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Poésie néo-classique
David : Du nez sur le sable
 Publié le 24/06/08  -  12 commentaires  -  843 caractères  -  270 lectures    Autres textes du même auteur

... une brise évadée.


Du nez sur le sable



Liberté sonne acérée ! Sur la tranche des ongles
Un hurlement de craie, dans la chute des gris
Proverbes sans musique à la chaise où tu pris
Un énorme antalgique, amnésie dont tu jongles.

À fleurer l’épiderme il me reste le ton
Et s’écule son terme, et solde en la vitrine
Les pas de cet élan, la saveur endocrine
En prononce le ban, en écoute le non.

Nom d’un naufrage à blanc ! Aux débris de l’étrave
À la vague où mon flanc se déchire de biais
Et se peuple de larme en ces naines d’un niais
Flocon qui n’a plus d’arme autre que ta voix grave…

Qui disait Je suis fan… y reviens chaque année
Mes vœux sont dans le van un carrosse où sont closes,
Dans ce temps à tambour battant que tu exploses,
Des heures d’un amour, une brise évadée.


 
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   Anonyme   
24/6/2008
 a aimé ce texte 
Passionnément
Arrrghh moi j'aime beaucoup... Hermétique à souhait avec de superbes images, tout ce que j'aime en poésie. Bravo!


Edit: Juste pour widjet, "rejeté ou flatté" à la lecture de ce texte???? Heu... Non, simplement on accroche ou pas...

   widjet   
24/6/2008
????????????????????

A l'oreille c'est joli, ça je le reconnais....Sinon ?
Sinon j'ai rien pigé. Pas un traître mot.

A la lecture de ces vers nébuleux, en tant que lecteur, on peut osciller entre deux sensations : celle d'être totalement rejeté ou celle d'être magnifiquement flatté. Pour moi c'est la première qui prime, me donnant l'impression d'être un clodo à qui on refuse l'entrée dans un palace.

Désolé David, mais là c'est "too much".

Un texte d'une opacité rare qui nécessite pour moi une explication.

Widjet

Edit : Juste pour notrac. Non, désolé sur ce coup là, le traditionnel "on accroche ou pas" ne me convient pas, il me semble insuffisant et même un brin trop facile. C'est la porte ouverte à toutes les fenêtres comme on dit ! :-)))....
Lorsqu'on écrit ce genre de texte, on sait pertinement que 0,1% de la population va le comprendre. Je sais bien qu'à la base on écrit que pour soi...mais tout de même, faut pas pousser....!

Même si je ne remets nullement en cause le talent de David (j'ai lu bcp de ses textes et apprécié certains sans détour, Encore par exemple, très beau), ici c'est la première fois où l'idée de faire une sorte de test (c'est à dire écrire un poème d'une nébulosité extrême, alignant juste des mots ne reposant que sur la cosmétique et la musicalité pour voir les réactions) m'a traversé l'esprit. Attention je ne dis pas que c'est ce qu'a fait David, mais c'est mon ressenti après la lecture.

Edit 2 : oui Notrac tu as raison. "Flatté ou rejeté" n'est peut etre pas des plus appropriés et m'en excuse. Sur le reste, je n'en démords pas.

   Anonyme   
24/6/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Je n' oserais commettre une quelconque interprétation, tant c' est obsur ! allez, je me lance : comme une suite de souvenirs où l' auteur dit les choses à moitié, pour ne pas se dévoiler trop ?
Sorte de délire associatif ? En tout cas ça sonne bien, de beaux alexandrins, et j' aime beaucoup. J' aime quand je ne comprends pas !

   lotus   
24/6/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Je n'ai rien compris du tout et c'est pour ça que je te mets un très bien parce que la recherche, alors là...chapeau mais stp donne moi la clé de ton royaume.
lotus

   mimich   
27/6/2008
Moi aussi, je voudrais bien comprendre! J'ai beau relire...rien ne passe dans ma satanée caboche.je savais bien qu"elle était obtuse!
Enfin si on écrit pour 0,5% des lecteurs, comme il n'y a pas beaucoup d'amateurs pour la poésie ,il ne doit plus rester que des gens qui ont le don de trouver un sens aux textes mystérieux réservés à des visionnaires spécialisés dans la littérature hermétique. Je regrette de ne pas posséder cette faculté, je suppose qu'il faut avoir fait des études particulièrement ardues,je n'ai malheureusement fréquenté que l'école primaire et le qualificatif de "primaire" me collera toujours à la peau.J'en pleurerais!

