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Anonyme
13/7/2012
a aimé ce texte
Pas ↑
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Ah oui, c'est dommage : ce qui me retenait de trouver le poème banal, c'est précisément ce qui n'est pas de vous... Enfin non, j'exagère ; le regret de duc d'Orléans, j'ai bien aimé aussi, mais sinon je n'ai ressenti le désir, la présence d'un ailleurs qu'avec les mots de Bashô. Par ailleurs, le rythme systématique 5/5 sur les décasyllabes m'a paru monotone, comme engoncé dans une routine, ce qui ne convient guère à mon sens au sujet. Les rimes sont pas mal mais j'ai eu tendance à les trouver forcées ("léans" et "pardi" ont du mal à passer pour moi, et comment des palmiers peuvent-ils filer la goutte ?).
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Miguel
16/7/2012
a aimé ce texte
Pas
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Je n'ai rien compris ! Un auteur doit se dire que les lecteurs ne sont pas dans sa tête, et que les allusions et références si claires pour lui ne vont pas de soi pour eux.
Le titre est fautif : on peut écrire "décide là" et "décide-la", mais pas "décide-là". Ou le "là" est adverbe et il n'y a pas de trait d'union, ou il y a un trait d'union mais alors le "la" est pronom et s'écrit sans accent". Donc, "décide-là" ne veut rien dire, ce qui n'aide pas. Le premier quatrain est au présent, le second s'ouvre sur un imparfait à l'aspect bien obscur. Et pourquoi ne faut-il pas dire "pardi" ? Il manque une ponctuation à la fin du vers 12. Le vers 13 laisse perplexe : si le sujet de "filait" est "la goutte" (puisque les deux sont au singulier) on se demande ce que la goutte filait au locuteur. Si ce sont les palmiers qui lui filaient la goutte, il faut que le verbe soit au pluriel, et le sens n'en est pas plus clair. Le mot "brunch" est un peu incongru auprès de la référence à Bashô. Je suis curieux, si ce texte vient à paraître, d'en lire une explication. |
Pimpette
23/7/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'adore!
'J’étais sous les fleurs d’un monde flottant Des palmiers ombreux me filait la goutte Avec mon riz brun, et mon saké blanc.' Tout est fluide et musical...sans pose ni rond de jambes! Un petit climat de poésie de la renaissance, mais pour rire? non? On est en poésie et la petite part de mystère qui subsiste ne nuit pas! |
Marite
4/8/2012
a aimé ce texte
Un peu
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En dépit de mes relectures et de la recherche infructueuse dans le dictionnaire du mot "léans" ce poème reste bien hermétique pour moi. Je vais essayer d'exposer ce à quoi je suis arrivée dans ma réflexion:
- le premier vers fait-il référence à François et Jacques tous deux ducs d'Orléans ? - les "palmiers" ramènent peut-être à François, duc d'Orléans tué en Algérie en 1960 ? - les "cinq océans" eux sont peut-être un signe à Jacques, frère de François, également duc d'Orléans et qui aurait voyagé sur les mers du globe ? Ah ! le titre ... je ne le comprends pas du tout non plus. Enfin, je reste avec beaucoup de questions sans réponse et donc ne puis apprécier pleinement la qualité de l'écriture néo-classique. |
jaimme
5/8/2012
a aimé ce texte
Bien
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Franchement j'ai bien aimé ce doux et amère poème.
