Les règles du sonnet « irrégulier « n’imposent pas des rimes répétées sur les quatrains et les tercets, mais ne l’interdisent pas non plus je crois , même si c’est inhabituel.
Pour autant les rimes en « eux « parfois artificielles alourdissent ici l’écriture et obligent à introduire des images qui sortent parfois du propos. C’est mon ressenti du jour.

Et puis il y a ces « il y a » ou « Il y en a aussi, étranges » qui font des hiatus à répétions et un e non élidé (vraies) fautifs en classique.
Et puis aussi …une ou deux synérèses/diérèses qui ne feront peut-être pas l’unanimité.
Des broutilles, rien de grave.

Néanmoins Je reste globalement mitigé, les « amants « n’en sont pas moins des « artistes « quand « la chose «  est réussie!

En EL
Lebarde

Bonjour Dany

J'ai beaucoup aimé cette déclinaison

Sur l'art d'aimer, ce sonnet me plait

Oui devant l'amour (comme ailleurs) nous sommes si différents

Et bien souvent démunis, l'amour ne s'apprend nul part et c'est ce qui le rend si impalpable et mystérieux

Comme la mort, l'au-delà, cette porte ouvert à toute la poésie

Merci Dany

Un sonnet néo sur 2 rimes que j'aime bien surtout pour sa dernière image : ce tombeau poussiéreux.
Quelques hiatus même permis par la catégorie auraient pu être évités ainsi que le vers 10 avec 11 syllabes.

bonjour DanyGautier
Pour exceller dans un art, il faut connaître son abc, et l'amour n'y fait pas exception ; mais il y a aussi des goujats qui font des taches, mélangent les manières comme couleurs sur une palette.
Ceux pour qui Avant était le meilleur, que le Présent n'atteindra jamais
et
le héros qui, pour une raison intime sûrement, n'aimera plus, n'est plus capable d'aimer...
NB il suffirait de presque rien, chantait Regiani, pour allumer le feu d'un volcan éteint
comme dans ce si beau film " une femme de ménage ", quand Laura parvient à faire sourire JP Bacri, lui faire retrouver l'envie d'aimer.
le second tercet est si mélancolique, " tu peux toujours essayer, avec moi c'est foutu ! "
une déclinaison du " savoir aimer " que ce sonnet colporte habilement, mais trop de NOIR à mon goût lui fait prendre cette couleur sépia...
je remarque le jeu d'écriture, avec ses deux rimes sur 14 vers et moult hiatus, mais bon...

Bonjour DanyGautier et Bienvenue,

"Il y en a aussi, étranges, vaporeux,
Parlant à demi-mots et souvent fiévreux,
Qui font couler leur rêve aux eaux toujours nouvelles."

Mon préféré où si jamais il soit raisonnable et juste d'aimer, alors en s'aimant on est, on vit, on existe tout en conservant sa liberté quelqu'elle soit...

Douceur en vos mots.

J'ai beaucoup aimé
Au plaisir de vous lire
Cordialement

Un joli poème empreint de nostalgie et de réserve.
Un certaine ambiguïté, dans ces lignes, donne un peu l'impression que vous hésitez entre des mots en demi-teintes et des pensers un peu vagues... Il en résulte des vers parfois un peu obscurs... Il reste que la lecture en est bien agréable.