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Anonyme
27/10/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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Je pense à l'Arc de Triomphe de Paris, qui abrite la tombe du soldat inconnu
" C'est un U retourné, des jambes sans leur tronc, Par-dessus l'avenue où le monde promène " "Et pourtant sous son arche un tombeau tient domaine "Où l'on nomme à peu près un peu de chair humaine " allusion à << la chair à canon >> : les sacrifiés de la guerre 14/18. " C'était deux jours après son fier anniversaire, " j'ai pensé aux divers attentats du 13 Novembre 2015. Je n'ai pas bien suivi l'idée de ce vers " Ô bâtard adulé n'as-tu pas crié "naze !" " " On s'y pelle le jonc " je ne trouve pas l'expression en harmonie avec le reste de l'écriture. |
papipoete
27/10/2017
a aimé ce texte
Bien
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bonjour,
Heureux de lire à nouveau un texte en hommage à un monument de FRANCE ! L'Arc de Triomphe à Paris, se dresse immédiatement dans votre texte ! NB vos vers sont d'inégale qualité, en particulier le 4e où le héros " a froid " ! Au 8e, vous parvenez à placer ce mot désuet " onc " , bravo ! J'aime bien ce vers " un effroi puis du sang que le cauchemar lie " Mais les tercets s'égarent du " monument ", en évoquant des cendres encore tièdes, et cette invective envers ce " bâtard adulé " , ces " nuits pas très Charlie " qui purent faire l'objet d'un poème spécifique ? Les sons " tronc/jonc ", ne riment pas avec " donc/onc " Le son " saire " rime-t-il avec " bière " , pas sûr ! |
Anonyme
27/10/2017
a aimé ce texte
Un peu
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Bonsoir,
J'ai eu un peu de mal avec votre texte. Pourtant il part bien, jusqu'à ce troisième vers: " ....où le monde promène un monde (?) un autre ou bien son long prolégomène." Comme je suis un rien(ou beaucoup) ignare, je vais vite, vite, chez mr Larousse car je veux comprendre ce mot "prolégomène". Là, il apparaît n'exister qu'au pluriel; et sa définition est, je cite le larousse, "une longue introduction présentant les notions nécessaires à la compréhension de l'ouvrage". Donc "long prolégomène" sonne un peu pléonasme, non ? Quant au sens ??? Et le rapport avec les autres mots ??? Mais bon, ce n'est pas tant ce léger couac qui m'a donné du mal, mais plutôt que je n'arrive pas à comprendre ce que vous avez voulu exprimer par ce texte. On part d'un monument, c'est l'hiver, on s'en fout, on aborde cette présence du tombeau, puis on poursuit cette visite par un anniversaire, et on finit par des nuits pas très Charlie. J'avoue que je me suis perdu. Désolé. |
Gemini
8/1/2018
a aimé ce texte
Bien
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Exercice compliqué où, dans la contrainte imposée du concours, vous en rajoutez d’autres qui forcent l’admiration, mais nuisent au sens.
Je me suis d’abord douté que l’incipit cachait le « bien mal acquis » de la célèbre expression. Mais quel bien ? Je n’ai pas trouvé. Ensuite, je pense que le jeu de mots du titre est difficile à traiter dans un format tel que le sonnet. Il faudrait, je crois, quelques vers de plus pour que sa démonstration soit faite, et le vers final qui devrait se charger d’éclairer le lecteur (et faire luire ce titre) ne remplit pas vraiment son rôle ici. Pour revenir au jeu de mots, je n’ai pas vraiment saisi si ce mot nu est le « U retourné » évoqué au départ ou le « naze » évoqué à la fin. Mais s’il s’agit du « U » c’est une lettre et non un mot. Dommage pour ce « prolégomène » bien compliqué, alors que la rime n’est pas avare en entrées. Est-il avec Remord sans S un PTS, ou est-ce une licence ? Je crois avoir vu « remord » chez Vigny ou Baudelaire (mais à la rime). J’ai été surpris par la (bonne) conjugaison au passé simple du verbe dire au vers 12, que j’ai d’abord cru au présent. Même encore en le relisant ça me gratte. Pour le reste, j’ai trouvé très intéressante la manière d’aborder ce monument historique (et ô combien symbolique) sur un ton actuel, avec l’emploi très smart de « onc ». Moderne. Je trouve ce ton très frais. De plus, la façon de relier des évènements tragiques récents à d'autres, non moins horribles, passés, est à mon sens bien vu. Si vous aviez parlé du Tour de France qui en fait le tour ça n'aurait pas eu le même effet. J’ai cru deviner nazi dans naze ? Mais je me suis sans doute trompé. Ce dernier tercet m’est difficile. Mais bravo pour le travail. |
Bidis
29/10/2017
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Trop abstrait pour moi. Je ne vois aucun monument se dessiner en lisant ce poème. Et puis "on s'en fout"... Je sais bien que cela ne reflète que ma façon d'aborder la poésie, peut-être un tantinet désuète ou même puérilement scolaire. Aussi, je me garde bien d'évaluer ce texte...
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Queribus
3/11/2017
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour,
J'avoue que j'ai eu de la peine à saisir "la globalité" du texte par son côté touffu; l'écriture est soignée mais certains mots m'ont semblé déroutants: "le monde promène", "prolégomène", onc"; le langage populaire avec des mots savants pourra plaire à certains avec d'un côté: "on s'en fout", "On s'y pelle le jonc", "kamikaze", "naze", de l'autre: "prolégomène", onc"; en ce qui concerne les rimes, par contre, rien ne m'a choqué et tout me semble sans fautes mais peut-être eut-il fallu utiliser une autre forme que le sonnet. En résumé, un texte curieux qui plaira ou déplaira fortement à certains. Bien à vous. |
solo974
8/11/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Concours,
J'aime beaucoup votre sonnet. Ce qui me plaît tout particulièrement (comme dans "Erections" du reste), c'est la façon dont vous détournez les règles du sonnet : - en mêlant habilement les registres de langue, tantôt soutenu ("arche", "tombeau", "jusqu'onc", "remord" sans s), tantôt familier ("On s'en fout", "On s'y pelle le jonc", "nase") ; - en créant des effets de surprise au niveau du rythme, le plus souvent parfaitement régulier puis brusquement "haché" (vers 2 et 4, notamment). Le dernier tercet m'a fait frissonner... Bonne continuation et au plaisir, Solo974 |
David
12/11/2017
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Quelques mots par ici !
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Anonyme
15/11/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'aime bien la liberté sertie dans les régularités du sonnet, genre composite. J'apprécie la périphrase "bâtard adulé", même si je ne l'utiliserais pas moi-même. Ma note "bien" est discutable, car je note en fonction du sentiment général qui se dégage de ton texte David. Lui-même nous dit "bien", sans plus, alors je mets une flèche quand même parce qu'il est plus difficile d'arriver à ce résultat que de faire de grands éloges splendides.
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