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Mauron
29/11/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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Poésie très post moderne avec ses citations, ses parenthèses, ses mots mis en italiques ou entre accolades, ses accolades sans rien ou contenant des presque rien ou des signes de ponctuation. La promenade poétique que cela produit n'est pas sans charme, loin de là! Même si ces procédés de la "nouvelle poésie" peuvent avoir un côté parfois agaçant, peuvent être perçus comme un "nouveau maniérisme" de poètes universitaires post lacaniens, adorant les allusions plus ou moins savantes ou décalées... De ceux à qui "on ne le fait pas" (ceux qui ne se laissent pas prendre à la glu "lyrique", et pourtant!...). "Alors éclatent ces mots flanqués aux murs par l'éclat de nos voix, inexistantes." Belle image typique d'un "Ptyx" parmi d'autres. Ces mots sont là et n'y sont pas, leur éclats "flanqués aux murs" n'ont laissé nulle trace, sauf celle que le poème signale, et qui n'est qu'un (presque) rien... Post-mallarméen au possible.
Ici, ces murmures, ces digressions, ces citations, ces à quoi bon, ces ellipses, ces palinodies, ces torsions syntaxiques se justifient néanmoins et forment un tout assez cohérent du point de vue expressif. Ce n'est pas joyeux joyeux, mais cela parle de ce qui se parle sans qu'on ne le sache, sans qu'on ne le veuille, de ce qui se dit entre les mots qu'on prononce sans bien savoir ce que l'on dit. Le refrain qui s'affirme peu à peu "tout le temps" et qui clôt les dernières parties du texte est assez fort et semble chaque fois "clouer le bec", si je puis dire, au poème. Peut-être prendre garde à ne pas s'enfermer dans ce maniérisme, mais en saisir ce qui libère, les liens qui libèrent à l'intérieur... |
Robot
16/12/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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Qu'à t-il écrit là ?
Pour lui sans doute. Pour nous peut être... ou pas. Des mots qui disent (probablement ) Sonorités ambiguës ambiguïtés sonores. Revenir lire sur ses pas ou sur nos pas un jour... ou pas encore jusqu'à demain. |
Pouet
16/12/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Revoir un amour cinq ans après et chercher à se dire. Quoi?
La forme, j'aime bien, plein de petits trucs à découvrir, de jeux de sonorités sympatoches. Il n'y a pas beaucoup de poèmes de ce style sur oniris et je le déplore. Si je devais chercher à pinailler je dirais que "les ombres du partir" fait redondant avec le creuset de ce même partir. Un autre verbe peut-être? L'expression "sauter du coq à l'âne" ne me parle pas trop non plus avec son caractère trop commun mais certes évocateur... Mais bon j'ai aimé lire (re) car il me semble qu'il avait déjà été publié ici celui-là non? Au plaisir |
Anonyme
16/12/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour daphlanote
Les premiers mots de votre texte m'ont fait penser a la mome neant de jean tardieu Vous y ajoutez quelques repliques, tout aussi laconiques et reprenez ce dialogue comme un refrain Dans les intervalles, vous digressez Tout l'interet de ce texte reside dans le contraste entre le laconisme au ras des paquerttes du dialogue et le ton tres intello, limite snobinard des digressions Il faut plusieurs lectures pour en sucer la substantifique moelle Il y en a more et tant et plus (miam, miam) C'est proprement jubilatoire et ca renouvelle l'offre de la section poesie de facon radicale Merci daphlanote pour ce bon moment |
Coline-Dé
16/12/2015
a aimé ce texte
Passionnément
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Oh quelle merveille !
Faire de la dentelle avec les mots, en laissant autant de trous, avec un fil ténu mais continu, je suis admirative ! Et puis c'est plein de contrastes, les mots sont choisis en fonction de leur sens, mais aussi de leurs harmoniques, ça fait aussi penser à une partition, bref, je salue une superbe écriture ! |
Anonyme
17/12/2015
a aimé ce texte
Passionnément ↓
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Bonjour Daphlanote,
Le titre est superbe et comprend déjà toute les contradictions que l'on retrouve au fil de cette belle prose. Belle et moderne; mais aussi très visuelle et scénique : Par le choix des polices différentes, des espaces plus ou moins grands entre les phrases qui rapprochent, éloignent les personnages de ce dialogue, qui haussent et baissent le ton de leurs mots, laconiques, mais aussi de leurs pensées, de tout ce qu'ils ne se disent pas, avec une indication précise de leurs gestes de leurs attitudes, de leurs expressions de visage. Un texte qui aborde les relations humaines, plus particulièrement les relations amoureuses et qui sait en éclairer toutes les subtilités. Le choix des mots et leurs associations sont autant de doubles sens ( par exemple : "quelques fils, des corps, les crénelures se barrent en silence ") Mais aussi d'associations d'idées, de sons (ainsi : "Bleu Klein, déclin l'identité", "Quinte gagnante, dans le désordre" venant après "retourné casaque", ) Bien sûr j'ai relevé " Rien que l'autre à l'enfer des hommes, rien que l'homme à l'enfer des autres." Je n'ai juste pas saisi le sens du mots "main(n)s" avec son petit n entre parenthèse. Ou plutôt, là seulement je me suis posée la question du sens. Car je pense que la lecture et la relecture de ce poème doit l'éclairer de bien d'autres facettes. Les dernières phrases sont très percutantes. Seul : tout le temps, ensemble : tout le temps, le même temps mais tellement différent. Ce "Tempus" en italique que l'on trouve en incipit. Bravo, bravo et merci ! |
Francis
17/12/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Comme une photo déchirée, des morceaux du passé jonchent la mémoire désarticulée. Des interrogations laconiques rythment les impressions, le ressenti, le temps passé, le temps perdu. Des bulles d'écume remontent à la surface entre l'absence et la rencontre. J'ai aimé l'originalité de la plume, les lectures possibles que chaque phrase propose. Lu et relu avec plaisir. Merci.