J'en apprécie tout particulièrement la musicalité (sauf "ne faites cas d’encas", lourde rupture pour moi, mais bon...). Tout y est pour amener le lecteur à cette nostalgie résignée (c'est ainsi que je perçois l'ensemble). J'ai appris le mot "léans"- refusé par l'ignorant correcteur orthographique de mon ordinateur - et je le trouve très bien utilisé. Je n'essaierai pas de décrypter tous les méandres personnels de ce poème - il me sied ainsi- et je garde pour mon plaisir de lecteur mon interprétation du premier vers. Le mélange des registres me plait. Voila quelques mots au fil de ma lecture, j'espère qu'ils seront utiles à l'auteur. Merci pour cette lecture. |
leni
12/8/2012
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je suis désolé mais je ne comprends pas le sens de ce texte je l'ai relu plusieurs fois sans succès Aide Aide si vous le voulez bien
La sonorité du dernier vers est superbe:Avec mon riz brun et mon saké blanc C'est comme :Une bille de verre et un verre à soi de Le forestier |
Anonyme
12/8/2012
a aimé ce texte
Bien
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Le saké en abondance dans les veines du blanc emporte la raison au gré des regrets,
Et, si le bitume pareil à l'écume chatouille les couilles d'Orléans c'est - pardi ! - Qu'il n'a point mesuré l'audace du verbe parcourant les mondes intimes du Bashô. Ainsi parlait le néophyte en se grattant la tête Priant pour que censure ne fasse césure. |
Arielle
12/8/2012
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Voilà un sonnet qui commence un peu à la manière d'une charade mais avec toute la meilleure volonté du monde je ne parviens pas à trouver quelque chose à me mettre sous la dent avant les trois derniers vers que je trouve sublimes.
Il me semble qu'on voyage au pays des saveurs mais cette cuisine, comme toujours avec David, demande un palais d'initié que je n'ai malheureusement pas. J'attends avec impatience le détail de la recette. Merci pour la cerise du mot "léans" que je découvre et déguste à sa juste valeur |
brabant
12/8/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour David,
L'émotion a été au rendez-vous cette fois-ci. J'ai ressenti ce poème comme un haïku 'occidental', curieux instant suspendu sur les siècles ("... céans... intermède... regret de duc d'Orléans... léans - connaissais pas - ... vêtir un autre costume... pardi... ombreux - Ronsardien "Par les ombres myrteux..." et Hugolien - ... goutte - du vieillard épicurien - ...) et ("...brunch - ! -... "). Un instant donc qui imite celui de Bashô, adroitement à mon avis, le décasyllabe (d'une certaine manière exotique) y est sans doute pour quelque chose. Heures et bonheurs ! Livres majuscules... Je vois mal cependant l'ombre des palmiers filer la goutte (mais pouvait-on changer d'arbre dans le contexte ?) et le brunch, le riz brun et le saké pourtant très tendances me semblent terriblement fugaces et bobo (bis repetita) en ce qui concerne l'Occidental s'ils sont d'éternité pour un Japonais. Pour la genèse et la compréhension étape par étape, point par point, il conviendrait d'entrer plus avant dans le vécu et l'esprit de l'auteur, son expérience, sa culture, sa formation et sa philosophie. Vous avez dit "intime" ? ps : dommage que "bananier" comporte trois syllabes ! |
Anonyme
12/8/2012
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Bonjour David. Je n'ai pas tout compris mais j'ai quand même découvert le poète nippon Basho et le mot "léans" qui m'étaient, l'un comme l'autre, totalement inconnus... J'ai bien aimé le tercet final inspiré du poète précité ! Que puis-je ajouter à ce commentaire si ce n'est que j'espère avoir en forum le sens caché de ce poème tout à fait dans la veine davidienne et donc quelque peu hermétique. Merci et bon dimanche...
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Anonyme
14/8/2012
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Poème Davidien, pas grand-public pour un sou, et où la facilité n'est pas le maître-mot (ce qui lui donne toute sa valeur).
Pour ma part, je relève que l'omission de "pas" dans une négation est considérée (de nos jours) comme un archaïsme, et donc comme une faute. Alors, bien sûr, il s'agit ici d'une volonté (trois fois) et non d'un oubli, mais je reste perplexe sur le résultat (bien que la relation au duc d'Orléans puisse confirmer l'archaïsme) Pour le reste, comme d'autres, le rubik's cube ne s'ordonne pas. On pourra regretter cette opacité, mais comme procédé pour nous faire relire trois fois on peut avouer que c'est génial. Par contre, chapeau pour "léans". Je crois qu'il est bien pour tout auteur d'apporter (d'une façon ou d'une autre) une information à ses lecteurs, et celle-ci en est une bonne. Edition : je viens de voir la liaison "il pleut", "monde flottant". (quatrième lecture), et peut-être "la goutte" ? (cinquième) |
David
17/8/2012
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Quelques infos par ici !
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