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Poésie en prose
daphlanote : La vérité nue
 Publié le 26/12/11  -  10 commentaires  -  863 caractères  -  406 lectures    Autres textes du même auteur

Ou un féminisme détourné.


La vérité nue



Cardinaux sont-ce les sens ? Seront-elles un bien au bien, au mieux, qu'aux catégories démentes, exilées (pour leur bien) à la littéralité des conditions d'emploi.

Zone test à jamais dégradée, l'éclatement psychique résulte l'innocence entière. Aux pressions des fiertés enfantines, adulescentes en herbe, le cœur entre les cuisses.
Les remords pourraient mordre les doigts jusqu'au corps léché d'ardeur, contenu des fluides entrées passagères aux couleurs abîmées.
Douce amère amende l'inconnu, en détail, si les gestes essayistes présentent les auteurs conciliés.

Sont portées aux conclusions du débat la honte et les révoltes incendiées, niées jusqu'aux hommes atrophiés.




______________________________________________

Ce texte a été publié avec des mots protégés par PTS.


 
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   Anonyme   
23/11/2011
 a aimé ce texte 
Vraiment pas
L'auteur me propose une "poésie en prose". Je vais donc tenter de la commenter comme telle.
Aucune règle de prosodie n'intervenant, je me contenterai de chercher à comprendre où l'auteur veut me mener, ce qu'il cherche à me dire ou à me faire comprendre, quelles images il essaie de me montrer.
Il m'est très difficile de trouver, à ce texte, une signification ou un sens général. Pour tout dire, je n'en ai pas décelé le moindre. Je ne lis qu'une juxtaposition de phrases absconses, incompréhensibles. Je n'en citerai aucune isolément car c'est la totalité du texte qu'il me faudrait donner comme exemple d'obscurité totale.
Les mises entre accolades de certains mots ne contribuent certes pas à éclairer le propos, en tout cas pour moi.
N'ayant rien trouvé de compréhensible, je ne puis naturellement pas dire que j'ai aimé. C'est tout l'inverse !

   Anonyme   
3/12/2011
 a aimé ce texte 
Vraiment pas
Par goût, par choix, je ne peux adhérer à ce style de poésie qui repousse ma compréhension. J'aime quand la poésie s'adresse à mon affect, qu'elle me parle et m'émeut à travers des mots abordables.

Ici j'ai l'impression que le registre pseudo surréaliste ne parle qu'à l'auteur. L'expression, intellectualisée à outrance, dépasse l'entendement du commun des mortels pour finalement ne rien dire au bout du compte.

Car ces phrases alambiquées masquent en réalité un vide de sens. Quand on essaie un décryptage, on s'aperçoit rapidement qu'il n'y a rien derrière ces formules prétentieuses, rien qui puisse déclencher un semblant d'empathie.

   Pascal31   
3/12/2011
 a aimé ce texte 
Vraiment pas
Je vais être un peu sec, mais j'ai rarement lu un texte écrit de manière aussi alambiquée.
Cela commence avec la première interrogation. Quel est l'intérêt de formuler la question ainsi ? Sinon de rechercher un effet que, personnellement, je trouve ampoulé au possible.
Le reste du poème est du même acabit : des formulations complexes, souvent ratées à mon goût, pour un résultat abscons et très peu poétique.
Cette "vérité nue" m'a paru bien trop artificielle. Je n'ai pas du tout aimé. Désolé.

   Lunar-K   
8/12/2011
 a aimé ce texte 
Pas ↑
Décidément, ce texte me reste impénétrable. Ce n'est pourtant pas faute de l'avoir lu, relu et relu encore. Mais non... l'emploi du langage est ici trop éloigné de mes habitudes de lecteur. Certaines associations sémantiques ("contenu des fluides entrées passagères", par exemple) ou libertés syntaxiques me passent complètement à côté. J'en suis assez frustré, je l'avoue. J'aime vraiment être ainsi bousculé dans mes habitudes et, à cet égard, ce texte est, selon moi, une réussite. Il m'intrigue même, ce pourquoi je l'ai relu autant de fois. Mais rien à faire, je sèche...

