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Poésie classique
David : Cercles intrépides
 Publié le 17/10/12  -  12 commentaires  -  830 caractères  -  250 lectures    Autres textes du même auteur

Quitter son enfant, c'est le pied !


Cercles intrépides



Sur la pointe d’un pied, faisant le grand écart,
Avec les bras en cœur dans la boîte à musique,
Où la vie a mené la danseuse onirique
Aussi loin qu’une ronde, où n’est aucun départ.

Un autre unijambiste avait un autre quart,
Il est soldat de plomb, mais un soleil inique
A pris la liberté, dans son bleu mécanique,
À la jambe inconnue en retenant sa part.

Un enfant les traînait sans cesse aux gémonies :
Danser pour son cochon, garder ses vieux brownies,
Valser mais pour de bon, servir comme un marteau.

S’ils rêvaient d’incendie unis par leur misère,
Ou bien d’annihiler ce garçon débonnaire,
Ils ont plié bagage en papier d’un bateau.




Librement inspiré d’un conte d’Andersen : "L’intrépide soldat de plomb".


 
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   Pimpette   
27/9/2012
 a aimé ce texte 
Bien
je ne comprends pas tout mais l'ensemble me plait beaucoup!
Il y a une désinvolture dans cette manière de parler d'un enfant bousilleur de jouets qui donne une distance entre l'auteur et son sujet!

'danser pour son cochon, garder ses vieux brownies' est un bon exemple de ce que je dis un peu mal!

   Anonyme   
17/10/2012
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
La construction grammaticale laisse parfois songeur. Le sujet du premier quatrain (la danseuse onirique, vers 3), annoncé par un participe présent (faisant, vers 1), est introduit par un adverbe de lieu (où, vers 3) dans une phrase où il est déjà complément (la vie a mené). Et le vers 4, qui pourrait rétablir l’affaire, ne fait que l'embrouiller un peu plus en redoublant le même adverbe de lieu (où, vers 4) sur une autre proposition : « Aussi loin qu'une ronde, où n'est aucun départ. »
Dans le second quatrain, l'emploi du présent (Il est, vers 6), brutal, a de quoi surprendre (même si j'aime bien les renversements). Je pense qu’un point-virgule après quart (vers 5) aurait mieux délimité ce changement. J'ai ensuite cherché, mais sans succès, ce de quoi faire avait pris la liberté (je ne pense pas qu'on puisse dire « a pris la liberté à la jambe ». On prend la liberté de + verbe). Problème de syntaxe.
Même si les tercets sont plus justes, grammaticalement, le sens général est obéré par cette construction qui relève peut-être d’une nouvelle écriture ou d’un style moderne que je ne connais pas.

Pour les détails, le jeu de mots de l’exergue est à mon sens un peu lourd. Redoublement de « autre » vers 5. J’ai trouvé les « brownies » audacieux comme mot en rime de « gémonies » (le mot est classé comme anglicisme), j’ai, par contre, calé sur l’image d’un gardien de brownies que, personnellement, je range dans la catégorie peu probable (et donc là pour la rime). J’ai mis du temps à saisir l’image du chalumeau « soleil bleu mécanique », et je trouve la chose plutôt bien foutue pour caser un tel instrument en poésie.
Manque une virgule après « valser » vers 11, et « incendie », vers 12.
Choix de mots parfois bizarre, comme ce « annihiler » du vers 13.
Les rimes sont toutes en mot ou adjectif ; la langue française est bien plus diverse que ça ! Prosodie sans faute. Sujet très original.
Enfin, et je regrette, le sens du dernier vers m’est resté caché. Même si je subodore le jeu de mots, plier bagage / plier papier (pour en faire un bateau, ou la quille d’un bateau parfois en plomb), je trouve qu’il dessert plus le sens qu’il ne le sert, et je trouve du coup que la phrase projette plus un sentiment que l’établissement d’un fait (à moins qu'il n'existe une transtextualité avec le conte d'Andersen). C’est peut-être aussi voulu, puisque c’est le dernier vers d’un sonnet. Mais rajouté à l’incompréhension (ou plutôt au malaise lié à la compréhension) de ce qui précède, cela laisse un goût final d'un texte où l'on a mieux maitrisé la prosodie que l'écriture.
Je dois avouer, pour être parfaitement honnête, que la faute d’orthographe du premier mot de l’exergue a influencé mon commentaire.
Édit : Faute d’orthographe rattrapée par la patrouille.

