui souvent bat en brèche bien des idées reçues)... J'ai cherché, j'ai essayé à voix haute et j'ai coincé à chaque vers.

Désolé
pour une autre fois sans doute.

   Marquisard   
18/10/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Mdr

Je ne sais pas comment tu as fait à rester serieux tout du long, j'admire ^^

Sinon, même si ça joue assez bien sur le lecteur tu aurais pu éviter quelques passages je pense, surtout au début ça traine un peu j'ai failli lâcher le morceau.

Sinon rien à dire si ce n'est chapeau, belle perf.

   Lhirondelle   
18/10/2009
 a aimé ce texte 
Pas
Bonjour Dany

Tu dis en présentation ne pas savoir pourquoi... j'avoue que moi non plus.
Tes mots je les ai regardés comme les vaches, elles, regardent passer le train. Oui simplement regardés sans entrain, ils ne m'ont pas transportée, ni au point de vue du message ni de la musicalité.
Dommage, en ce dimanche j'aurais aimé que ma lecture soit poétique, enchantée ou simplement chantante. C'est râté.

Pour une prochaine fois alors

   Anonyme   
18/10/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Une envie, le commentaire en direct, strophe par strophe.
1° strophe : j'aime l'ironie... j'en apprends, j'en bouffe... ça commence bien, je suis dans un slam, donc ça me paraît normal d'avoir moins d'images "classiques ou torturées" mais une situation posée, et avec un sacré sourire.

2° strophe: rassuré assuré, je commence à trouver un rythme, cool, et ça reste ironique... celle qu'on m'a dit... (sous entendu de vivre ?)
J'ai perdu la notion de l'espace, du haut du bas, mais rien n'est grave la consommation va et la télé est là...

3° strophe : vache et moutons, je reste calme, stoïque, j'ingurgite, je rumine... (et je souris toujours). Je note les sonorités qui se répondent et scandent un rythme... calme/ calmement (calme ment ?) propo/prai/po/propo/ bou/ba/brou

Et toujours cette vache qui me regarde... on joue bien sur les sons, mais je note qu'il faut chercher le jeu parfois pas assez rapprocher. L'effet se cache un peu.

4° strophe : un nouveau jeu, le deux et l'amour, en duo, rappel du rassure et de la télé, youpie on forme un vrai couple on va faire comme les autres, l'amour puis des bébé, tout en regardant la télé... toujours cette ironie... j'aime encore

5° strophe :faire/faire grace grace cadeau cadeau et la télé se transforme en bébé... je perds un peu le rythme, le travail sur le son me semble plus difficile à trouver, mais bon... ça se lit toujours.

6° strophe: cool c'est un refrain, j'adore cette vache...

Dernière strophe, le bébé va-t-il changer la vie ? Bin s'il le découvre seul ... c'est vachement ironique.

On retrouve des assonances et du rythme...

Au final, un texte sympa, mordant, à lire entre les lignes. Un jeu pas assez abouti sur les sons mais il y a quelque chose...

Moralité, comme a écrit Manu Chao: si Dieu existe, il se cache dans les yeux d'une vache...

   calouet   
18/10/2009
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Un slam sans rythme ni musicalité, c'est emmerdant. C'est bien dommage car le fond est sympa, les idées pour le dire sont plutôt bonnes... Je crois que ça aurait pu (dû) être plus ramassé, avec des expressions plus triées sur le volet, afin de parfaire cette fichue recherche de rythme... Dommage, quoi.

   shanne   
20/10/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour,

J'ai souri en lisant les premières strophes qui sont bien la description de la vie d'une grande majorité et du "j'ai tout ce qu'il faut pour être bien":l'appartement, la télévision, le micro-ondes...Dès la troisième strophe, j'ai éclaté de rire:je suis une vache parmi le troupeau, je regarde passer le train mais je vous rassure tout va bien, l'herbe est verte et j'ai même une amie, nous ferons un enfant et je lui apprendrai à bien regarder.Je mets mes espoirs en lui mais il ne faut pas s'en faire la vie lui apprendre

   LeopoldPartisan   
3/11/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Au premier degré c'est vraiment à chier. Heureusement c'est du second degré et là alors s'est brillant car l'identification à ce monsieur tout le monde que nous sommes tous est bluffante voire même carrément terrifiante.
faire rimé mp3 et Ikéa c'est fort. Perso ma bibliothèque vient de là et dans le train je fais mon autiste grâce à mon petit lecteur 8 giga's.
Du coup la première strophe c'est moi. Oui je crois à la vérité de ma télé lorsque je me branche sur Ushüaïa nature. Normal je suis mature.
Deuxième strophe Il est sous anti-dépresseurs comme une bonne moitiè de la population.
troisième strophe la majorité silencieuse dans sa splendeur qui regarde le monde passé tout en broutant gentillement.
Finalement je ne vais pas faire toute l'analyse, mais j'aime bien cette fausse naïveté qui finalement me fait bien penser à du Mickey 3 D.
Très bien

   Anonyme   
8/2/2016
 a aimé ce texte 
Vraiment pas ↑
Ce texte, n'est qu'un déballage et étalage de clichés sur clichés, tout y passe, je crois que l'on ne pouvait pas mieux faire, on n'a pas oublié, la vache, le mouton, le cheval, la fleur, une hirondelle, un bateau, (je n'ai pas trop compris ce qu'il faisait là), et puis la cerise sur le gâteau le nouveau-né qui viendra comme le rédempteur sauver, ces deux êtres en perdition.
Cet écrit est navrant, d'un bout à l'autre, même le titre est complètement à côté. Ce texte pour moi n'est qu'un ramassis de stupidités, que l'on veuille contesté le système dans lequel on se sent prisonnier, étouffé, je le conçois, mais au moins, autant le faire avec arguments solides et non pas cette manière, qui se veut ironique, mais qui ne l'est en rien, dans ce texte ce n'est pas la vie qui est ridicule mais vous qui vous ridiculisez. Ce texte n'a pas une once de bon sens.
De plus il n'a aucune poésie, ni aucune musicalité, ce n'est qu'un charabia que je vais oublier bien vite.


Oniris Copyright © 2007-2023