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Anonyme
17/12/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Un texte pas évident à lire.
Des questions semblent posées comme un essai de diagnostic...de l'histoire d'un couple. Comme si on posait la question de savoir comment atteindre à l'union, ou échapper à la solitude. Ce que je trouve intéressant sur le fond c'est ce questionnement du pourquoi de l'usure ou de l'impossibilité. Dit autrement, c'est comme si on se posait la question de pourquoi ça n'a pas marché entre eux et même quand c'était le plus probable. Il y a donc, je pense, en toile de fond, de la conscience insuffisante...je ne sais pas bien comment exprimer cela...disons un sentiment de frustration de soi, et donc forcément de l'autre, si l'on attend de l'autre qu'il donne du sens à notre vie, ou une lumière 'éternelle'. C'est compliqué, car à la fois nous ne pouvons pas nous suffire à nous-mêmes et nous ne pouvons pas non plus nous en remettre à l'autre. Pour moi, c'est cela qui est suggéré par la structure très particulière du texte, cette hésitation entre y aller, s'ouvrir et d'une certaine façon se perdre, et ne pas y aller, rester muré en soi, se préserver peut-être du risque de l'écueil, de la rupture, ou simplement se rendre compte que la solitude est imparable, qu'il faut faire avec même à deux. C'est un peu le drame de l'égo. Deux égos ne faisant pas un tout, mais souvent un malentendu. Sur la structure du texte je n'ai pas beaucoup d'objet de comparaison...et j'ai l'impression de ne pas savoir l'apprécier à sa juste mesure, c'est pensé, très pensé…intellectuel, mais quand même ( oui c'était un peu péjoratif ;o) ) avec quelque part une vraie solitude qui s'exprime avec beaucoup de lucidité. En résumé un poème riche de réflexion et une écriture assez impressionnante pour moi. À vous relire. c. |
Vincendix
18/12/2015
a aimé ce texte
Un peu
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J’ai beaucoup de mal à décrypter ce genre de texte et je dois lire plusieurs fois pour découvrir la substance poétique.
J’ai trouvé quelques passages intéressants, d’autres un peu moins, le reste étant, à mon avis, inutile. Des phrases curieuses: « seule attente l’atteinte » « déclin l’identité », « où est l’Est, où est. Laid »…. Enfin plus j’avance et plus « l’incompréhension monte en surface ». On passe du coq à l’âne, du steeple-chase au bleu Klein, je me noie dans les eaux stagnantes de la rivière, j’ai le vertige dans les circonvolutions convexes…et puis ces murmurent ici ? |
Anonyme
20/12/2015
a aimé ce texte
Vraiment pas
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Bonsoir,
Pour moi, avant tout (je dis bien avant tout et je dis bien pour moi) la poésie, c'est d'abord de la musique. Je ne peux donc être séduit, ni même intéressé par ce texte. Le part pris de l'auteur à vouloir ponctuer çà et là son texte de passages incompréhensibles, qui échappent même aux règles élémentaires de la syntaxe, me laisse définitivement hors du chemin poétique qu'il emprunte. On sent que l'auteur a travaillé et retravaillé son texte, que chaque paragraphe a été soigneusement réfléchi, mais il ne me reste de mes lectures qu'un sentiment de frustration mêlé à un brin d'agacement. Finalement, malgré mes efforts, je ne me sens absolument pas concerné ni par le fond, ni par la forme. |
Anonyme
8/2/2016
a aimé ce texte
Passionnément
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Je rêve d'un jour pouvoir produire ce genre de prose...
L'éternel recommencement, le partir, le revenir et tout ce qui va avec. J'aime la musicalité des mots, le ping pong mental que je m'imagine en les lisant. On sent un vrai travail sur la cohérence et sur le choix (pesé, repesé) des termes, des musiques, des pensées, des ponctuations... des échos et des correspondances riches qui font pour moi toute la beauté du texte. Il fait du bien. Il fait mal. Il se pose comme un acquit qui n'en serait pas un. Et ça j'aime bien. Si je devais résumer en un mot, je tenterai profondeur (des sentiments, des attentes, des réalités). Merci Daphlanote, je reviendrai à ce texte... Quand? Tout le temps... |
daphlanote
2/4/2016
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bolderire
13/5/2016
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour, ce que j'aime chez toi c'est que tu écris pour toi avant tout!
Et sincèrement il faut écrire pour soi-même....n'en déplaise à certains... Celui-ci aurait gagné à être plus concis sinon il y a de belles trouvailles, continue! Bravo! |