   Damy   
7/10/2012
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Il me manquerait volontiers le verbe principal dans le premier quatrain mais l'image se suffit à elle seule.

Je ne suis pas fan de l'élision du "e" quand celui-ci est précédé d'une voyelle car phonétiquement le hiatus demeure:
"vie a mené" = ia
"inconnue en" = uan
"d’incendie unis" = iu

"Un autre unijambiste avait un autre quart,"
"avait" est un peu trop "vulgaire" à mon goût. Pourquoi pas "prenait"

"servir comme un marteau"
Je n'ai pas compris

"Ils ont plié bagage en papier d’un bateau."
Selon le traité de Sorgel (p15), l'inversion est interdite dans un sonnet. Si d'autres traités la permettent, je trouve qu'ici, elle alourdit trop le vers, voire le rend incompréhensible.

Je n'ai pas lu le conte d'Andersen mais, malgré tout, j'ai trouvé la lecture de ce poème assez agréable et je visualise bien la révolte des joujoux contre ce petit sacripant les malmenant.

   Miguel   
17/10/2012
 a aimé ce texte 
Un peu
J'aime beaucoup l'évocation de la danseuse dans le premier quatrain, mais celui-ci constitue une phrase sans verbe principal, ce qui nuit au sens.
Pourquoi ce changement de temps verbal dans la second quatrain ? Ce dernier est beaucoup moins clair.

Le rime "gémonies/brownies" est certes une trouvaille, mais toutes les trouvailles sont-elles heureuses ?
Les tercets me semblent un peu hermétiques, et le dernier vers, s'il évoque un épisode du célèbre conte, manque cependant de clarté, est déconcertant par sa construction peu grammaticale.
On dit généralement que tout le sonnet est dans la chute, mais ici il est dans les deux premier vers. C'est déjà bien.

   leni   
17/10/2012
c'est la révolte des jouets exprimée dans un poème soumis à des règles Celles-ci ne permettent pas de grandes envolées Les critiques de la forme par des commentateurs m'échappent en grande partieDes phrases sans verbe m'étonnent un peu S'agit-il d'une évolution de la poésie Je suis un lecteur attentif à la création qui me semble périlleuse Bien cordialement vôtre Leni

   Anonyme   
17/10/2012
 a aimé ce texte 
Bien
Marrante, la rime "gémonies"/"brownies" ! Dans l'ensemble, j'ai eu l'impression que les sonorités étaient mûrement réfléchies, ainsi les rimes en "ique" me paraissent convenir à merveille pour cet univers grinçant de jouets que je m'imagine à moitié démolis par l'"enfant".

Un travail très soigné donc, de l'expression. Comme d'habitude avec toi, je regrette que la structure du propos ne me soit pas plus claire.

   Arielle   
17/10/2012
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Ravie de comprendre dès la première lecture de quoi il retourne. Une fois n'est pas coutume, David ! Au point que je me demande si cela ne cache pas quelque chose, si, sous la surface du conte, ne tournerait pas un cercle mystérieux tracé par le compas des jambes de la danseuse ...

La syntaxe me semble malheureusement un peu trop bousculée pour que je me laisse aller au plaisir de la lecture et je regrette un peu de n'avoir pas retrouvé l'humour si particulier d'Andersen dans cette évocation.

La misère, le bateau, la mention de voyageurs sans papier, les ai-je rêvés dans le dernier tercet ? Dans le conte que je viens de relire ils ont leur importance et je trouve dommage qu'ils soient évoqués (si c'est le cas) avec une telle confusion.

   Anonyme   
18/10/2012
 a aimé ce texte 
Bien
J'ai beaucoup aimé l'idée de traduire en une poésie de 14 vers ce beau conte d'Andersen, comme beaucoup d'autres, cruel et poétique à la fois. C'est un pari de taille et je crois que vous vous en êtes bien tiré au total. Je doute pourtant que le genre classique convienne à l'onirisme de cette histoire en vous obligeant (pour le respect strict des règles ) à des contorsions syntaxiques et à des choix de vocabulaire qui peuvent nuire à l'atmosphère que vous souhaitez créer, en diluer le caractère fantasque, voire introduire quelque obscurité dans le propos.
"A pris la liberté, dans son bleu mécanique,
À la jambe inconnue en retenant sa part." n'est ni clair ni vraiment poétique (c'est mon ressenti).
Je vois que "Valser mais pour de bon, servir comme un marteau" n'a pas toujours été compris comme "jeté et utilisé pour frapper", "traîner aux gémonies", parfaitement correcte, a sans doute déconcerté puisque l'expression courante est "vouer aux gémonies". Enfin je me demande si parfois il n'est pas utile d'abandonner partiellement le purisme classique, pour traduire avec toutes les nuances souhaitables, le flou des sentiments, le vague d'une sensation, en tous cas la richesse de votre univers poétique.

