Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie classique
David : La gastronomie éteint les étoiles
 Publié le 23/09/08  -  6 commentaires  -  833 caractères  -  133 lectures    Autres textes du même auteur

Pas de préliminaires.


La gastronomie éteint les étoiles



Pas de préliminaires,
Pourquoi passer à table et de ses ingrédients
Rouler dans la farine, à quoi bon essayer
De tromper la famine, où n’aurons plus que nos
Numéros de portables ?

Le langage des mains
De ce singe hystérique, incarcéré jaloux
Au zoo des humains, dont la patte déchire
Plutôt qu’elle n’étreint, promet un long voyage
Bien avant l’Amérique.

Ne perdons pas de temps
À partager la chasse, et ne laissons nos bouches
Œuvrer pour un tannage à la peau du gibier.
Ce temps de masticage évente nos haleines
Avant qu’on ne s’embrasse.

Rien ne pourra briller
Dans ce néandertal alors si je t’en prie,
Ne fais pas la cuisine, et si tes sentiments
Renonçaient à l’usine ? ou la gastronomie
Éteindra les étoiles.


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Max-Louis   
23/9/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bon jour David,

L'homme de demain est déjà sur la route.
Nos mandibules mâches les mots à défauts
D'aliments qui n'ont de goût que l'étiquette.

A la nourriture de tes mots, la folle déroute
Se perçoit au dramatique d'un humain faux,
Fabriqué par lui-même par le progrès en fête!

Nous sommes, à la baguette, menés à la soute
Aux déchets ouvertes à la possession du haut
Patronage de la production éphémère, nous endette !

Max-Louis

   Anonyme   
24/9/2008
 a aimé ce texte 
Bien
Etonnant... Comme d'habitude. Le message est assez déroutant je trouve. Faire la cuisine, un tue l'amour? Ha.. Un petit diner avant de s'enlacer pourtant... Non? Bon, bon... Et puis "l'usine"?
T'es plus féministe qu'une "chienne de garde" ou quoi? lol Faudrait voir à pas exagérer dans l'autre sens quand même...
Bon, et puis la critique de notre société "d'amour fast food", oui mais bon, un peu rabâché quand même. Sympa sans être génial (comme parfois)

   Melenea   
24/9/2008
 a aimé ce texte 
Bien
Les images manquent de sensualité pour un sujet qui en demanderait sans doute. Mais le propos ici est de dénoncer la consommation vite faite, et les analogies avec la cuisine rapide s'y prête.
Je ne sais pas, la cuisine pour moi dénote aussi d'un acte amoureux, puisqu'il s'agit de partage, donc je vois justement plus les préparatifs que la consommation.
Cela dit il parait que c'est un mal du siècle. Texto et dodo c'est du tout cuit :)
Enfin ce texte là je le comprends au moins :)


Mél

   Anonyme   
24/9/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bon oui le sujet...

Personnellement pas touché du tout...

Mais cela reste remarquablement écrit, comme souvent. Par contre je trouve dommage de n'avoir pas plus joué sur la sensualité ...

Bref un peu déçu

   Doumia   
27/9/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Et bien moi séduite et touchée, tu as une très belle plume David très mélodieuse et bien que j'espère que quelque chose brillera pour toi tout de même dans ce "néandertal." qu'il faudrait plutôt essayer de changer, mais bon...
Mon passage préféré est :
Le langage des mains
De ce singe hystérique, incarcéré jaloux
Au zoo des humains, dont la patte déchire
Plutôt qu’elle n’étreint, promet un long voyage
Bien avant l’Amérique.
Particulièrement bien trouvé.

   Anonyme   
27/9/2008
 a aimé ce texte 
Bien
Elégant, original et d'un métré pur...


Oniris Copyright © 2007-2023