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Poésie néo-classique
David : Feu de camp
 Publié le 03/04/09  -  13 commentaires  -  874 caractères  -  442 lectures    Autres textes du même auteur

Presque rien.


Feu de camp



Son train n’avait de frein qu’avec un crépuscule,
Alors il allumait le feu de quelques brins,
Puis de branche amassée au bord de son chemin,
Qu’il avive la flamme un peu moins minuscule.

En tailleur, au plus près, son index articule
À la cendre les traits d’un visage serein.
La bouche est attendrie et chaque œil en son sein
Brille empli d’un tison, qui forme un monticule.

Il entendra peut-être un crépitement sourd,
Il le faudrait caresse à son front bien trop lourd,
Plus léger que les doigts d’un potier sur la glaise.

Un peu comme le bruit d’éclosion d’une fleur,
Au contraire du poids, dans ses yeux, de ses pleurs
Et la larme grésille en éteignant la braise.*




*Bashô : "Mes larmes grésillent en éteignant les braises."


 
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   Anonyme   
3/4/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
On pourrait croire avec le premier vers que le personnage arrive au terme de sa vie.
Il tente tout au long de ce poème de ranimer un feu qui s'éteint trop vite (Ce feu qui pour moi symbolise sa vie)
"Les branches amassée au bord de son chemin"
peut être ici, fait tu références aux souvenirs qui servent à alimenter une nouvelle flamme, qui lui laissent un instant de sérénité et même d'une joie furtive.
Puis, une larme qui éteint tout. Le retour à l'évidence, à une fin sans doute proche.

J'apprécie de plus la référence à Bashô

   ristretto   
3/4/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
un solitaire .. trop solitaire et trop occupé pour penser à lui
sauf .. un instant , là
j'ai eu du mal à lire la première strophe, quelque chose accroche :-)
les deux dernières strophes m'ont vraiment touchées,
la main très sensuelle du potier
et .. Bashô


merci

   Anonyme   
3/4/2009
 a aimé ce texte 
Un peu
Je préfère la fin au début; et à dire vrai je trouve le premier quatrain assez maladroit dans sa formulation.
Bizarre de dire "avec UN crépuscule".
Ensuite "de branche amassée": soit on dirait "d'une branche (r)amassée" soit on dirait "de branches amassées" (le déterminant "de" commandant ici le pluriel").
Enfin, je ne comprends pas la conjonction "que" du vers 4. A quoi se raccroche cette conjonction? A moins que ce ne soit une exclamation: "Qu'il avive la flamme un peu moins minuscule!".

Après, ça passe mieux, même si le choix du vocabulaire me parait étrange.enfin quand même; Je ne comprends pas bien "il le faudrait caresse". Et puis qu'est-ce qui est léger? Le front lourd? (!) ou le crépitement?

Et puis, non, le bruit de l'éclosion d'une fleur...Je n'entends pas!

Merci pour la citation de Bashô est vraiment belle.

   Anonyme   
3/4/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Les règles étant faites pour être contournées si maîtrisées bien mieux que moi David sait faire... chanter le feu amassé tisonné d'une branche qui fait feu à la règle déjà mentionnée...

La musique du feu se retrouve ici si bien, ce feu qui parfois ne respecte pas non plus les règles et trahi les pompiers...

Ce poème est loin de l'être, ni pompier ni pompant...

J'aurais préféré voudrait à faudrait, juste pour le regret...

   xuanvincent   
3/4/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Tout en douceur, tout doux, j'ai trouvé ce poème...

Il m'a bien plu.

   FABIO   
4/4/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
C'est un poème très sensible qui laisse la porte ouverte a l'imaginaire. Un homme, la nuit, la solitude, la vie qui s'achève...
Une écriture subtile et subtilement dosé d'une poésie abordable,simple (mais la simplicité cache souvent du talent).
Merci

   Anonyme   
4/4/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Bonsoir David ! Une forme parfaite (tout au moins pour moi), de belles images et quelques vers à ne pas oublier ! En résumé, une bonne lecture...

   lotus   
5/4/2009
 a aimé ce texte 
Bien
J'ai apprécié cette lecture malgré quelques petites imperfections et surtout bravo pour la référence à Bashô.

   Anonyme   
5/4/2009
Encore un poème de david un rien trop obscur pour ma petite cervelle. Néanmoins certains alexandrins sonnent bien (je pense au onzième notamment)
J'ai un peu de mal à noter.

   Anonyme   
6/4/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
"UN crépuscule" heurte un brin.
Le poème est "l'illustration" de la citation de Bashô à mon sens.
Pas forcément très difficile à comprendre me semble-t-il mais bon.
(C'est sûrement parce que j'ai mangé des chocapic ce matin... Cervelle en ébullition...)
Une jolie description et "pré description" de la fin.

   Anonyme   
12/4/2009
Je n'ai pas réussi à comprendre les deux premières strophes, les images se succèdent sans que je puisse vraiment les relier entre elles. Et puis il y a quelque chose qui me gène dans la concordance des temps et je ne parviens pas à raccrocher "Qu'il avive la flamme un peu moins minuscule" à quoi que ce soit des trois vers précédents.

En revanche, les deux tercets ont davantage retenu mon attention, une description tout en douceur dans l'attente d'un apaisement. J'aime beaucoup ces deux rimes "glaise" et "braise", sans doute parce qu'il y a de la vie dans ces mots là.

   Raoul   
22/4/2009
 a aimé ce texte 
Bien
J'aime ce texte aux influences japonisantes, les images bâties sur des gestes… Le mélange risqué entre le vers affiché Bashô et les tiens passe bien. Je trouve les vers 10 et 11 particulièrement beaux.
En revanche j'ai un peu de mal avec le passage de l'imparfait au présent du premier quatrain.

   Anonyme   
10/5/2009
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Un poème assez obscur pour moi, je comprends un peu mieux que celui que j'ai lu la dernière fois mais cela reste encore obscur...

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"Son train n’avait de frein qu’avec un crépuscule"

Ce vers a une formulation bien étrange et l'ensemble de son quatrain est ainsi. Il y a quelques autres passages ainsi plus loin, c'est assez maladroit.

Le dernier vers je sais pas si tu as le droit de faire ça. Selon moi c'est dangereux de prendre une phrase d'une autre mis comme ça et à la fin. Cela dit c'est un très beau vers, ou plutôt une très belle phrase.

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Je remarque sinon que certaines virgules sont inutiles.


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