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Mona79
2/8/2011
a aimé ce texte
Un peu ↓
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La prosodie classique est parfaite, mais je n'ai rien compris au fond de ce poème, sinon qu'il est question d'un amour à ramener au port et d'une cleptomane (la poche assouvie)qui semble subtiliser quelque chose, mais quoi ? La porte ottomane semble avoir un rôle à jouer, mais je ne sais pas lequel. J'ai relu 3 fois ce texte et suis toujours aussi perplexe. Tout cela m'a semblé abscon.
Peut-être suis-je passée à côté ? Désolée. |
Anonyme
8/8/2011
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Bon, ben j'ai rien pigé. Je trouve que le poème s'éparpille, au mieux je comprends la syntaxe, au pire la phrase me paraît trop tordue : les trois premiers vers, de ce point de vue, me passent largement au-dessus de la tête.
La forme me semble scrupuleusement respectée, mais sans guère d'attention aux sonorités. Je salue tout de même l'effort effectué pour se plier aux contraintes de la catégorie en cherchant des rimes insolites (sur la fin, parce que "port"/"sort", c'est quand même assez facile). |
Anonyme
15/8/2011
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Franchement je trouve ce texte assez fabuleux.
Il est forcément question quelque part d'une rupture, avec son ambiance d'aéroport, peut-être de séparation amoureuse aussi. Il y a ce contexte étrange et déconnecté qui ressort ici, propre aux aéroports où finalement on ne sait pas s'il s 'agit de départ ou de retour. Mais peu importe, il ressort de ce poème ce qui me semblerait être un départ de Londres pour Istanbul. Un portail qui se referme sur un au revoir, un adieu peut-être si l'on s'en réfère au "tranchant la main nue" énoncé dans l'avant dernière strophe. Mais ce que je trouve assez bluffant ici dans ce texte, c'est cette manière de transporter ailleurs tout en faisant du "sur place", via les mots, la manière de dire. Oui j'aime beaucoup. |
Anonyme
20/8/2011
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De ma clé USb, vacillante et ravie,
J'ai seulement changé la nuisance et le port Et la douce hélichryse, en lui lançant un sort, A sucé son souci sans subtile asservie. De blancs aéronefs nullement assouvie, La lapine amoureuse à l'aurore s'endort. Agnés est en chagrin: le petit chat est mort. ( Ces vers un peu barjots me font vraiment envie ) Le vivace argentin qui, fier, bande au néon Amorce un lent tango sur son accordéon, La svelte basketteuse a très peur du racket. Je me souviens encor de la belle ottomane Qui, à Paris-Orly draguait le pickpocket. ( Je crains d'avoir ici joué le cleptomane ) Prends ça comme un hommage, j'ai adoré |
Anonyme
20/8/2011
a aimé ce texte
Bien
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On dirait un patchwork entre du lyrisme, du symbolisme, de l'écriture automatique, du surréalisme et du classique. En clair, ça ne manque pas de style(s).
On ne peut pas nier aussi que ça laisse perplexe. C'est peut-être le but. Bien qu'elle ne soit pas plus claire que le reste, j'ai bien aimé la référence à la charia. Il y a, cependant, beaucoup de conditions requises pour couper la main du voleur, ce qui rend douteux le "quelque" de l'avant-dernier vers. |
Pascal31
20/8/2011
a aimé ce texte
Pas ↑
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A l'instar de Mona et Socque, je n'ai pas compris grand-chose à ce poème.
La construction semble parfaite, le titre laisse penser que l'on parle d'un aéroport, mais ensuite, c'est un imbroglio de phrases absconses qui m'ont pas mal rebuté. Ce que j'attends d'un poème, ce sont des émotions, pas un mal de tête. Ici, je n'ai pas cherché à disséquer les phrases, les analyser pour tenter d'en comprendre le sens. Je suis resté en dehors du poème, je n'ai pas été touché. Désolé. |
jaimme
20/8/2011
a aimé ce texte
Bien ↑
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David égal à lui-même! Cette fois je vais garder pour moi cette clef que je me suis forgé. D'ailleurs je ne trouve quasiment jamais celle de David. Alors je garde la mienne, elle a tout autant de valeur en fait.