Les quelques pistes de lecture que je suis néanmoins parvenu à relever proviennent essentiellement des deux lignes isolées, la première et la dernière donc, ainsi que de l'incipit avec sa référence à un "féminisme détourné". Et, en effet, c'est de cela qu'il semble être question (de façon plus ou moins explicite) : la condition de la femme, sa dénonciation mais sous un mode assez particulier ("détourné" dites-vous), celui, semble-t-il, de l'ironie.

De fait, c'est assez flagrant à plusieurs endroits, vous semblez reprendre à votre compte le discours machiste pour, finalement, mieux le démonter en l'exagérant, ou plutôt en le "dénudant", afin de le dévoiler au grand jour. Ce détournement m'a surtout frappé ici :

- "exilées (pour leur bien)" : Avec les parenthèses, en plus, l'ironie me semble plutôt évidente ici ^^. Et même sans parenthèse, ce fameux "pour leur bien" si prétentieux et dogmatique...
- "hommes atrophiés" : Définition négative de la femme à partir de l'homme, comme "sous-homme" (j'aime d'ailleurs beaucoup cette "définition", très "premier degré", de la femme ; je la trouve assez parlante en tout cas).

Un autre élément qui m'a interpellé dans ce texte, et même qui m'a plu, c'est cette liberté grammaticale que vous prenez dans "l'éclatement psychique résulte l'innocence entière". Une phrase qui semble pouvoir se lire dans les deux sens et qui, ainsi, constitue un joli pied de nez au "bon sens". D'une part, "l'éclatement résulte de l'innocence", mais l'inverse est aussi vrai, et ce, simultanément. Cette absence de "de" peut paraître tout à fait innocente (même si la maîtrise du langage partout ailleurs devrait nous mettre la puce à l'oreille), mais elle est en fait tout à fait signifiante, je crois. Un "paradoxe" comme je les aime...

Bref, je ne peux pas dire que ce texte m'ait vraiment plu. Je n'en ai pas compris grand-chose, et même le peu que je crois en comprendre me paraît, sinon douteux, en tout cas absolument incomplet. Mais cet usage à la fois très libre et parfaitement maîtrisé du langage m'intrigue vraiment. Et je pense que c'est la première mission qu'un texte hermétique doit accomplir : intriguer, donner envie au lecteur de le creuser. A ce niveau, c'est réussi pour moi. Malheureusement, mon envie de comprendre s'est révélée encore insuffisante. Et je le regrette...

   Anonyme   
8/12/2011
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Il doit y avoir plus d'un sens dans ce poème très féminin...

Je n'aime pas l'interrogation, je n'aime pas la forme interrogative quand les sons se suivent à ce point (sont-ce), et j'ai beaucoup de mal avec la manière dont l'enchainement de phrases est ponctué... mais... J'aime assez la seconde interrogation à laquelle soit il manque son point éponyme, soit c'est une constatation, qui est juste cool sur les sonorités. j'aime la suite "à la littéralité.

J'aime le sens premier qui me vient sur les trois vers suivants. Par contre ça rend mon interprétation assez crue, très violente. L'innocence, l'éclatement... ayeuh.

En fait je trouve que ce texte est très lourd de sens (au pluriel) porteur d'images fortes et de vérités exprimées en louvoyant, comme s'il était inconvenant de dire ouvertement. Et ainsi naquit la poésie. Et le vernis social... hurm... Amen.

Mais je crois que ce que je préfère (comme souvent quand j'aime bien une poésie) ce sont les contrastes sons-sens... et peut-être aussi mon idée que je me fais que cette vérité nue posée devant nous {pauvres pêcheurs} est multiple et dénonce. Je vois plein de possibilités de sens hormis le premier qui me vient ^^ donc je ne vais pas tenter de décortiquer en profondeur au risque de me permettre des suppositions trop tranchées.

Une poésie sonore, rythmée, violente... même si j'aurais aimé une pointe ou l'autre de douceur qui ne soit pas exclusivement des sonorités. Je sais c'est en désaccord total avec "l'éclatement psychique" "l'innocence dégradée", mais ça manque un peu... c'est un rien manichéen, et bon moi et le manichéisme tout ça... mais cependant fort agréable à lire. Et assez rare pour être encouragé.

