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Anonyme
18/9/2009
a aimé ce texte
Bien ↓
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Assurément, une gentille comptine pour bercer les 'tits enfants...
Dans la nuit de Nolui, tous les chats sont cuits! (sûrement qu'on les mange crus en fait) Ambiance bien étrange ma foi. Bon, je trouve que l'entame est un peu platounette, "A la tombée de la nuit", on peut difficilement faire plus banal donc je suppose que c'est volontaire, mais ça ne me parle pas quand même. J'aime bien l'image qui suit en revanche, "les enfants qui s'ouvrent'.... C'est assez gore comme poème en fait, le "nid de couleuvres" serait-ce la tripaille? J'ai pas compris pourquoi cette brave Nolui crachait au visage de ses oncles et tantes en revanche. Je vois dans ce poème une histoire de sacrifice à une entité maléfique pitêtre mais cela reste assez flou pour moi. Au début de la deuxième strophe j'aurai plus vu "Alors ils souriRent". J'aime bien l'atmosphère. |
colibam
18/9/2009
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Un poème plutôt étrange, parfois opaque (deuxième strophe notamment) mais qui ne manque pas d'intérêt dans les images que sa lecture m'évoque.
J'ai un peu bloqué avec les changements de temps mais apprécié le prénom Nolui (je retiens). |
Anonyme
18/9/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour David
les mots sont saisissants et les images suivent. Etrange et surprenant. Bravo ! |
Anonyme
18/9/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Étrange climat qui se dégage de ce poème. Un peu inquiétant.
Un Santa Claus qui vire au Satan Claus ? ça ressemble presque à une histoire de vengeance macabre. Comme un gamin (ou peut-être même son esprit (Nolui est sans doute pas un nom anodin)) qui aurait été enfermé dans une cave et qui remonterait se venger de ses tortionnaires. Bon faut que j'arrête de regarder des films d'horreur : ) Sinon pour la forme, je ne comprends pas l'emploi du passé puis ensuite du présent. Même si ça ne me gêne pas plus que ça. Ah oui et le "s'échancrèrent" que je n'ai pas bien saisi non plus. Mais de façon générale j'aime le contexte, et la manière dont c'est mené. |
LeopoldPartisan
18/9/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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Brrrr.... c'est du Tim Burton en poésie française et rien que çà c'est assez génial. En plus comme David emploie un prénom et des personnages et qu'il ne le fait qu'en très très trop peu de mots, on ne peut... JE NE PEUX qu'être curieux. Comme je n'ai pas de réponse, je fais des recherches. "Nolui" : indicatif parfait de "ne pas vouloir" en latin. Et me voilà parti dans mes pérégrinations.
L'ambiance du début est assez formidable aussi. Comme celà d'un cou, je me retrouve aussi dans " la bataille du sucre " du groupe progressif mid seventies Ange : leur meilleur album : "Au delà du Délire." Décidement à quoi cela tient la création. En fait moi ce que je préfère dans la poésie ce sont les bonnes histoires racontée en rythme. Je suis servi. |
Lapsus
18/9/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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C'est monstrueusement glauque mais ça donne envie de sourire avec ou sans son ventre.
Quand l'évocation rejoint l'invocation, on ne sait plus quoi faire de la nuit. Si, planquer son chien ou son chat. |
Anonyme
18/9/2009
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Voilà quelque chose qui détonne et qui excite un peu mes petits sens.
Cela m'évoque les tableaux de Hieronimus Bosch, surtout un où le ventre d'un poisson s'ouvre et délivre toute sa tripaille, et puis Goya aussi avec Saturne dévorant ses enfants. J'aime les descriptions de rêves et de cauchemars, çà fait souvent appel à des images forte dont l'incongruité est génératrice de poésie. J'aime aussi le rapprochement organique que vous faites entre la nature étrange et les entrailles humaines. Certaines phrases manquent peut être encore un peu de profondeur, "miasmatique" me semble un peu trop "vocabulairement" démonstratif. Ce n'est que mon avis mais je le partage (sourire). Merci pour cette création. |
jaimme
18/9/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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Et après ça ils vont dormir les marmots???