Si l'on accepte ce postulat on reste prêt à lire du David. C'est la grâce de ces poèmes, ce pastel très flou, cette auberge hispanique, ce parcours de moto cross qui me fait trébucher, etc. Une musicalité aussi, toute particulière. Un seul écueil: le premier tercet. Il manque un verbe à mon goût, de ceux qui posent l'action, la définit. Merci David. |
Anonyme
20/8/2011
a aimé ce texte
Pas
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Je n'ai absolument pas compris le sens de ce sonnet qui, au demeurant, est d'une rigueur prosodique irréprochable.
Cependant, le lecteur que je suis considère qu'un poème est un tout : la forme + le sujet traité. Or, si la forme de ce sonnet est parfaite, son sens m'échappe totalement. Ce qui me donne donc l'impression d'un assemblement de mots uniquement destiné à constituer des alexandrins parfaits avec des rimes aussi riches que possible. Et ce au détriment de toute signification. Je citerais, par exemple, dès l'entrée : "...Amarrer cette hélice avant d'en faire un sort ;" : ??? "...Il neige bien trop dru pour s'asseoir asservie." : ??? Non, décidément, je n'ai pas aimé du tout. |
Lunar-K
20/8/2011
a aimé ce texte
Beaucoup
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Comme souvent avec David, la forme est incroyable de rigueur et sert un thème profondément contemporain. Un mélange somme toute assez rare et qui a tendance à me réconcilier avec la poésie classique.
Un poème sur le désir inassouvi du "pickpocket" (opposé au désir insatiable de la "cleptomane"), le désir amoureux qui n'entend bien subtiliser qu'un seul et unique objet et qui ne souffrira aucun substitut (je suppose que c'est cela que désigne les "os des grelots de l'envie" ?). Un désir qui, pour cela, s'avère fragile puisque, pour lui, c'est "à la vie, à la mort", un désir qui s'ouvre ou se referme selon que son objet s'ouvre ou se ferme à lui. Bref, une description métaphorique subtile du désir amoureux, de sa vulnérabilité face à son objet contrairement au "faux-désir" de la cleptomane qui n'a que faire de son objet, pour laquelle seul le désir en lui-même compte, indépendamment de ce sur quoi il porte et de ses dispositions par rapport à lui. D'où, je suppose, cette sensualisation du pickpocket et de la "poche" (sorte de caverne aux merveilles) du volé, cette relation intime qui se joue entre les deux. Un aspect particulièrement bien rendu dans ce poème, je trouve. Il reste, néanmoins, quelques vers plus obscurs. Notamment le quatrième. Mais je trouve le tout bien plus explicite et vos tournures moins alambiquées que dans certains de vos autres poèmes. Même si, bien sûr, on retrouve là votre griffe toute personnelle. Pour conclure, un poème très bien écrit, dont la métaphore centrale est fort originale, limite même farfelue. Mais j'aime beaucoup cela. Comme je l'ai déjà dit, vous parvenez avec talent à rendre contemporain un thème qui ne l'est pas du tout et ce dans une forme classique rigoureuse. C'est déjà un exploit en soi ! |
Anonyme
20/8/2011
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dès le premier vers ce poème ne me parle pas. Aucun ressenti ne me parvient à la lecture, je ne visualise aucune image, je ne ressens aucune atmosphère, le ton est neutre, aucune interprétation me vint à l'esprit car je n'arrive pas à y voir un fil conducteur. Votre plume n'est pas du tout mon style. Désolée mon commentaire n'est pas constructif.