Merci

PS : j'aime assez adulescentes dans ce contexte. Je suis pas fan du mot en général, là il tombe bien, l'instant blonde... ;)

   Lariviere   
9/12/2011
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour !

"Cardinaux sont-ce les sens ?"...

Posée de la sorte, c'est une excellente question...

J'aime bien ce texte dont l'écriture audacieuse, radicale, véritablement expérimentale, nous forcent à sortir des bornes du sens préfabriqué, à ôter de sa lecture le sens commun pour fabriquer un sens plus dense, aux abords plus hermétique, mais peut être en réalité plus puissant, car multidimensionnel, au delà du rôle primaire du langage (communiquer facilement) mais gravitant dans la sphère nébuleuse de l'invisible et du spirituel à la recherche perpétuelle de son second rôle (se rapprocher des nombreux amas de vérité...). L'auteur réussit ici, une captation tout à fait extra-ordinaire de celle-ci ("la vérité est personnelle") et surtout, de son ressenti ; utilisant pour cela une syntaxe révolutionnaire et une atmosphère très singulière pour créer une écriture saisissante, en mouvement, comme le révélateur d'une pellicule de film qui permettraient l'impression de plusieurs images, de plusieurs moments, de plusieurs sensations superposées...

J'aime beaucoup le travail effectué sur la recherche du style et sur le remodelage de la syntaxe, dans le but de communiquer autrement, de communiquer autre-chose. Personnellement, je sais que ce travail est très difficile à effectuer pour aboutir justement à quelque chose de communicable. Je trouve que ce travail ici, est un des plus réussi que j'ai pu voir dans le domaine jusqu'à présent. Le sens commun reste vague et mouvant, il ne peut pas facilement se laisser fixé par le cliché réducteur de la raison, et tant mieux car ce n'est qu'un support à émotions et à réflexions ... Le poème (car c'est un poème !) au cœur du texte est vivant, dérivant, il fourmille et bouge au gré des lectures et des moments, on ne retient qu'un thème un peu flou, comme une vision perdue dans une tempête, avec ses multiples et vaporeux halos de couleurs et de gris, il s'agit du féminin ou plutôt d'une féminisation (au sens noble), avec sa douceur et sa violence, mais aussi peut être un peu de la condition humaine, de la dualité furieuse entre raison et passion, entre visible et invisible, et aussi peut être, entre l'art contre l'art, entre la vérité et son propre regard désenchanté... On ressent derrière le constat, une certaine désillusion ou une certaine révolte contenu... La vérité est mise à nu... Pire, elle est séparé de sa chair, dépouillé de son squelette syntaxique, désossée jusqu'à la moelle, ce qui peut, il est vrai, rebuter un lecteur un peu trop avide de conformisme esthétique... Il n'empêche, on sent une certaine idée de la beauté antique (et de la femme) décapité par la lumière froide, glacée de l'intelligence ; ce qui rejaillit énormément dans l'utilisation de cette syntaxe particulière...

En conclusion, bien qu'un peu froide, j'ai aimé cette poésie d'un hermétisme perméable, où l'auteur exprime juste sa perception comme il entend, avec talent et réussite selon moi, donnant à lire un travail tout à fait singulier et polymorphe ou chacun peut entendre l'écho intime du texte comme il le veut et rêver, penser, imaginer, frémir, se perdre, se trouver, se découvrir, au gré des lectures, de son rythme et de ses conventions...

En espérant que ce commentaire puisse aider l'auteur, je lui souhaite une bonne continuation !

   Cyrielle   
26/12/2011
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
A première vue, c’est un poème qui semble, pour moi, se lire entre les lignes, tout en présentant clairement son sujet. Quel paradoxe proprement poétique ! (C’est, selon moi, la force même de la poésie !) Le terme « nue » peut alors se lire aussi bien au sens propre qu’au sens figuré !

