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Poésie classique
David : Hold-up
 Publié le 15/04/16  -  15 commentaires  -  487 caractères  -  404 lectures    Autres textes du même auteur

Savoir se rendre.


Hold-up



Il ne faut pas baisser les bras
Pendant un braquage de banque,
À bout portant rien ne se manque,
Et rien n'échappe à des cobras.

La peur aux veines, tu marbras
De bleu la honte qui te flanque,
Il ne faut pas baisser les bras
Pendant un braquage de banque.

Invente-toi quelques zébras
Plus aigus qu'une hache franque,
Elle est parfaite cette planque
Au courage où tu te cabras,
Il ne faut pas baisser les bras.


 
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   Ioledane   
20/3/2016
 a aimé ce texte 
Un peu
L'idée de base est sympathique mais je ne suis pas convaincue par sa réalisation. Dérouler 13 vers sur 2 rimes dont l'une peu courante, c'est audacieux mais cela emmène presque inévitablement vers des choix un peu artificiels, comme les cobras ou les zébras, ou l'emploi du passé simple qui cadre mal avec l'exhortation au présent.

Et puis le thème ne m'a pas emballée, assurément le propos dépasse probablement largement le braquage de banque, mais je n'ai pas réussi à apprécier cette dimension, sans doute pour les raisons évoquées plus haut.

Je salue quand même l'effort d'originalité.

   StayinOliv   
20/3/2016
 a aimé ce texte 
Pas
Poème qui commence bien jusqu'au 4ieme vers ( des braqueurs : des cobras ? mouais.. ) Ensuite le reste m'a ennuyé et un peu perdu de par vos propos confus. Les vers 7 et 8 sont les mêmes que les premiers et deuxième, même si les répétitions peuvent servir à créer un effet de style ici elles n'ont pas lieu d'être. Puis les zébras et la hache franque, qu'est-ce ?

   Mourmansk   
27/3/2016
 a aimé ce texte 
Bien
C'est un texte très musical. Les rimes sont recherchées et il y a quelques images sympathiques:
"La peur aux veines, tu marbras
de bleu la honte qui te flanque,"

Merci pour ce texte original.

Bonne continuation,

Mourmansk

   Pouet   
15/4/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Le deuxième quatrain est définitivement mon préféré.


Le "cobra" peut faire double emploi, c'est aussi un pistolet.
En revanches "zébras", pas compris... C'est bien une localité de la Côte d'Ivoire mais suis pas bien sûr du rapport... :) Ou alors ce bon vieil équidé à rayures... Pas bien sûr non plus... On peut comprendre des "rayures" en fait par rapport à la "planque", du camouflage, ça doit être ça en fait.

Hormis cette histoire de zébras, un poème clair comme de l'eau de roche ce qui est assez rare chez l'auteur pour être souligné. Je m'étais préparé avec joie à me plonger dans une interprétation personnelle de vers à décrypter, ce sera pour une autre fois.

Mais bon on demeure dans l'originalité fond/forme et ça me plaît.

Au plaisir.

   Cristale   
15/4/2016
 a aimé ce texte 
Passionnément
Bonjour,

Un rondel. Une forme fixe de la poésie classique assez rare ici pour ne pas en souligner la difficulté de construction malgré une apparente simplicité.

Votre rondel correspond parfaitement aux normes : des octosyllabes sur deux rimes, la reprise du premier vers à la fin de la troisième strophe ainsi que la reprise des deux premiers vers au début du second quatrain.

Le schéma des rimes est également parfait dans leur disposition ainsi que la variété des mots (à la rime) comprenant noms, verbes, adjectifs, comme il se doit en poésie classique.

Je ne baisse pas les bras et je me rends devant si belle et bonne composition.

Bravo David !

Cristale

   placebo   
15/4/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
En decouvrant la poesie sur oniris, je n'etais pas tres attire par ces anciennes formes avec leurs repetitions, mais j'ai appris a les apprecier.

Deux rimes donc, "bra" et "anque", ca peut faire "braque", "branque" ou "banque"... ;)

Les cobras m'ont fait penser aux armes effectivement, et je trouve ce premier quatrain tres equilibre, je comprends moins le zebra. Le texte dans son ensemble est plus intelligible que d'autres de l'auteur :)

Bonne continuation,
placebo

   Robot   
15/4/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Je suis sensible à la musicalité de ce texte plus que par le fond. Le rondel est une forme tout à fait adaptée à une mise en notes et c'est une chanson que je trouve ici. peu importe le thème. Parvenir à éviter la monotonie dans ce style de poème classique est une réussite à souligner.
Zebra a t-il un rapport avec les marquages routiers pour arrêt de transports public en bandes de couleurs alternées qui signifieraient au figuré le costume rayé des bagnards ?

