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Poésie néo-classique
David : Dépêche-toi !
 Publié le 20/02/14  -  14 commentaires  -  508 caractères  -  336 lectures    Autres textes du même auteur

L'amour sur les rochers.


Dépêche-toi !



Quand le département d’État
Niera avoir eu connaissance
De vos agissements, Garance,
Sans autre forme d’attentat,

Vous irez rejoindre Étretat,
La falaise aurait la romance
De sourire pendant qu’on lance
Votre corps à temps qu’il butât.

Pourquoi l’expliquer ou le dire,
Garance ? À quoi bon nous maudire ?
Nous donnons l’ordre et vous l’agent

Obéissez, c’est la normale,
Ne recherchons pas la morale,
Un délai serait indigent.


 
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   Anonyme   
20/1/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Beaucoup de classe dans la cruauté ! J'ai aimé ces mots lapidaires pour condamner sur le mode bouffon une Mata-Hari... J'ai pensé à Arsène Lupin et son aiguille creuse, à cause d'Étretat.

Un poème que je ne prends certes pas au sérieux, une pochade habile pour moi, vive et sarcastique.

   Ioledane   
22/1/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Un poème qui m’a d’abord déroutée, pour plusieurs raisons :
- le sens, que je n’ai pas cerné d’emblée
- des images curieuses : la falaise qui a la romance de sourire, le vers « Nous donnons l’ordre et vous l’agent » qui paraît incompréhensible si on ne le rattache pas au vers suivant (pour cela des virgules auraient pu être utiles avant et après « l’agent »), ou encore le délai indigent (comment un délai peut-il être pauvre ? ne serait-ce pas plutôt « indécent » l’adjectif approprié ?)
- le décalage entre la familiarité du titre avec son tutoiement, et le vouvoiement du texte ainsi que le prénom désuet voire vaguement précieux.

La tournure « pendant qu’on lance / Votre corps à temps qu’il butât » me paraît incorrecte (et l’imparfait du subjonctif n’a à mon avis rien à faire ici, hormis assurer la rime).

Ainsi donc, Garance, malheureux agent renié par ses commanditaires pour raison d’état, se voit enjoindre d’aller se jeter du haut de la falaise, et sans tarder s’il vous plaît.
L’histoire ne dit pas si la belle se rebelle.

Je salue l’originalité du thème et son traitement ironique.

   Miguel   
4/2/2014
 a aimé ce texte 
Pas
Plus obscur et plus fumeux, tu meurs ! L'exergue ne fait qu'ajouter à ma perplexité de lecteur. "Garance" est-il là pour la rime, ou fait-il sens ? Ne faudrait-il pas une ponctuation à la fin du premier tercet ? Un délai indigent,qui n'a pas de quoi manger, je ne comprends pas. Non, décidément, je ne vois pas où est la poésie.

   Anonyme   
6/2/2014
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Sympathique et bien rythmé. Les rimes sont parfois un peu faciles (dire-maudire, lance romance), mais l'ensemble est plaisant, même s'il ne laisse pas un souvenir inoubliable.

   rosebud   
8/2/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Cette loufoquerie me comble. Sujet improbable, incipit décalé, style venu de nulle part, tout me va.
Cette espionne qui a l'avantage de s'appeler Garance - elle se serait appelée Lucienne, nous perdions beaucoup au change - on l'imagine bien ligotée sur une chaise et muette comme la tombe qu'elle va rejoindre bientôt. Mais les petites choses impalpables et qui donnent tout le sel à ce poème résident selon moi dans des détails qui me sont agréables à entendre. Comme:
"Obéissez, c'est la normale" - ça sonne à la fois bizarre et élégant
Ou bien tout le deuxième quatrain complètement surréaliste et passablement torturé grammaticalement.
Un seul vers me déplaît: "Ne recherchons pas la morale" - ça tire un peu à la ligne...

   Anonyme   
20/2/2014
Salut David

Je suis friand de tes sonnets atypiques et reconnaissables entre mille.