   David   
30/6/2008
J'ai trouvé ça, à posteriori pour le titre :

"Le naufragé piqua - du nez sur le sable - de l'île où il venait d'échouer"

Ce n'est donc pas une association de mots si absurde qu'elle en a l'air...

Il y a un forum :

http://www.oniris.be/modules/newbb/viewtopic.php?topic_id=3094&post_id=33556#forumpost33556

   Melenea   
30/6/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'ai lu et relu... et j'ai vu dans les lignes peut être quelque chose qui n'y est pas... une rupture et les reproches, mais il y a tant d'images et tout autant d'interprétation...
Difficile à lire, mais plaisant dans les sonorités...

Mél

   Anonyme   
21/7/2008
 a aimé ce texte 
Passionnément
Superbe, magnifique !

C'est du grand art !
Travail d'orfèvre, ciselé à l'or fin.

Oh le verbe splendide face à à l'amour qui se délite !
Le poète reste maître... de son écriture.

Bravo !

(comment une telle perle avait donc échappé à ma vigilante attention sur ce site?)

   daphlanote   
1/11/2008
Pas mal. Je vais fair court (j'y reviendrai).

Juste, ce qui me touche, c'est qu'il y a comme une seconde lecture en arrière fond. Je lis autre chose que seulement ce que tu écris, comme une sensibilité en plus.

Edit :
Peut-être m’habituerais-je à ton univers, qui sait ?

« Un hurlement de craie, dans la chute des gris »
La métaphore me semble un poil facile »

« Un énorme antalgique, amnésie dont tu jongles. »
Amnésie comme anti douleur. Oui. Simple reformulation donc.

« À fleurer l’épiderme il me reste le ton »
Ca, c’est plutôt joli, oui.

« Et s’écule son terme, et solde en la vitrine »
Faussement sentencieux. Le ton est un peu factice (justement ?) mais l’expression est belle.

« Les pas de cet élan, la saveur endocrine »
Attachement ? Pourquoi pas.

« En prononce le ban, en écoute le non. »
Le retour de la sentence ?

« Nom d’un naufrage à blanc ! Aux débris de l’étrave »
Yes ! Sans réserve, oui. Tu échappes au piège de ton quatrième vers.

« À la vague où mon flanc se déchire de biais »
Prête le flanc aux remarques blessante. C’est la poésie qui s’expose.

« Et se peuple de larme en ces naines d’un niais
Flocon qui n’a plus d’arme autre que ta voix grave… »
AMHA, le niveau se relâche un peu, là. ^^’.

« Dans ce temps à tambour battant que tu exploses, »
Oui. Vrai. Pas spécialement facile mais presque convenu.

   nada   
23/2/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Bonjour David, puisque c'est en classique, Le premier vers a 13 syllabes... le seul qui ne fait pas alexandrin...

Liberté sonne acérée !/// Sur la tranche des ongles 7/6

Puis, pour "ce peuple de larme" larme ne devrait pas etre au pluriel? ou est-ce bien un camouflage pour sa presence a la cesure?

a part ceci, j'aime bien le tout...

   nico84   
1/4/2009
 a aimé ce texte 
Un peu
Je rejoins widjet. Trop obscure et pourtant j'y ai mis de la bonne volonté. Peut être ma note est injuste, mais oniris, c'est comme dans la vie, certains font de belles choses mais nous pauvres lecteurs incultes, on ne comprends pas la beauté. Et tout de suite, c'est moi le pauvre lecteur et je me sens perdu.

Et pourtant sur la forme tout est nickel, les sons sont beaux, et j'ai aucune remarque à faire là dessus. Ton vocabulaire est riche et c'est avec une certaine gène que je te mets cette note.

   FIACRE   
7/5/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Plus les mots s'enlacent et s'éviscèrent plus j'adhère !


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