   leni   
15/4/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
L'idée est originale c'est inattendu "il ne faut pas baisser les bras"J'ai souri tout du long A bout portant rien ne se manque! C'est un axiome C'est une poésie de l'évidence Et j'ai vérifié c'est bien signé David Là je suis ravi ravi Merci
Salut cordial Leni

   Lulu   
15/4/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour David,

j'ai ressenti une impression vraiment inattendue et pour le moins étrange en lisant ce poème la première fois. J'ai, en effet, eu l'impression d'être face à la mer et de voir une vague montante... Ce doit être l'effet poétique du hold-up... Plus vraisemblablement, cela me semble venir de la répétition, fort agréable du vers "Il ne faut pas baisser les bras", placé en différents endroits dans les strophes... C'est fou, car c'est bien la première fois que je ressens une telle chose physiquement face à un poème...

En fait, je ne connaissais pas franchement cette forme fixe. D'autres l'ont soulignée. Je la trouve belle, plaisante - d'autant qu'elle me procure des sensations...

Le thème est original, carrément inattendu. Vous me prouvez que l'on peut quasiment parler de tout en poésie, quand je serais sceptique sur la question...

C'est rythmé, court, clair, efficace, à l'exception de "zébras"... que je n'ai pas compris. Mais j'adore apprendre...

C'est un vrai plaisir de vous relire à nouveau.

   Anonyme   
16/4/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Salut David ! C'est un rondel parfait quant à la forme avec des rimes intéressantes mais pour ce qui est du fond je pense qu'il y a ici une métaphore que je n'arrive pas à saisir.
Je ne crois pas que ce hold-up soit celui que l'on croit !
Dans l'expectative j'attendrai d'en savoir plus pour y porter une appréciation...

Edit OK, je comprends mieux où tu voulais en venir... sans toutefois être totalement convaincu... Bravo pour la qualité du rondel !

   MissNeko   
15/4/2016
 a aimé ce texte 
Bien
Je ne connaissais pas le rondel et je vous remercie donc de me l'avoir fait découvrir.
Comme Alexandre, je pense qu il doit y avoir une métaphore qui m échappe.

   Anonyme   
15/4/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Je n'ai rien à ajouter à ce qui a déjà été dit, tant ce qui a été dit est juste, sinon que l'on ne voit pas si souvent un rondel (mais même cela a été dit).

Nulle honte à sauver sa vie lors d'un braquage, car la vie vaut bien plus que la honte. La honte peut venir après, mais pas pendant.

Wall-E

   FABIO   
16/4/2016
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour

Apparemment il y'a un style particulier a votre texte, toutefois les mots accrochent a ma lecture, les rimes ne chantent pas vraiment,
le sens ne me touche pas. Désolé pas mon truc. bravo toutefois pour votre travail.

   David   
16/4/2016
Merci à vous, quelques mots par ici !

   jfmoods   
16/4/2016
Le titre (« Hold-up »), qui invite à mettre, au sens propre, les mains en l'air, prête à rire si on le met en perspective avec l'expression de sens figuré « ne... pas baisser les bras », qui revient comme la petite musique, comme le leitmotiv de chaque strophe (vers 1, 5 et 13). Le lecteur part donc de l'hypothèse que le propos de ce rondel est comique. La situation évoquée ici, celle d'un casse (anaphore : "Pendant un braquage de banque", expression : "à bout portant", mention d'armes de point : "cobras") semble devoir être interprétée dans un effet de décalage, un peu comme si un acteur prenait connaissance des indications d'un metteur en scène sur les différentes parties d'un script de polar. L'entête (« Savoir se rendre. ») suggère que la toile de fond de l'histoire est celle de la reddition en bonne et due forme du malfrat. Après la détermination sans faille qui traverse les deux premiers quatrains (hyperboles : « rien ne se manque », « rien n'échappe », allégorie : « tu marbras / De bleu la honte qui te flanque"), le quintil inverse brusquement la perspective, propulsant notre acteur-braqueur derrière de métaphoriques barreaux (impératif : « Invente-toi », métonymie désignant la tenue traditionnelle du bagnard : « quelques zébras »). Le comparatif de supériorité, assez énigmatique (« Plus aigus qu'une hache franque »), pourrait faire référence à la souffrance physique et morale censée être éprouvée du fait de cette incarcération forcée. Cependant, un vrai dur ne s'apitoie pas sur son sort. Il fait contre mauvaise fortune bon coeur, assumant fièrement son statut de criminel (expression néologique entraînant un dépassement de soi : "La peur aux veines", éléments à aspect hautement valorisant entretenant le mythe : "courage", "tu te cabras"), parvenant même à assimiler crânement la prison à son habituel lieu de repli lorsqu'il est en cavale (recours au pronom cataphorique : "Elle... cette planque", adjectif qualificatif à visée éminemment appréciative : « parfaite »). Après tout, n'est-on pas nourri, logé et blanchi aux frais de la princesse ?

Merci pour ce partage !


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