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Poésie classique
David : La garce elle ment !
 Publié le 07/12/10  -  14 commentaires  -  738 caractères  -  365 lectures    Autres textes du même auteur

Terre de Sienne...


La garce elle ment !



Sous les préaux d'hier, tant de croix sont en rut
De leurs propres tombeaux, la première avenue
Amène au cimetière avec une ingénue
Pente douce le temps de dire à peu près Zut !

S'il est indépêtrable alors que c'est le but,
Un seuil est son impasse à l'aise ou bien menue,
En tournants maladroits, de toutes façons nue,
Muette juste avant de persifler un Chut !

C'est tant quérir enfin la pensée interlope
De croire aveugle et sourd devenir nyctalope
Au moment de rejoindre un monde si lointain.

C'est une langue intime et tu la baragouines
De chacun des côtés de ce miroir sans tain
Où la vie et la mort sont toujours un peu gouines.


 
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   Anonyme   
22/11/2010
 a aimé ce texte 
Bien
Voilà un sonnet pour le moins original et qui a pour mérite de "dépoussiérer" le classique, s'il en était besoin ...
J'ai bien aimé notamment le rejet "avec une ingénue / Pente douce".
J'ai un peu plus de mal avec la construction du 2d quatrain et du 1er tercet, j'ai dû relire plusieurs fois avant de trouver verbe, sujet, complément et de comprendre (à peu près) le sens.
Globalement, sans être réellement 'transportée' par ce texte, j'ai pris plaisir à le lire, avec son ton assez incisif, ses termes gouailleurs, et son fil conducteur plutôt bien mené.

   Arielle   
28/11/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Dans une forme parfaite ce sonnet en quête du mot de la fin (enfin, c'est ce que j'ai compris !) l'a fort bien trouvé : la chute est excellente et l'image du dernier tercet d'une clarté remarquable, ce qui n'est pas toujours le cas dans le reste du poème parfois un peu alambiqué dans sa formulation.
J'ai du relire à plusieurs reprises avant d'en saisir tout le sens mais la poésie se mérite et je ne boude pas mon plaisir.

   Anonyme   
29/11/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'ai aimé ce texte où le savoir-faire transparaît à chaque vers même si la thématique envisagée ne me passionne guère. Pirouettes, tours de main, un peu de morale et le charme opère sûrement.

   Anonyme   
4/1/2011
 a aimé ce texte 
Bien
Bonsoir ! Pas de problème en ce qui concerne la prosodie, tout au moins à mon avis, c'est une écriture classique.
Pour le reste, tout cela me semble un peu flou quant au sens profond du texte, avis personnel bien entendu !
Je n'ai pas du tout aimé le terme gouines qui clôt le débat mais ça n'engage que moi !

   Anonyme   
7/12/2010
je l'ai lu en EL, je le relis encore ici, et toujours la même conclusion: je n'ai rien compris.
je pense que ça parle de la mort d'une façon assez loufoque, mais je n'en suis pas sûr. je n'arrive pas du tout à faire le lien entre le titre et le poème.
mon ressenti est comme prisonnier tellement ce poème ne m'évoque rien.

   Mr-Barnabooth   
7/12/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un sonnet incisif et pertinent ... Plusieurs lectures ont été nécessaires mais aucunes ont été regrettées ...
Merci pour ce partage original et moderne !

   Nemo   
8/12/2010
Sur le plan de la prosodie, une seule remarque : "avant de" (8e vers) formant une locution prépositive, il est regrettable que la césure les sépare.
Quant à "indépêtrable", j'ai cherché dans le Larousse, le Robert, le Littré et les éditions 8 et 9 de l'Académie sans le trouver. J'attendrai la 10e édition...
Amicalement,
P.

   Miguel   
15/12/2010
Alors là ... Pour mon arrivée sur ce site, je suis servi ! La vie et la mort un peu gouines, il fallait y penser, et à la réflexion c'est si vrai. Authentique trouvaille poétique, qui vaut "O Temps suspends ton vol "ou "Midi le Juste". Je suis à la fois déconcerté et charmé du décallage entre la prosodie si classique de ce poème, et son expression si désinvolte. Cela vous a une force extraordinaire. C'est ce que je ne sais pas faire.

   Anonyme   
21/12/2010
 a aimé ce texte 
Bien
Commentaire technique à la suite de Nemo, je n’ai pas trouvé de fautes de prosodie.
Toutefois je repère une faute sur la locution adverbiale « de toute façon » qui est invariable.
Au vers 9, « enfin » peut passer pour une cheville pour faire passer le jeu de mots.(s’il en s’agit d’un toutefois)
Il me semble ensuite, qu’au niveau de la ponctuation, « Chut et zut » auraient du se trouver entre guillemets.
Pour les bons points, j’admire la rime « baragouines/ gouines. Les rimes verbe(conjugué) /substantif sont à mon avis les plus belles.
Et enfin bravo pour l’alternance des rimes consonantiques – vocaliques.

   David   
4/1/2011
Merci aux lecteurs, quelques mots par ici

   Anonyme   
8/1/2011
 a aimé ce texte 
Bien
Perso je n'aime pas ces poésies noires et pessimistes...
Mais ce poème est bien écrit à chacun ses goûts.

   Mona79   
24/3/2011
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Original, voire dérangeant, mais prosodie parfaite. Ce sonnet ne laiss pas indifférent.

   Fanch   
15/4/2011
 a aimé ce texte 
Un peu
j'ai du mal à trouver le sens de ce texte et peut-être est-ce sans importance..
la forme étant excellente, j'ai l'impression d'un exercice académique gratuit dont je cherche vainement l'idée forte
mais cela n'engage que moi
j'irai sur le forum de discussion pour mieux comprendre (peut-être)

   Fattorius   
25/4/2012
 a aimé ce texte 
Bien
A force d'images, le sens (vie et mort, la clé serait donc au dernier vers) ne me paraît pas des plus évidents. Jolies trouvailles en effet, que j'apprécie: le dernier vers évidemment, mais aussi le rapprochement entre "zut" et "chut" et, plus généralement, une certaine originalité aux rimes. Ce qui n'a rien de facile...

Merci pour l'instant poétique.


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