Les femmes de marins De cet élan sauvage, emplissent des bouteilles D’un étrange message, en un mot comme en cent A vêtu le scaphandre, afin de conjurer Ce qu’il reste à pourfendre.
Et la lettre aux yeux morts S’insinuera cahin-caha dans les courants Contraires et patin-couffin elle joindra Cette poste restante, au temps d’une au-revoir Naïve et protestante.
Gala sans sépulture, Quand ces femmes marries, ballantes à l’effort Revivent de Marie-Galante mare au punch À se pendre au goulot, comme aux blagues salaces, Qui rythment le boulot.
Sans même payer de Mine antipersonnelle, aux champs des pas perdus En contre-violoncelle, aux arcs répandus Dans des sous-munitions, les témoins ne se figent D’aucune abolition.
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