J'ai trouvé ça d'un bel humour noir! En latin, ne pas vouloir (dormir), cela donne presque le nom d'une divinité scandinave! Fendart!!! (dans le sens horizontal!) Au niveau du détail maintenant: "s'échancrèrent" est bien trouvé car on est encore dans une transition entre le conte de fée et l'horreur. Pour être dans le ton de la suite il aurait fallu quelque chose de plus horrible, mais non, c'est bien trouvé. Une bricole "ils étaient dehors" m'arrête un peu. De la poésie pour les parents revanchards! Affreux! |
FIACRE
18/9/2009
a aimé ce texte
Bien
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De l'étrange oui, ce bizarre affamé de non sens perceptible. J'aime bien ce qui m'échappe et se refuse à mes grilles de lecture.
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Marquisard
18/9/2009
a aimé ce texte
Un peu ↑
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ben, c'est tout ? ça m'a paru tout décousu pas rappiécé, il en manque pas un pan ?
j'ai bien aimé l'idée des fins de strophes sur mots compliqués, bien amé aussi l'idée de la comptine barbare en général, mais ça s'arrête là, pour le reste je reste un peu sur la touche. le mélange métaphores banales/gentilles/glauques à rallonge, l'alternance de longueur de vers (pour certains je me suis posé la question de l'utilité), la niece qui sort d'on ne sait trop où en plein texte et les rennes qui s'invitent à la fin, j'ai pas trop compris. je passe peut-être à côté de quelque chose ceci dit. edit : pour le nom de la belle je viens de comprendre en lisant le com de Leopold. |
Mr-Barnabooth
19/9/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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une ambiance très étrange que nous fait partager ton poème ...
Pour faire dormir les p'tits nenfants ? Je ne suis pas sur qu'ils auront le sommeil lourd et reposé après avoir entendu ton poème ... Des vers pertinents et recherchés, un ensemble intéressant, j'ai beaucoup apprécié ta version de "l'ogre". Je l'ai relu plusieurs fois et j'ai aimé toutes mes lectures. Donc obligatoirement une très bonne note de ma part ! Mr B. |
Garance
19/9/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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Je croyais avoir envoyé un com. Eh non !
Les enfants croient parfois que les bébés "sortent" par le nombril. Il y a une pratique de la méditation où il suffit de mettre ses majeurs dans le nombril...respirer par le ventre...sentir les pulsations...ne penser à rien d'autre. Le ventre...un autre cerveau viscéral. Les enfants exhibitionnistes et mangeurs de vie. Du plus glauque quel genre de vie peut émerger ? Voilà, ce à quoi me fait penser ton poème. ...je ne suis pas constructive, je prolonge juste l'énigme (ou les questionnements) de ce poème. |
thea
20/9/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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ah c'est dégueulasse!!
quelle inventivité!!! cela décape c'est clair, mais même si je rentre bien dans ce cauchemar, le mystère du poème reste... grandiose..j'ai les tripes retournées mais j'aime!! |
BAMBE
20/9/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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Etrange, en effet, décousu aussi mais les images sont là, fortes, graves, saisissantes qui se substituent au sens pour rendre le texte ouvert à tous les possibles d'un climat "noirissime".
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Raoul
22/9/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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Mais voilà une jolie comptine bien visqueuse!..
J'aime beaucoup les images qui sous-entendent les questions parturientes (pars tu riante?) puis de mandication, on est dans la triperie! Le travail sur le vocabulaire et les sons est très prenant. Belle trouvaille que ce "Nolui" …M'évoque L'appel de Cthulhu et les horreurs indescriptibles de Lovecraft… Brrr … Ou des Morlocks échappés de quelques puits! Un beau texte pas banal! Beaucoup aimé! (ajout après relecture/un petit -minuscule!- regret sur la concordance des temps.) |
pieralun
21/9/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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Mais où vas-tu chercher tout cela David?
Je ne sais quoi penser.... par endroits le texte est beau dans la nudité des mots et de leurs associations.......; mais peut-on les dissocier du sens. C'est incontestablement de la poésie....mais tellement peu ordinaire. Et si un jour tu faisais queque chose d'à peine plus simple, j'aurais une grande envie de le découvrir. |