Si j’ai bien tout compris, il s’agirait de révoltes d’amours parce qu’essentiellement corporels et donc de femmes prostituées ? D’où la « zone test à jamais dégradée », « l’éclatement psychique », « la littéralité des conditions d’emploi »… C'est l’interprétation qui m’a semblé la plus évidente si c’est bien de celle-là dont il s’agit… De fait, je n’ai eu aucune difficulté à m’emparer de ce poème pour qu’il me dévoile tout son sens.

C’est un poème que j’ai perçu mi-ombre, mi-lumière : il oscille entre des passages obscurs, « douce amère amende l’inconnu », et d’autres plus explicites, « le cœur entre les cuisses ». Le traitement du sujet me paraît en ce sens parfaitement maîtrisé (le jeu d’ombre et de lumière pour une expression à mots couverts ?), tout comme le style, d’une très forte densité poétique (les images sont déployées avec justesse). Aucune affirmation gratuite ou fortuite : chaque ligne construit son sens dans son rapport à un ensemble (le poème) qui apparaît, de fait, avec une solide cohérence.

Sans doute est-ce pour cette raison qu’il aura retenu mon attention… Merci pour ce dépaysement poétique !

   Anonyme   
26/12/2011
Commentaire modéré

   Anonyme   
27/12/2011
Ma première lecture fut assez aride (c'est un euphémisme) mais la concision du texte m'a encouragé à aller plus avant.
Dans le titre, l'épithète m'a rappelé une vieille réclame pour un établissement de strip-tease où l'on qualifiait les pensionnaires de "plus que nue", un peu comme la lessive de Coluche lavait "plus que blanc".
Vérité ou non, elle apparait dans ce poème "plus que nue", en ce sens qu'on ne lui a pas seulement enlevé sa vêture, mais aussi des lambeaux de chair. On a l'impression que l'auteur s'est employée à éviter scrupuleusement toute forme de "ronron poétique": fluidité, musicalité, images plaisantes.
La féminité annoncée dans le prologue est ici douloureuse. Les termes essentiels sont "négatifs": catégories démentes, exilées, dégradée, éclatement psychique...
Vue sous cet angle, la chute apparait lumineuse et glaçante.

Peut-être suis-je à côté de la plaque, mais faute de comprendre, c'est ainsi que j'ai ressenti.

   Douve   
28/12/2011
 a aimé ce texte 
Pas ↓
Décidément rien ne me plait dans ce court texte que j'ai pourtant lu et relu, concentrée et à l'affut d'une infime fulgurance - en vain.

De la poésie en prose qu'on me promettait, je n'ai pas même trouvé le squelette... je ne cherchais pas nécessairement de la beauté mais au moins, quelque chose de fort à l'instar du titre "la vérité nue", une claire et froide autopsie, dont il ne subsiste que des filaments de mots dépourvus de sens - et j'entends ici sens au sens de (...) sensible, et non sensé.

Je ne sais pas comment le dire avec plus de diplomatie : il n'y a ici pour moi rien qu'un amas de formes laides, des expressions et agencements d'idées dissonants, inutilement alambiqués, tordant la syntaxe, la musicalité et le sens (de sensé) à l'envi, pour n'en tirer finalement qu'une pensée/sensation embryonnaire et vaguement ingénue.

Ça fleure bon la fausse pudeur, les habillements en couches de mots disparates jetés là pour cacher une idée qu'on ne saurait décrire en termes plus précis, par peur d'être banal, ou cru, ou creux car caricatural. Dès lors, la structure décousue et complexe du poème servirait à "faire passer la pilule", comme si le fait de dire de façon compliquée une chose simple et un ressenti commun conféraient à ceux-ci une force d'évocation supérieure, une nouvelle subtilité. Ce ne sont bien sur là que pures spéculations de lectrice.

Ce qui ne l'est pas, par contre, c'est mon ressenti bien sincère sur ce poème : je l'ai trouvé désagréable à lire, car insidieux. L'écriture m'a semblée paradoxalement plate et confuse tout à la fois, le fond me laisse profondément indifférente.

Bonne continuation.

   daphlanote   
31/1/2012


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