   rosebud   
17/10/2012
 a aimé ce texte 
Un peu
Ҫa commence joliment avec la petite danseuse dans sa boîte à musique, et le premier vers est parfait (on entend presque la musiquette) et l’absence de verbe principal dans la phrase ne me manque pas du tout qui pourrait exprimer que la danse ne se termine que lorsque l’on doit remonter le mécanisme. Allons bon, voilà que le mécanisme se grippe au lourdaud quatrième vers où tout est indigeste.
Le deuxième quatrain est tellement alambiqué qu’il faut trois vers pour ne redire que ce qu’on savait déjà : le soldat a perdu une jambe.
Je m’étonne aussi que personne n’ait relevé que le sale marmot peut être tout sauf « débonnaire ». J’aurais aimé tyrannique (encore une rime en -ique). Si débonnaire est utilisé ironiquement, je trouve le choix malheureux.
Le dernier vers retombe dans les travers « alambicatoires ».
C’est bien dommage pour un si joli conte.

   stellamaris   
17/10/2012
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonjour David, comme beaucoup de commentateurs avant moi, j'ai été séduit par beaucoup de choses dans ce sonnet, à commencer par l'histoire, la personnification des objets, et les sentiments évoqués ; mais la syntaxe alambiquée, qui nuit à la compréhension, me gêne beaucoup...

Pour le premier quatrain, si j'ai bien compris, le sujet est "la danseuse", mais si j'ai bien compris, le vrai sens est "Où la vie a-t-elle mené la danseuse onirique ? Aussi loin..." L'omission de "a-t-elle" et du point d'interrogation rend la phrase difficile à comprendre. Si je puis me permettre une suggestion, en remplaçant le premier hémistiche du deuxième vers par "Vivre là n'a mené" et en commençant le vers suivant par "pas plus loin", ce serait beaucoup plus clair...

Au deuxième quatrain, je ne comprend pas "avait un autre quart". Si c'est une allusion à la "prise de quart" par les marins, le verbe "prendre" serait mieux adapté. L'image du "soleil bleu mécanique" pour un chalumeau est belle mais, éclatée comme elle l'est en deux hémistiches , je ne l'airain pas comprise si l'un des commentateurs qui m'ont précédé ne me l'avaient soufflée...

J'ai apprécié, sans aucune réserve, le premier tercet ; par contre au deuxième, "débonnaire" est un clair contre-sens ; et surtout, la syntaxe du dernier vers est tellement contournée qu'il en devient incompréhensible. Or, pour un sonnet, c'est le vers le plus important... J'ai compris, vu le contexte, qu'ils ont plié bagage dans un bateau en papier plié ; mais je serais complètement incapable de donner une analyse syntaxique de ce vers qui aboutisse à ce sens...

La note est une chose éminemment subjective, et je comprends tout à fait que d'autres - que tu - puisse avoir une autre sensibilité et apprécier ces phrases contournées ; mais, personnellement, une poésie est d'autant meilleure que, se jouant des contraintes prosodiques, elle garde une parfaite fluidité syntaxique, au point que l'on n'aurait rien à redire si on l'écrivait sans séparer typographiquement les vers, mais que l'on s'exclame au contraire "Quelle belle prose ! et qu'elle est bien rythmée !" Tu comprendras que, avec cette sensibilité et malgré toutes les qualités que je trouve à ce poème, je ne puisse le noter mieux que ce que je fais...

Avec toute mon amitié.

   CharlesVerbaud   
20/10/2012
 a aimé ce texte 
Pas ↓
Beaucoup de choses ont été dites dans les commentaires précédents, je n'en rajouterai que peu.
Il est vrai que la première strophe n'a pas de proposition principale. La grammaire est d'ailleurs assez malmenée dans ce poème.
Les rimes sont obscures, "avait un autre quart", "en retenant sa part", cela ne veut rien dire.
Quant à la rime "gémonies"/"brownies", elle est fausse, car le e des rimes muettes se prononce, ce qui n'est pas le cas dans le mot anglais.
L'ensemble est assez incompréhensible, ça manque de clarté dans l'expression.

   David   
17/11/2012
Quelques mots par ici


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