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Poésie libre
daphlanote : Le buvard de cendre* [concours]
 Publié le 19/10/08  -  10 commentaires  -  945 caractères  -  254 lectures    Autres textes du même auteur

Travail, nature et terre. Éloge des mains.


Le buvard de cendre* [concours]



Ce texte est une participation au concours nº 7 : Au travail ! (informations sur ce concours).




S’effacent les fables de faible assaut
Où le feu fallacieux s’abandonne au fond.
La faillite à nouveau s’efforce là où le gouffre se freine,
De lambeaux en labeurs,
Reste les limbes du plaisir barbare ;
Les mains enterrées sous le charroi des ans
Qui sépare le péri du bourgeon
Où l’ivraie se dispute à l’ivresse
Comme l’inverse à vers et à flots,
Jamais ne se mènera aux miroirs
Maculé de maïs
Par ce mois de mai
(moi ou mais, reste le mot).
Sous charbon se cherche l’arche
Des champs chamarrés
De tournesols battus d’entente
Au soleil marchand de sol solitaire.




* André Breton in Clair de terre


 
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   Bidis   
20/10/2008
Première impression : c’est très beau mais je ne comprends rien.
Texte en exergue ? "Travail, nature et terre. Eloge des mains"…
Je relis.
Je ne comprends toujours rien.
Mais – encore - je trouve cela très beau…
Et incapable d’évaluer…

   Anonyme   
20/10/2008
ben...un peu décontenancé aussi. Je fréquente peu Breton, J'ai pensé à Lavilliers (barbare...les mains d'or...et le jeu sur les sonorités).J'ai aussi pensé à Nine, poète déserteuse, pour le coté hermétique qui vous laisse en même temps l'impression de comprendre sans savoir ce que l'on a compris (si tu me comprends!!)

   Philo   
22/10/2008
J'aime d'habitude ce que tu fais. il y a un beau jeu sur les assonnances, mais c'est tout. Je ne pense pas que tu aies voulu donner un sens précis.

   David   
24/10/2008
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Daphlanote,

Ce titre "Le buvard de cendre" semble une image d'une main d'écrivain, je ne l'ai pas retrouvé dans son contexte de la référence citée. Mais le poème est plus terrien, et jaune avec son "maïs", ses "tournesols", son "soleil". J'ai bien aimé "les limbes du plaisir barbare", ça m'évoque le souvenir tactile par rapport à une mémoire intellectuelle, celui que retrouve peut-être "Les mains enterrées sous le charroi des ans... ", mais impossible de savoir ce que peut-être le "péri", enfin les définitions que j'ai pu trouver ne correspondent pas au contexte de ton poème, sauf de faire écho à "enterrées", "limbes", "lambeaux", "faillite", mais ça ne peut être le verbe périr son sens premier.

Jusqu'à un peu aprés, c'est à dire "Où l’ivraie se dispute à l’ivresse", le poème est lugubre avec des assonances envoutantes, enfin efficaces, alors que les suivantes semblent ou trop simples, comme "Jamais ne se mènera aux miroirs" et "(moi ou mais, reste le mot)", ou bien imparfaite comme "l’inverse à vers et à flots" et "Sous charbon se cherche l’arche" alors que justement le poème n'est plus si lugubre dans le même temps, il prend son ton jaune, jusqu'aux quatre "sol" des deux derniers vers...

- imparfaite - et - trop simple - c'est par rapport aux cinq premiers vers plus - envoutant - est-ce que c'est là pour rendre le surréalisme terrien ?

   mimich   
1/11/2008
Je regrette de ne pas comprendre ce texte, j'ai sans doute besoin d'un recyclage dans le domaine de la nouvelle poésie.
Je me demande bien à quel spécialiste je pourrais m'adresser.
Quelqu'un a-t-il une idée?

   marogne   
16/11/2008
 a aimé ce texte 
Pas
Une belle tentative de description du travail de la terre (en tout cas pour ce que j'en comprends), mais l'hermétisme recherché me semble nuire et au fond et au plaisir, même intéllectuel que l'on pourrait retirer de cette lecture.

   LeopoldPartisan   
24/2/2009
 a aimé ce texte 
Passionnément
superbe texte, j'en reste littéralement pantois. Quelle ambiance que ces lambeaux de labeur, limbes des labours et autres joies païennes. Il y a du Demeter, du séculaire et du tellurique. Il y a une force ancienne qui me bouleverse. Chaque mot est à sa place et comme les gens de la terre, tu fais court. Magique et magnifique. J'aimerais vraiment l'avoir écrit.

   Lariviere   
24/2/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Continue à chercher l'arche sous le charbon, Daphlanote, et surtout "l'or du temps" si cher à Breton...

Je pense même que tu le trouveras, toi, alors que Breton poète s'est ensuite égaré...

Je n'ai qu'éloge à dire, comme toujours, même si ce n'est pas mon poème de toi préféré... Question de rythme surement, mais fond et forme se confonde ici, c'est ce qu'on leur demande...

Subjectivement,

Au plaisir de te lire.

   Anonyme   
13/12/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Un joli travail sur les sonorités. Parfois au détriment des images à mon avis, "champs chamarrés", par exemple, pas transcendant.
Je goûte pas trop non plus au "feu fallacieux" et encore moins au "par ce mois de mai", franchement incongru par rapport au reste (même si fête du travail oblige...)

Mais de belles chose aussi.

Au plaisir.

   Anonyme   
20/5/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonsoir,

un commentaire sur un participant au concours, et je tombe sur ce poème...
Daphlanote, en version "abordable" et quelque peu "jeune et verte"...
J'ai apprécié la technique et le rythme, le vocable choisi et terriblement douloureux.
Comme si le travail n'était au final que... mais non, je laisse ça au politiques !

J'aime bien ce que vous faites... même si le gros du travail est en aval... on sent ici la multiplicité de tes regards (oui, je vouvoie pour tutoyer après, c'est un droit que je m'abroge!)

Et puis en définitive tout n'est que terre... la vérité n'est jamais ailleurs que dans les mains et ce que l'on en fait... ou pas !

Merci.
Au plaisir !

Et bonne continuation, l'inverse serait dommage !

Ananas, fruit surréaliste, aussi...


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