Je note pas car je n'ai rien compris. |
brabant
21/8/2011
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour David,
De même qu'il y a les sonnets mallarméens il y a les sonnets davidiens. On a en gros trouvé les clefs de Mallarmé, David pourrait-il nous dire s'il y en a une ou plusieurs qui seraient communes à l'ensemble de l'oeuvre hermétique qu'il est en train de construire, ce qui nous permettrait de mieux aborder les sujets à venir... ou travaille-t-il au coup par coup forgeant à chaque fois une nouvelle clef ? ODYSSEE D'UNE MAIN ET D'UN SUCRE D'ORGE Il neige. Heathrow va fermer. 1. Un sucre d'orge torsadé comme une hélice, que l'on réserve. 2. Ne pas toucher à cette delicatessen malgré l'envie qui la tuerait (en la mangeant, après un dur combat intérieur) rem. : La construction "On ne fait pas des" me semble incorrecte ('on fait des...','on ne fait pas de...') S'agit-il de l'élaboration d'une pensée enfantine et/ou infantile-régressive ? Je ne crois pas. Bon, c'est là qu'est le bémol de ma note, blessure béante de mon ressenti. Aaaargh ! (lol) 3. Mais si les portes en accordéon de l'aéroport cosmopolite ne s'ouvrent pas et que l'on me surprend finalement à saisir cette sucette hélicoïdale. Forcément 4. On pourrait confondre cette main avec celle d'un cleptomane, or l'on tranche la main des voleurs ottomans. Ma conclusion est que le sucre d'orge à encore de beaux jours à vivre. La poche en revanche a un avenir poisseux. Bien, la friandise, la main, la poche, le dilemme, le combat, la valse-hésitation... Peut-on être son propre pickpocket ? Aller de soi à soi ? Dialectique fondamentale. Je pense aussi à cette main main auto-dévorée de certain poète affamé... et même à un certain Saturne goyeste en acte de croquemitaine. Mais probablement me fourvois-je... Au plaisir de te lire David ! |
Anonyme
21/8/2011
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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J'adore ! Le style hermétique est parmi préféré ; Mallarmé, Toulet... Et Aragon disait qu'en modernisant les mots on modernisait le poème ; c'est vrai. Il n'y a pas un vers proéminent ou faible : tout file et s'égale, magnifique. bémol sur le hiatus mais pourquoi pas...
L'adorable chez toi c'est le vocabulaire. |
Anonyme
21/8/2011
a aimé ce texte
Beaucoup
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ça me fait le même effet que tous tes poèmes Caribou, je te lis, je pige que dalle, je te relis, je commence à entraver des choses petit à petit et puis j'ai plus qu'une envie, relire et relire encore pour chaque fois comprendre un peu plus, lire un peu plus à travers des pseudos hermétiques.
Le rythme est bon, la ponctuation choisie, les mots pesés, la prosodie respectée (ciel que je hais les rimes) pour un ensemble comme souvent chez toi très musical et particulier dans le choix de l'expression qui renvoie à plein d'images, d'odeurs, de sensations. Je pense qu'ici c'est ce qui a primé dans ma lecture, la sensation qui m'envahit, de regarder comme au ralenti la scène d'un point de vue évanescent. Je sais pas si tu comprends, mais moi je vois bien :)) Moins fan de racket/pickpocket... je sais pas ça me titille à voix haute. J'aime particulièrement le second quatrain, que je trouve très imagé... je me demande pourquoi "des os" (sorti du truc des syllabes à compter s'entend)... J'ai bien aimé mes lectures... et les sens que je trouve par couches à ton poème. |
Menvussa
21/8/2011
a aimé ce texte
Pas
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Bonjour,
Je ne me risquerai pas à juger de la qualité technique de cette poésie qui est sûrement exempte de quelque défaut que ce soit. Mais je me pose cette question à savoir si l'on peut appeler poésie ce qui pour moi n'est qu'un exercice de style. Est-ce beau ? Agréable à l'oreille ? Y a-t-il un sens caché ? cela est-il codé ? j'ai cherché et n'ai pas trouvé de raison à ce texte et j'en suis désolé. |
David
22/8/2011
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Quelques mots par ici
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Anonyme
24/8/2011
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Commentaire modéré
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Anonyme
26/8/2011
a aimé ce texte
Bien ↓
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Un sens musical du rythme et une poésie que l'on sent maîtrisée mais...
"Ondoyait le délice à ma poche assouvie" J'ai du mal avec ce trop plein de mots, ça fait du bruit et puis c'est trop sucré : "Sa canne à sucre avait, ballotine et ravie, Un songe offert, amour, à ramener au port". Le point fort pour moi c'est le rythme emprunté à un esprit classique, cela rappelle "en arrivant au port" et à une volonté décalée plaisante. Le reste n'est pas pour moi :) |
Miguel
4/9/2011
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Je n'ai pas tout compris à ce poème, j'ai été un peu déconcerté par cette alternace de verbes au passé et au présent : où suis-je ?
Je sais bien qu'un esprit inspiré fait poésie de toute réalité, mais le sujet ne m'a pas trouvé sensible. Sensible, je l'ai été, en revanche, à la musicalité et au rythme de l'ensemble, notions essentielles en poésie ; mais il me semble que le premier quatrain, où se heurtent deux rimes masculines, n'est pas classique. Édit : je me rends compte que j'ai écrit "quatrain" au lieu de "tercet" dans mon commentaire précédent. |