Si tu respectes scrupuleusement la rime et la métrique, ta syntaxe est des plus inventives.
Est-ce seulement pour le fun ou, de façon toute pragmatique, pour rester dans les clous de la prosodie ?
Les deux sans doute, mon capitaine.
Mais, à l'opposé de ces laborieux sorgéliens qui usent et abusent de l'inversion, de la cheville et des rimes capillotractées, tu le fais avec panache.

"Vous irez rejoindre Étretat,
La falaise aurait la romance
De sourire pendant qu’on lance
Votre corps à temps qu’il butât."

La discordance des temps est ici cultivée comme un des beaux arts.
L'imparfait du subjonctif est d'autant plus savoureux qu'il est tout à fait inapproprié.
En prime l'oreille assimile "qu'il butât" et "culbutât"

En revanche, je trouve les vers 11 et 14 un tantinet indigents.

L'histoire est sympa. Garance rappelle la couleur des pantalons des poilus avant qu'ils ne passent au bleu horizon. Etretat accentue cette impression d'être au début du XXème siècle.

Mais ce n'est qu"une impression personnelle.

Merci et bravo David

   Anonyme   
20/2/2014
Bonjour

Où sont les vers ? Je vous le demande.

L'amour sur la plage serait peut-être plus inspirateur
que sur les rochers ?

On dirait plus un décret placardé qu'un poème.
Qu'il butât ? Que vient faire ici cet imparfait du subjonctif
vraiment imparfait.

J'ai beau me torturer l'esprit, je ne trouve rien à sauver
de ce texte et par respect pour l'auteur je ne mettrai point
d'appréciation.

Bien à vous.

Hananké

   Condremon   
20/2/2014
Bonjour

J'ai déjà lu cela sur un autre site. Je ne me rappelle pas si j'avais commenté. J'aime bien.
Cela ouvre des horizons (d'interprétation), normal, des falaises on voit loin.
Ne recherchons pas la morale.
Ne cherchons pas trop non plus à décoder ce rouge clandestion.
Et comme j'aime bien les parallèles et les traversées, j'ajouterai que le début me rappelle les Sénégalaises de San Severino. C'est un compliment.

   Pimpette   
20/2/2014
 a aimé ce texte 
Un peu
C'est marrant de voir Garance sauter du Boulevard du Crime aux Falaises d'Etretat!

J'ai buté sur butât!

Dernier vers inepte

   senglar   
20/2/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Salut David,


Garance (prénom et couleur du pantalon militaire et Arletty en sa faiblesse)... Etretat... romance... attentat (à la pudeur aussi)... agent... le texte a à voir avec Arsène Lupin. Reste à creuser dans la falaise pour combler Le... euh, les blancs.

Faire l'amour sans morale avant que la falaise (zizi et zézette) ne s'écroule !

C'est mon auberge espagnole.

Ben voilà !

:)))

(-) à cause de la répétition de "Garance" sur 12 octosyllabes. Faut pas charrier (lol) Poussez !

:D

brabant

   leni   
20/2/2014
Bonjour David
J'ai lu plusieurs fois votre texte Pour moi c'est assez confus Pourquoi
ce vers:ne recherchons pas la morale?Que faut-il garder de ce poème?
Désolé
Bien votre
Leni

   Anonyme   
20/2/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
j'aime vachement cette trame qui hormis le Garance, fait moderne comme du Snowden que je vois pas mal de ricains vouloir aussi le balancer des falaises d'Etretat que là pour une fois moi aussi j'ai arpenté pour me soulager les neurones, y a pas si longtemps.

çà tape bien ou y faut, hormis toujours ce sacré Garance, dont le nom je sais pas trop pourquoi quoique me fait penser à du sel... Le sel de Garance, mais non j'suis con c'est de Guéran, là c'est moi qu'en ait une sacré de garance, putain d'andouille de Carence de Clarence...dans mes neufs rohnes dont ce sont les côtes que je préfère.

   David   
23/2/2014
Quelques mots par ici !

   Sansonnet   
24/2/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↑
C'est effectivement bien mieux avec du sens... ^^
J'aime moins le rythme donné par votre ponctuation, mais pour le reste, j'ai été diverti, et ça me suffit !

Au plaisir


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